Pierre Gattaz :
« Il faut supprimer soit la région, soit le département, et les
agglomérations et les métropoles » !?
S’il donne un
satisfecit aux dernières réformes, l’ancien patron du Medef, Pierre Gattaz,
appelle le gouvernement à accélérer et dénonce « la folie normative »
de l’Europe.
POURQUOI NE PAS DEVENIR UNE DEMOCRATURE TOTALITAIRE QUI FLEURIE DEJA ET SE PORTE BIEN DANS DE NOMBREUX PAYS DE CE MONDE MALADE QUI PAR A VAU L’EAU CAR INSTABLE A LA MARGE DE CONFLITS LATENTS QUI NE DEMANDENT QU’A SE DECLENCHER ( et qui plairait peut être à notre président ? Qui ne peut être rééligible en 2027 de par notre constitution car il est encore jeune ce qui n’est pas le cas pour les américains dans leurs USA…avec leurs vieillards ?!)
Qu'est devenu Pierre Gattaz ? Depuis qu'il a laissé les commandes du Medef,
il y a presque six ans, l'ancien patron des patrons s'est fait plutôt discret.
Loin des plateaux des chaînes d'information en continu et des studios des
matinales radiophoniques qu'il fréquentait jadis chaque semaine, il s'est
concentré sur le développement de son entreprise familiale, Radiall, un
spécialiste de la connectique de pointe qui fournit des industriels comme
Dassault ou Boeing. Mais le voici maintenant de retour dans l'arène médiatique
avec un livre : Enthousiasmez-vous ! (Éditions du
Rocher, 240 p., 18,90 euros), qui tient à la fois des Mémoires et du
vade-mecum à destination des jeunes tentés par l'aventure entrepreneuriale.
Entretien et confidences sans langue de bois.
Le Point : Près de six ans après la fin de votre
mandat de président du Medef,
vous revenez dans le débat public avec un livre. Pourquoi ?
Pierre Gattaz : Quand on est patron du Medef, fonction
que j'ai exercée à titre bénévole de 2013 à 2018, on devient un peu
visible médiatiquement et on acquiert de l'expérience. J'ai voulu écrire ce
livre pour partager cette expérience, notamment avec les jeunes, dont ceux, au
premier chef, qui veulent entreprendre. C'est aussi ma façon de lutter contre
le pessimisme des Français. On est quand même un grand pays, doté d'un
patrimoine incroyable. Les chefs d'entreprise le savent : après des mois
de galère, le soleil finit toujours par revenir. Je voulais aussi rendre
hommage aux réformes économiques portées par Manuel Valls à partir
de 2014 et puis par Emmanuel Macron.
On s'était moqué de moi en janvier 2014 quand j'ai dit qu'on pouvait
créer 1 million d'emplois. Le chômage était alors à plus de 10 %.
J'avais annoncé que si les bonnes mesures d'allègement et de simplification
fiscale et sociale étaient prises, on pourrait gagner 1 million d'emplois
en cinq ans. Fin 2019, l'Insee a acté que le million d'emplois avait été créé.
Et, aujourd'hui, on en est à 2 millions d'emplois créés. C'est le fruit
d'une série de réformes : le CICE avec les baisses de charge,
la flat tax, la diminution du taux de l'impôt sur les sociétés de 33 % à
25 %, la suppression de l'ISF, la loi El
Khomri de simplification du marché du travail, les ordonnances Pénicaud qui ont
mis un plafond au barème des prud'hommes… Tout cela a redonné de la confiance
aux chefs d'entreprise français, mais aussi aux investisseurs étrangers.
En 2013, ces derniers étaient tous très pessimistes pour la France. Maintenant, ça a changé.
L'image de la France sur le plan économique s'est vraiment améliorée !
Cela dit, il reste beaucoup à faire. Le PIB par habitant des
Français les classe au 28e rang mondial alors qu'ils étaient dans
les cinq premiers à la fin des années 1960, rappelez-vous dans votre livre.
