lundi 15 janvier 2024

Les carottes sont bien cuites dans le pot au feu du président et de cette « macronie » jusqu’en 2027 à cause de certains Français sans vraie majorité à cause d’un système électoral de cette Veme république obsolète qui ne favorise que nos dirigeants et leurs politiques politiciennes creuses et ses élus de tous bords dispersés (mais pas les Français lambda car çà c’est une réalité !)

 

Alexis Kohler : la fin de la toute-puissance à l’Élysée ?!

LA CHRONIQUE DE MICHÈLE COTTA. Il semblerait que le secrétaire général de l’Élysée ait exprimé des réserves sur le casting du dernier remaniement d’Emmanuel Macron.

Par Michèle Cotta

Publié le 15/01/2024 à 07h41, mis à jour le 15/01/2024 à 10h11

LA BEREZINA DE LA MACRONIE SE CONFIRME RIEN D’AUTRE A DIRE ?!

Et Alexis Kohler dans tout cela ? Quel rôle a joué le secrétaire général de l'Élysée pendant les longues journées de réflexion et d'échanges multiples qui ont accompagné le remaniement ? Surprise : il semble bien que, cette fois, Alexis Kohler a carrément marqué sa différence. Longtemps, ses amis ont dit de lui qu'il était le jumeau d'Emmanuel Macron. Son clone, prétendaient d'autres, moins aimables.

La réalité est qu'il est, depuis les débuts de l'aventure politique d'Emmanuel Macron, avant même son élection de 2017, une sorte de président bis, qui traite l'ensemble des affaires présidentielles. Plus technocrate que politique, rien de ce qui se passe à l'Élysée ne lui est étranger. « Il rassure le président et corrige ses défauts » ; « Emmanuel Macron est une sorte de saltimbanque, qui vole d'idée en idée, Alexis Kohler est un géomètre qui met en ordre la machine de l'État ». « Il est là, a une fois résumé le président lui-même, dans une formule imagée, pour faire entrer les marcassins dans le camion. » Et Dieu sait qu'il en a fait entrer, des hommes et des femmes, derrière Emmanuel Macron, depuis qu'il s'est rangé à ses côtés. Et qu'il a fait et défait, dans l'ombre toujours, des carrières.

 Emmanuel Macron, directeur de cabinet d'Alexis Kohler

Après la première élection du président de la République en 2017, Macron et Kohler ont piloté ensemble, à distance, car Kohler travaillait à l'époque à Genève, par téléphone, messages et autres boucles WhatsApp, la composition du gouvernement du Premier ministre, Édouard Philippe. Kohler connaissait d'ailleurs beaucoup mieux le maire du Havre, et depuis plus longtemps qu'Emmanuel Macron, puisqu'ils avaient tous deux, un temps, créé le club Opinions, proche de Michel Rocard. C'est Kohler qui s'était alors opposé à la nomination de Christian Vigouroux, ancien directeur de cabinet de Christiane Taubira au ministère de la Justice en 2012, comme directeur de cabinet du président. Kohler aussi qui, en revanche, eut la haute main, et l'a toujours, sur les nominations de directeurs d'administration centrale et autres hauts responsables de Bercy.

Protection recherchée et jugements craints

Tout, à l'Élysée, où il occupe son bureau le jour et parfois aussi la nuit, passe par lui. Quelques désaccords, certes, en neuf ans, l'ont opposé au président de la République, mais ils étaient mineurs, et n'avaient pas laissé de traces. « Il dirige les ministres rênes courtes », résume en une phrase, et sans s'en offusquer, un des cadres actuels du parti Renaissance. Il est vrai que, longtemps, tout au long du premier quinquennat au moins, les attachés de presse des différents ministères recevaient chaque matin la liste des « éléments de langage » rédigée sous son contrôle ; vrai aussi que les interviews de chacun des ministres ont été longtemps, au moins les premières années, relues et parfois modifiées par lui. Vrai enfin que sa protection était recherchée par les ministres, et que ses jugements étaient craints.

