Conférence de presse de
Macron : le déni de la dette !?
L’ÉDITO DE
PIERRE-ANTOINE DELHOMMAIS. Emmanuel Macron a promis baisses d’impôts et
investissements mais n’a jamais évoqué l’état de nos comptes publics. Le
mythe de l’argent magique n’est pas mort.
Publié le
18/01/2024 à 09h53
A FORCE
DE MENTIR OU GOMMER VIRTUELLEMENT LES VRAIS PROBLEMES ECONOMIQUES LE PRESIDENT
SI DONNEUR DE LECONS VA REUSSIR A METTRE LES FRANÇAIS DANS LA RUE ET LA IL NE
POURRA STOPPER LEURS COLERES JUSTIFIEES HELAS ?!
Sans doute faut-il moins retenir de la conférence de presse
d'Emmanuel Macron ce qu'il a dit ou annoncé que ce qu'il a soigneusement
passé sous silence. Il est notamment édifiant, angoissant surtout, que le chef
de l'État ait réussi l'exploit de ne pas prononcer une seule fois en deux
heures et demie le mot de dette alors que celle-ci atteint des niveaux
inédits dans notre pays que même les économistes les moins orthodoxes en
matière budgétaire jugent préoccupants.
Il est vrai aussi, ce qui constitue un motif supplémentaire de désolation et la
preuve que le déni n'est pas seulement présidentiel mais général, qu'aucune
question ne lui a été posée sur l'état objectivement catastrophique de nos
comptes publics. Aucune question non plus pour demander au président de la
République où il va trouver l'argent pour financer les futures baisses d'impôts annoncées pour les classes
moyennes mais également la longue liste des aides,
« accompagnements » et investissements supplémentaires qu'il a
établie.
Un héritage de
3 000 milliards d'euros de dette
On aura en tout cas bien compris que, pour le chef de l'État, l'instauration d'un congé naissance
est une urgence plus grande dans notre pays que la diminution des déficits et
que la pratique du théâtre à l'école revêt un caractère bien plus prioritaire
que la réduction de la dépense publique. De cette dernière il n'est
aujourd'hui même plus question, comme il n'est bien sûr plus question de
supprimer, comme s'y était pourtant engagé en 2017 le candidat
Emmanuel Macron, 120 000 postes de fonctionnaire. L'heure est aussi au
réarmement de la fonction publique. Le ministre de l'Économie Bruno
Le Maire avait annoncé il y a quelques mois « la fin de l'ivresse de
la dépense publique ». Le chef de l'État a remonté lundi soir de la cave
suffisamment de bouteilles de vin pour que la fête du « quoi qu'il en
coûte » puisse se poursuivre.
Le roman noir de la
dette : l'argent facile de Hollande, l'argent magique de Macron
« Le cœur de la bataille budgétaire est une bataille pour l'activité et la
création d'emplois et de richesses », a affirmé Emmanuel Macron,
expliquant que, si la France avait le même taux d'emploi que l'Allemagne, ses
finances publiques seraient à l'équilibre. Ce en quoi il n'a pas tort, mais,
sans vouloir lui faire offense, il raisonne à l'envers. Il est vain de viser un
objectif de plein-emploi et d'espérer le retour d'une forte croissance avec des
niveaux de dépenses publiques et sociales records dans le monde qui exigent,
pour être financées, des niveaux également records dans
le monde de prélèvements obligatoires et de pression fiscale sur les
ménages et sur les entreprises.
Lors de sa longue intervention, Emmanuel Macron en a appelé à plusieurs
reprises au « bon sens ». Il faut singulièrement en manquer pour
prétendre faire de l'école une priorité au moment où la charge de la dette publique,
à cause de la remontée des taux d'intérêt, va dépasser d'ici
à 2017 le budget de l'Éducation nationale. Il faut aussi en manquer,
ou alors faire preuve d'un certain cynisme, pour se dire obsédé par le sort des
générations futures mais leur léguer en héritage plus de
3 000 milliards d'euros de dette à rembourser.
Remettre de l'ordre ? Apparemment pas dans les finances publiques
Après avoir écouté lundi soir le chef de l'État, il ne fait malheureusement
plus aucun doute que la volonté affichée par son Premier ministre Gabriel Attal de
« remettre de l'ordre » ne s'appliquera pas aux finances publiques.
Parce qu'il n'a plus à se soucier de son avenir électoral
personnel et donc, en théorie, de sa cote de popularité, on aurait pourtant pu
penser qu'Emmanuel Macron allait cesser de raconter des
« carabistouilles » aux Français pour leur tenir un discours de
vérité économique, en ne cachant notamment plus rien de la situation alarmante
de notre endettement et des douloureux sacrifices budgétaires à faire pour
stopper sa dérive. Avec la conférence de presse qu'il vient de donner, cet
ultime espoir s'est définitivement envolé. L'argent magique va continuer de
couler à flots d'ici à la fin du quinquennat.
Cette dette pharaonique de 3 milliards est
impossible à rembourser et surtout ne fait qu’augmenter au fils des mandatures présidentielles
de cette Veme république dite gaullienne depuis 1970 car le budget de la France
n’est plus en équilibre comme pour des milliers de Français qui vivent ou
survivent à crédit alors le pays et nos gouvernements de tous bords empruntent
en plus à des taux qui ne font qu’augmenter avec en plus une inflation subit
par tous les Français !?
Mais notre président était un ex
Ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique
ancien énarque banquier d’affaire etc..alors !?
En septembre 2008, il se met en disponibilité de la fonction publique et devient banquier d'affaires chez Rothschild & Cie ?!
Pour le reste on ne va épiloguer après le fiasco de F.HOLLANDE
qui s’est dégonflé comme une baudruche crevée ne voulant pas etre réélu !
Il a saisi la balle au bond et l’opportunité d’être élu par défaut
car n’ayant aucune opposition correcte à lui opposer sans choix dans cette
classe politique médiocre par des Français qui ont cru à un jeune dynamique inconnu
par une majorité d’entre eux qui croyaient à la jeunesse et sa nouveauté !?
Mais le pire c’est peut-être d’être réélu pour son 2eme
quinquennat par des Français lambda d’une niaiserie remarquable après un quinquennat
raté !?
Et en bon spécialiste de l’auto satisfaction politicienne de nos
dirigeants passés et lui donc présent il s’est bien garder de parler d’économie
et de cette dette difficile à cacher irremboursable qui risque de mettre notre
pays en faillite comme l’Argentine ou plus anciennement aux USA et Allemagne celles de 1929 ou tout le monde
se retrouverait à la soupe populaire pour simplement survivre avec son euro qui
ne voudrait même pas le prix du papier pour l’imprimer et si l’U.E se désagrège
comme dans certains pays qui commence à se désolidariser avec des risques de
conflits militaires déjà présents !?
Le résumé est simple Mr le président de notre république bienpensant
donneur de leçons continue en amplifiant de se moquer des Français sans
vergogne dans un monde de plus en plus instable !?
Jdeclef 18/01/2024 15h08
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