mardi 30 avril 2019

Mesurette bidon pour un gouvernement qui coure comme « un chien après sa queue » à l'image de nos dirigeants en matière de sécurité et maintien de l'ordre!


1er Mai : CRS et gendarmes mobiles priés de s'aligner en « tenue Robocop »

VIDÉO. Cette instruction de la préfecture de police de Paris en dit long sur la réponse que le gouvernement entend donner aux appels à l'émeute.


Didier Lallement au rapport. À moins de 48 heures du défilé du 1er Mai, le préfet de police de Paris était attendu ce lundi à 18 h 30, place Beauvau, pour un ultime briefing avec le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, et son secrétaire d'État, Laurent Nuñez.
De l'ADN synthétique (peinture chimique indélébile) pour marquer les agitateurs de manière durable ; des drones pour repérer – et filmer – du ciel les fauteurs de troubles ; des motards pour permettre aux brigades de répression antiviolence (BRAV) de se « projeter » dans les cortèges aux fins d'interpeller les casseurs en flagrant délit… Et des effectifs de gendarmes et de policiers décuplés. Pour les seuls CRS, 17 compagnies de 4 sections seront mobilisées dans la capitale, soit près de 1 500 agents. Les escadrons de la gendarmerie mobile devraient aligner un nombre d'hommes (et de femmes) équivalents, sans parler des compagnies d'intervention de la direction de l'ordre public et de la circulation, des brigades anticriminalité et des unités motorisées de la direction de la sécurité de proximité, rattachées à la préfecture de police de Paris (PP). Une « armée » de 5 000 personnes, au total, pour éviter que Paris ne brûle à nouveau.


Les unités de première ligne ont reçu l'ordre de prendre leur service en « tenue Robocop », surnom donné aux « gilets pare-coups lourds », ces équipements coqués et ultra-renforcés normalement réservés aux émeutes urbaines ; l'emploi de ces tenues impressionnantes en dit long sur l'état d'esprit et l'ampleur des moyens que le gouvernement souhaite mettre en mouvement le jour de la fête du Travail, afin d'éviter un nouveau « 1er décembre » ou un nouveau « 16 mars », ces samedis noirs qui avaient vu l'Arc de Triomphe saccagé et le Fouquet's mis à sac, sur les Champs-Élysées. « Clairement, le dispositif se durcit et nous l'assumons », déclarait il y a quelques jours au Point le secrétaire d'État à l'Intérieur, Laurent Nuñez. « Mobilité, réactivité et interopérabilité seront les maîtres mots du dispositif », explique un cadre de la PP. « La consigne est de procéder à l'interpellation immédiate des agitateurs au moyen de nasses [encerclement] », précise-t-il.

Les forces de l'ordre « exténuées »

« Nous allons être à la fois prudents et concentrés ; pas question de revivre ce que nos collègues ont enduré l'an passé au 1er Mai », prévient de son côté David Michaux, secrétaire national CRS à l'Unsa-Police. Victime d'un tir de cocktail Molotov, un policier de la 51e compagnie de Tours avait été brûlé au troisième degré et transformé en torche vivante, tandis qu'un de ses collègues avait été aussi grièvement blessé. L'image avait fait le tour du monde. Ce jour-là, 1 200 black blocs, pour la plupart encagoulés, s'étaient fondus dans la foule avant de s'en extraire brutalement pour incendier un restaurant McDonald's proche de la gare d'Austerlitz, puis une concession automobile située sur le trajet. Un an s'est écoulé et les policiers de cette compagnie se disent aujourd'hui « exténués », pour certains « au bord du burn-out » après vingt-quatre « épisodes » de manifestations de Gilets jaunes ; jeudi dernier, la plupart se sont fait porter pâle en guise de protestation, alors qu'ils devaient assurer le service d'ordre de la visite ministérielle à Tours de Laurent Nuñez et de sa collègue chargée de l'Égalité des femmes et des hommes, Marlène Schiappa. « Nous serons au rendez-vous du 1er Mai, mais c'est vrai que les gars sont fatigués », témoigne David Michaux.