Pourquoi avons-nous tant dégringolé ?
Même s'il y a du mieux depuis quelques années, nous sommes encore au milieu
du gué. La part de l'industrie dans le PIB a été divisée par deux depuis les
années 1970 pour s'établir à environ 10 %. Cela a entraîné des
conséquences néfastes sur l'emploi, la vitalité des territoires, la recherche
et la souveraineté. La réindustrialisation du pays est en cours, mais elle va
prendre vingt ou trente ans. Il faudra tenir et garder le cap ! Le PIB par
habitant des Allemands est de 15 % à 20 % plus élevé que le nôtre,
celui des Américains l'est de plus de 40 % et celui des Suisses de
70 %. On paye encore aujourd'hui, le programme commun de la gauche
de 1981 qui a démotivé et, in fine, appauvri les Français. On a
commencé à arrêter les conneries, c'est bien, mais il faut continuer les
réformes. Notamment en écoutant davantage le terrain que les intellectuels
perchés dans leurs cumulonimbus.
Dans mon marché, celui de la connectique, je
suis le dernier des Mohicans !
Votre plus grande fierté, écrivez-vous en introduction, est d'avoir
gardé en France les cinq usines de votre groupe, Radiall, qui fabrique des
composants électroniques. Était-ce si difficile ?
Oui, j'ai gardé mes quatre usines historiques et j'en ai construit une de
plus en France. Et quand je suis arrivé chez Radiall en 1992, j'avais
1 000 collaborateurs, dont 900 en France. Maintenant, c'est
3 500 personnes dans le monde, dont 1 600 Français. Dans mon marché,
celui de la connectique, je suis le dernier des Mohicans ! Ce marché est
très mondialisé, très compétitif. J'ai subi quatre grandes crises. Après la
chute du mur de Berlin, quand les commandes militaires ont baissé ; en
2001, quand la bulle Internet a explosé, entraînant une baisse de 40 % de
mon chiffre d'affaires et des pertes ; en 2008, à la suite de la crise de
Lehman Brothers où j'ai perdu 10 % de mon chiffre d'affaires ; et,
enfin, en 2020, quand le Covid a étouffé l'économie mondiale, j'ai perdu
25 % de mon chiffre d'affaires. Heureusement, entre ces crises, j'ai
enregistré de belles périodes de croissance. La conclusion évidente, c'est que
la vie d'industriel n'est pas un long fleuve tranquille. À cause des lois
françaises, il m'a fallu 18 mois pour restructurer mon groupe en
2001, alors que mes concurrents américains l'ont fait en quelques semaines et
mes rivaux allemands en quelques mois. À ce moment-là, j'ai douté très
fortement de ma capacité à continuer de produire des composants électroniques
en France. Mais je me suis dit : « Si tous les patrons raisonnent
comme ça, on ne va pas s'en sortir collectivement. » Et j'ai fini par
me battre, trouver les bons débouchés. Et m'impliquer plus dans les fédérations
professionnelles pour défendre nos entreprises. Quand je suis arrivé chez
Radiall en 1992, j'avais vingt concurrents français. Ils se sont tous vendus à
des boîtes étrangères. Il n'en reste plus un seul… C'est d'une tristesse
infinie.
« Une
catastrophe » : le patronat inquiet des futurs congés payés cumulés
lors des arrêts maladie
À quelques rares exceptions près, toutes les initiatives de
simplification ont échoué dans notre pays. Le gouvernement entend aujourd'hui
rouvrir ce chantier. Faut-il y croire ?