Ajoutons, pour aller jusqu'au bout, qu'il a gardé son poste à l'Élysée quoique actuellement mis en examen pour un conflit d'intérêts familial avec le groupe armateur MSC, Mediterranean Shipping Company, soigneusement et souvent dénoncé par les deux bêtes noires de la macronie, Anticor et Mediapart. Sa présence permanente, mise en examen ou pas, est le gage de l'inébranlable confiance que lui accorde le président de la République.

Quand Macron se remanie lui-même (ou essaie)

Eh bien, le fidèle, l'interlocuteur préféré d'Emmanuel Macron a cette fois manifesté ses désaccords. Comme d'autres proches du président, dont François Bayrou, il était favorable à la nomination à Matignon de Julien Denormandie, et plutôt hostile à celle de Gabriel Attal. Il a marqué carrément son opposition à l'arrivée spectaculaire au ministère de la Culture de Rachida Dati, symbole de ce que d'autres que lui ont appelé la « dérive sarkozyste » du nouveau gouvernement. Il a, dans le même sens, regretté que soit nommée au ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités Catherine Vautrin, ancienne ministre de Jacques Chirac, ancienne membre des Républicains, présidente du Grand Reims depuis 2014, ralliée à Emmanuel Macron pour sa seconde campagne présidentielle en 2022. Elle avait été alors pressentie par le président, après sa réélection, pour Matignon. Devant la franche hostilité de François Bayrou et de l'ancien président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand, deux des principaux « influenceurs » du président, celui-ci avait renoncé à son projet disruptif pour nommer à sa place Élisabeth Borne, venue, elle, du bord contraire, c'est-à-dire de la gauche.

Est-ce en guise de repentance que, la semaine dernière, Macron a rebranché Catherine Vautrin dans le circuit gouvernemental ? En tout cas, comme Bayrou et Ferrand, cette fois encore, Alexis Kohler a fait connaître ses réserves. « Pour la première fois, assure un assistant de ces délibérations parfois difficiles, Emmanuel Macron a fait le gouvernement qu'il voulait, sans jamais écouter son entourage. » Un gouvernement dont certains des macronistes historiques jugent qu'il s'éloigne trop des objectifs premiers du « en même temps ».

Sans doute, en quelques années de pilotage commun avec Emmanuel Macron, Alexis Kohler a-t-il souvent dû avaler secrètement de monumentales couleuvres, mais il s'agit là, d'un boa constrictor. Il était, à l'Élysée, jusqu'ici, une toute-puissance. Ne serait-il désormais qu'une puissance ?

Il est certain que si le secrétaire général de l’Élysée éminence grise du président de notre Veme république gaullienne devenue monarchique avec un style de l’ancien régime avec ce pseudo chef d’état sans envergure se prenant pour un monarque sans couronne malgré l’Epiphanie ou il n’a pas décroché la fève  bavard s’écoutant parler pour ne rien dire d’utile confirmé malgré son nouveau gouvernement « poudre aux yeux » et certains Français encore gogos qui avalent des couleuvres depuis 2017 et l’ont réélu sans réfléchir jusqu’en 2027 pour regarder encore la France décliner malgré que certains disent le contraire car il y a déjà trop longtemps que cette fumisterie présidentielle dure avec cette France qu’on oublie !?

Quand Mr A.KOHLER éminent fonctionnaire chevronné inféodé au service du pouvoir présidentiel en place doute et n’y croit plus là c’est un signe qui ne trompe pas !?

Cela se confirme bien que l’on veuille nous faire croire le contraire car à l’étranger on n’écoute plus la France et les Français ne sont plus écoutés par leur président qui continue à se moquer d’eux en les dédaignant !?

Tant pis pour nous car cette Veme république n’est pas faite pour le peuple des français lambda et même les classes dites moyennes et çà c’est grave car elles font quand même cette majorité relative mais pas suffisante car encore divisée et qui souffrent mais pas encore assez semble-t-il depuis + de 40 ans et pourtant votent si mal ce qui fait le bonheur du pouvoir en place et mêmes de ces politiciens de tous bords (alors tant pis pour eux !?)

Il ne faut pas cesser de le répéter cela rentrera peut-être dans la tête de ces Français gogos incurables (un jour… !?)

Jdeclef 15/01/2024 13h57

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