Un test pour le nouveau préfet

La « nouvelle doctrine » instaurée par le préfet Lallement sera mise à l'épreuve au cours de ce défilé, alors que plusieurs groupes de black blocs annoncent sur les réseaux sociaux vouloir transformer ce 1er Mai 2019 en « acte ultime », en « journée de l'apocalypse » pour faire de Paris « la capitale de l'émeute ». Des épreuves de force sont à redouter aussi dans d'autres villes du pays. Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, doit d'ailleurs s'adresser ce mardi, en visioconférence, à l'ensemble des préfets de zone.
À Paris, l'accès des manifestants aux Champs-Élysées et à Notre-Dame a été interdit par arrêté préfectoral, le parcours autorisé contournant d'une manière générale les bords de Seine pour se cantonner à l'axe (inhabituel) gare Montparnasse-porte d'Italie. Dès mardi soir, des « contrôles préventifs » seront mis en place aux abords des gares, des stations de RER et des « pôles multimodaux » ; comme la loi anticasseurs le permet désormais, sacs, bagages et coffres pourront être contrôlés dans certains périmètres, sur réquisition du procureur de Paris. Des contrôles routiers aléatoires seront menés le jour J sur 28 axes de la petite et de la grande couronne parisienne ; les parkings feront l'objet d'une surveillance renforcée.
Redoutant de se laisser déborder, les syndicats vont muscler leur propre service d'ordre. Ils espèrent une grande mobilisation pour protester contre la politique d'Emmanuel Macron sans ignorer que plus les manifestants seront nombreux, plus les black blocs et autres « ultra jaunes » tenteront de se fondre dans la masse, pour mieux s'extraire du cortège et semer le désordre, le moment venu. « On va faire en sorte que nos militants, nos adhérents, ceux qui veulent venir manifester avec nous puissent le faire en toute sécurité », a déclaré sur Europe 1 le secrétaire général de Force ouvrière, Yves Veyrier.
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Il faudrait déjà une justice efficace non laxiste et un code pénal sévère qui sanctionne et arrête prestement ces trublions, notamment ceux des plus dangereux se disant black bloc, pillards, vandales et voyous divers ne respectant rien venant en plus pour se défouler et accroissant l’insécurité publique !

Hélas nos dirigeants et gouvernements composés de bobo nanti bien-pensant donneurs de leçons et hypocrites qui ont peut-être peur d’une certaine partie de la population française d’en bas ne font rien pour sévir avec rigueur quand il le faut !

Ce qui érode notre liberté de vivre sereinement par manque de volonté politique diverses et de contrôle accru pour réguler ces libertés qui dérape car mal encadrées !

On ne compte plus les faits divers graves qui entache la vie quotidienne des français depuis les derniers quinquennats de nos présidents de notre république et qui à chaque manifestation prend des proportions dangereuses incontrôlables dans notre pays !

Et on est réduit (enfin, par le gouvernement ) lors d’un 1er mai fête du travail de dire au commerçants ou lieux public de se protéger ou se barricader contre des débordements ou vandalismes divers, car il n’est pas capable de garantir une sécurité efficace !?

Jdeclef 30/04/2019 08h55LP

lundi 29 avril 2019

Il y a dans certains supporters footeux style « PSG ultra », des fauteurs de trouble qui ne viennent aux stades que pour cela !


Coupe de France : les supporteurs parisiens s'en prennent à Macron

Le chef de l'État assistait à la finale de la Coupe de France. S'il a échappé aux sifflets, il a été chahuté par les ultras du PSG, révèle « Le Parisien ».


Samedi 27 avril, Emmanuel Macron s'est plié au protocole. En effet, comme le veut la tradition, le président de la République est descendu sur la pelouse du Stade de France pour saluer les deux équipes avant le coup d'envoi de la finale de la Coupe de France entre Rennes et le PSG, comme le rapporte Le Parisien. Le chef de l'État était accompagné des présidents de chaque club, Nasser Al-Khelaïfi et Olivier Létang, et le patron de la Fédération française de football, Noël Le Graët.
La présence du chef de l'État suscitait certaines inquiétudes au regard du climat social actuel. Son arrivée a d'ailleurs été plutôt discrète et n'a pas été annoncée au micro par le speaker. "Et la musique a couvert longuement son passage sur le terrain", ajoute Le Parisien. Cependant, les sifflets ont été plutôt discrets. C'est quand Emmanuel Macron est descendu sur la pelouse du stade que le climat s'est un peu tendu. En effet, il a été chahuté par certains supporteurs parisiens, détaille le quotidien.