Avec la baisse des dépenses publiques, la simplification est le sujet
prioritaire. Cela dit, je pense que c'est un sujet de président de la
République. C'est gaullien, churchillien, herculéen, c'est énorme. C'est bien
que Bruno Le Maire en parle, mais ce chantier est tellement majeur pour la
compétitivité du pays qu'il doit absolument être pris à bras-le-corps par le
chef de l'État lui-même. Des maires, comme celui de Cannes, David Lisnard, qui
en parle beaucoup, aux simples citoyens… Les Français n'en peuvent plus. Et les
choses s'aggravent. Je suis très inquiet sur l'Europe, car elle s'est embarquée
dans une folie normative, notamment en matière d'environnement. Son
fonctionnement, c'est le triptyque contraint, contrôle, sanction, avec ajouts
de fonctionnaires à tous les étages. Quand je suis parti du Medef, la France
comptait 80 codes et 400 000 normes.
Comment doit-on faire pour simplifier tout cela ?
À chaque nouveau gouvernement, on crée une mission de simplification. Mais,
à chaque fois, ceux à qui on confie ces projets s'épuisent, comme Thierry
Mandon et Guillaume Poitrinal. On avait abouti sur la règle « le silence
de l'administration vaut accord » au bout de trois mois. Mais l'État y a
mis 2 500 exceptions ! Les Anglais ont inventé le « one in,
two out ». Il faut s'en inspirer. Parce que la boulimie de lois
et de normes est en train de nous rendre obèses et de nous tuer. Le Code du
travail suisse fait 60 pages contre 3 600 pour le nôtre.
Honnêtement, je ne pense pas que le dossier de la simplification aboutira si
Emmanuel Macron ne s'en occupe pas personnellement et quotidiennement. Et je ne
pense pas non plus qu'il réglera le problème des dépenses publiques, car il
n'en parle pas assez. Or, c'est un sujet crucial. La France est championne du
monde de la dépense publique, avec 58 % du PIB, contre 49 % en
moyenne européenne, 45 % en Allemagne, 35 % pour la Suisse. La
France a une énorme administration, qui ne crée pas de richesse et qui est
financée par ceux qui en créent. On peut faire beaucoup mieux avec beaucoup
moins.
Ce n'est pas simple de faire baisser la dépense publique. Où
faudrait-il couper ?
Il faut d'abord faire du management. Aujourd'hui, il n'y a pas de politique
de ressources humaines dans la fonction publique. Nos fonctionnaires ne sont
pas managés, motivés. On ne leur donne pas les outils nécessaires à leur
épanouissement et leur implication. Or, ils doivent avoir, comme leurs
homologues du privé, quantité d'idées pour améliorer le fonctionnement de leurs
administrations. Je pense notamment aux infirmières qui courent tout le temps,
s'épuisent parfois à la tâche et qu'on n'écoute jamais. C'est une piste
d'économie énorme, car en augmentant le bien-être et la motivation des
collaborateurs, on fait monter leur créativité et leur productivité. C'est du
management moderne et participatif qui fait cruellement défaut.
Avez-vous d'autres pistes ?
Il faut ensuite simplifier l'organisation territoriale du pays. Je préconise
que l'on supprime soit la région, soit le département. Et qu'on supprime
également les communautés d'agglomérations et les métropoles. Afin d'arriver à
seulement trois niveaux hiérarchiques, comme chez nos voisins suisses. Sous les
présidences Chirac et Sarkozy, 700 000 fonctionnaires ont été embauchés
dans la fonction publique territoriale. Le pays ne s'en porte pas mieux pour
autant. Ensuite, il faut supprimer les autorités administratives indépendantes.
Il faut aussi mettre en place des outils pour comparer nos dépenses publiques
avec celles des meilleurs élèves de la classe, comme l'Irlande ou Singapour. Le
tout, avec humilité. On en manque dans notre élite. Nos dirigeants ont
peut-être les meilleurs diplômes, mais souvent ils parlent mal anglais et n'ont
jamais géré des hommes et du cash. Enfin, il faut privatiser certaines
activités, comme l'entretien des parcs, jardins, bâtiments, ou certains pans de
la Sécurité sociale. La privatisation de France Télécom a été un succès.
Réindustrialisation :
beaucoup de mythes, dures réalités
Vous relatez vos relations exécrables avec la CGT quand vous étiez
président du Medef. Pour vous, elle ne voulait pas être un partenaire mais un
adversaire social.
Oui. La CGT a été très active contre la loi El Khomri, entre autres choses.
Elle est dans la défense des avantages acquis, et non pas la défense de l'outil
de travail, comme la majorité des syndicats européens. Parfois, elle a aussi
basculé dans la violence. J'avais reproché à la CGT d'utiliser des méthodes de
voyous dans un entretien au
Monde lors des réformes El Khomri,
et elle m'avait attaqué en justice. J'ai gagné, heureusement, en première
instance comme en appel. J'ai essayé de tendre la main aux partenaires sociaux
pendant ma période au Medef, mais j'ai vite compris que ni la CGT ni la CFDT ne
voulaient de cette main tendue. Les seuls sujets consensuels étaient ceux de la
formation et de l'apprentissage. Donc j'en ai tiré les conclusions en
conseillant au candidat Macron de passer en force pour toutes les réformes
sensibles mais vitales, comme l'avait fait le chancelier Schroeder
en 2003 pour enclencher le début du miracle économique allemand. Cela
dit, avec le temps, les gens peuvent changer. J'ai croisé l'ancien patron de FO
Jean-Claude Mailly, qui était très dur dans le dialogue social à l'époque où
j'étais au Medef, il n'y a pas longtemps. Il m'a dit : « Je suis
entrepreneur maintenant ! » Et il en est très fier. Arnaud
Montebourg, qui était sur une ligne dure à ses débuts à Bercy, revendique lui aussi
d'être devenu un « multi-entrepreneur ». C'est génial. Je me réjouis
que l'image des entrepreneurs et des entreprises n'ait jamais été aussi bonne
chez tous les Français, de droite et de gauche.
Dans votre ouvrage, vous racontez un épisode assez hallucinant où
vous êtes reçu par la ministre de l'Éducation, Najat Vallaud-Belkacem, pour
parler de l'apprentissage. Cette dernière, pendue à son téléphone, n'écoute pas
un mot de ce que vous lui racontez…
D'abord, il y a un problème de forme : quand on est face à quelqu'un,
on ne regarde pas son téléphone. C'est la moindre des politesses ! La
discussion à sens unique a duré trois quarts d'heure. Ensuite, sur le fond,
j'ai compris qu'elle s'en fichait royalement de l'apprentissage, et donc de
l'industrie. Elle m'a dit, en substance : « Je suis le résultat d'un
système éducatif remarquable qui m'a permis de faire Sciences Po et de devenir
ministre. » Or, l'apprentissage est un sujet majeur pour la jeunesse.
Ce système a permis la réussite de l'Allemagne, de l'Autriche et de la Suisse.
Cet épisode a été assez traumatisant pour moi. Il y a vingt ans, quand la Chine
a construit sa puissance, sur les vingt ministres, il y avait dix-huit
ingénieurs. Il faut que les ingénieurs, y compris ceux venant de
l'apprentissage ou de l'alternance, et ceux qui connaissent le monde de
l'entreprise, puissent devenir ministres.
Pensez-vous que le pays puisse atteindre le plein-emploi d'ici
à 2027 comme le président Emmanuel Macron en a formé le vœu ?
Je pense que c'est atteignable, mais à condition de continuer à travailler
sur les bons leviers. Tout le monde pensait que passer de 10 % à 7 %
était inaccessible. On l'a fait. Passer de 7 % à 5 %, c'est faisable,
puisqu'une grande partie de nos voisins européens y sont déjà. Seulement, pour
y parvenir, il ne faudra rien lâcher sur la réindustrialisation du pays. Pour
cela il faut continuer à baisser les charges qui pèsent sur le travail et donc
à beaucoup mieux gérer les dépenses publiques de santé. Il faut continuer à
diminuer les impôts, et comme on ne peut plus s'endetter, voire rembourser la
dette, il faut couper dans les dépenses publiques de l'État et des territoires.
Enfin, il faut redonner du pouvoir d'achat aux gens qui se paupérisent. Quand
vous donnez 100 euros net à un salarié, ça coûte 186 euros à
l'entreprise. On est les champions du monde des charges. Ça encourage le
travail au noir, ça décourage les embauches et les augmentations de salaire. Ça
démotive tout le monde et ça finance des monstres administratifs obèses et
impotents. Il faut s'y attaquer. C'est le seul moyen d'aller vers le
plein-emploi et de redresser durablement la France tout en redonnant des moyens
aux chantiers publics prioritaires comme l'éducation, la justice ou la police.
Là aussi, il faut être churchillien !
Êtes-vous enthousiaste pour l'année 2024 d'un point de vue
économique ? Et si oui, pour quelles raisons ?
En dépit du paysage noir de guerre en Ukraine, de tensions extrêmes au
Proche-Orient, de la grande nervosité géopolitique, notamment entre la
Chine et les États-Unis, des actes d'incivilités et de la violence qui se
développe sur notre territoire, je constate qu'il y a en France beaucoup
d'énergies innovantes et entrepreneuriales, notamment de la part de nos jeunes.
Je vois des jeunes des quartiers talentueux qui créent leurs entreprises,
d'anciens chômeurs se battre pour retrouver un emploi, des Français très
engagés dans leurs entreprises ou leurs associations, de l'entraide entre
compatriotes, des gens qui veulent s'en sortir… Et cela me rend enthousiaste et
optimiste. Contre toute attente, un gouvernement socialiste a mené des réformes
économiques importantes qui ont permis de baisser le chômage à 7 % et
d'apporter une image plus business au pays. On peut alors tout espérer !
Il faut juste continuer les bonnes réformes, pragmatiques et non idéologiques,
et la France rejouera durablement en première division.
Conférence de
presse de Macron : le déni de la dette
Comme d’autres avant lui et qui lui a octroyé
la légion d’honneur (que l’on donne à tout le monde sans beaucoup de
discernement et que l’on n’arrive pas à supprimer à certains quand ils ont
fauté !?)
Ce personnage est l’archétype d’une bourgeoisie
d’un IXX et début du XX eme siècle et de la révolution industrielle mondiale qui
a entrainé surtout les pays libres et (encore) démocratiques d’après guerres
mondiales dans une course en avant pernicieuse car trop rapide par cet argent
roi virtuel et les progrès divers industriels qui vont trop vite comme l’informatique
et autres dans nos sociétés au détriment des peuples lambda qui reste sur le
bord du chemin car oublié par nos dirigeants que nous élisons et réélisons
comme des naïfs dont certains n’y comprennent rien se laissant entrainer par de
fausse majorité virtuelle ou la vox
populi des autres qu’ils côtoient !?
Nos dirigeants et surtout nos politiciens de
tous bords depuis que cette Veme république de venue monarchique digne de l’ancien
régime existe depuis + de 65 ans se serve et profite de nos faiblesses de caractères
ou autres arrogances Françaises qui sont l’hypocrisie et le "chacun pour soi" dévastateur
naturellement pas tous mais nombreux malgré
qu’ils peuvent changer cela dans notre pays ou ils votent si mal depuis 1982 pour
leur propre malheur ou déception il n’y a que les vieux concitoyens de ma génération
qui pourraient changer cela (mais quand ils votent car beaucoup ne le font plus!?)
La conséquence mondiale étant une progression
de l’ORIENT et ses religions moyenâgeuses qui veut la perte de cet OCCIDENT judéo-chrétien
remontant à des millénaires !?
LA France étant le pire en matière de donneurs
de leçons hypocrites de par les voix de nos dirigeants élus et réélus par nous
ont ne le dit pas assez !?
JDeclef 28/01/2024 11h32
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