Tradition retrouvée

Précisément, des chants insultants se sont envolés de la tribune des ultras du PSG. "Macron, Macron, on t'..." et un chant anti-marseillais, en référence au club supporté par le président de la République, lui étaient destinés. Ce n'était pas la première fois que sa présence était visée par des chants anti-OM comme le rappelle Sport24 Le Figaro. Avant d'ajouter : "On soulignera d'ailleurs que ses prédécesseurs, Nicolas Sarkozy et François Hollande, ne se risquaient pas à descendre sur la pelouse." En effet, c'est Emmanuel Macron qui avait remis cette tradition au goût du jour. Samedi soir, en assistant au sacre de Rennes, le président assistait à sa troisième Coupe de France depuis son arrivée à l'Élysée.
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Alors qu’elle belle occasion pour se défouler sur le président si décrié, ces derniers temps suite à cette crise des gilets jaunes !

Là, le président a pu prendre la mesure de ces gens de peu qui ont profité de ce match, pour protester où il devait être présent par tradition de la coupe de France comme l’ont été nos présidents passés et l’avoir sous la main !

Ce qui est puéril et impardonnable surtout pour les vainqueurs du match les rennais qui en n’ont subi indirectement les conséquences, car à noter que les supporters du PSG, enfin certains footeux s’en sont même pris aussi à leur joueur NEYMAR entre autres qui a réagi violemment ne pouvant se contrôler !

Mr le président a pu voir de près le coté populaire de la plèbe qui n’est pas de son monde hélas !

Cela fait partie de sa fonction qu’il doit assumer, « tout le monde n’est pas beau et gentil » surtout en ce moment de manifestations et contestations nombreuses toujours présentes depuis plusieurs mois !

N’a-t-il pas dit, qu’il n’était pas président pour plaire à tout le monde ?!

Mais ce qui est préoccupant, c’est la violence que l’on retrouve partout quelque soit les causes et événements que notre gouvernement n’arrive pas à contrôler et juguler !

Jdeclef 29/04/2019 12h43LP

Ça y est, c’est parti les palabres sans fin bien français pour réparer et restaurer la cathédrale Notre Dame de PARIS !


Reconstruction de Notre-Dame : Emmanuel Macron va-t-il trop vite ?

Dans une tribune publiée dimanche dans « Le Figaro », 1 000 experts du patrimoine invitent le chef de l'État à ne pas précipiter la restauration de la cathédrale.

L'incendie ravageur de la cathédrale Notre-Dame de Paris a laissé les Français sous le choc. Emmanuel Macron a promis la reconstruction de l'édifice d'ici à cinq ans, mais certains appellent le chef de l'État à ne pas se précipiter. Dimanche, dans une tribune publiée sur le site du Figaro, plus d'un millier d'experts en patrimoine plaident auprès du président de la République : ils lui demandent d'éviter la « précipitation » dans la restauration de la cathédrale, et l'appellent à ne pas s'affranchir des règles de protection du patrimoine.
« N'effaçons pas la complexité de la pensée qui doit entourer ce chantier derrière un affichage d'efficacité », interpellent 1 170 conservateurs, architectes et professeurs français et étrangers dans ce texte mis en ligne dimanche, alors qu'Emmanuel Macron a promis de reconstruire d'ici cinq ans le joyau de l'art gothique en partie détruit par un incendie il y a deux semaines. « Prenons le temps de trouver le bon chemin et alors, oui, fixons un délai ambitieux pour une restauration exemplaire », plaident-ils.


Les signataires, parmi lesquels le conservateur des monuments nationaux, Laurent Alberti, critiquent le choix du gouvernement de passer pour ce chantier par un projet de loi autorisant des dérogations aux normes de protection patrimoniale. Les « choix » pour la restauration du monument doivent se faire « en ayant une approche scrupuleuse, réfléchie, de la déontologie » ajoutent-ils dans cette tribune, intitulée « Monsieur le Président, ne dessaisissez pas les experts du patrimoine ! ».


Plusieurs voix dans le monde de la culture, dont l'animateur Stéphane Bern et l'ancien ministre de la Culture Jack Lang, ont également exprimé leur préoccupation à l'encontre de ces dérogations. Le ministère de la Culture a, pour sa part, assuré qu'il ne s'agissait « nullement de déroger aux principes fondamentaux de la protection du patrimoine ». Les règles, pour les dérogations, « sont très étroitement délimitées » et l'exposé des motifs de la loi « vise spécifiquement la législation applicable aux abords des monuments, et non les monuments eux-mêmes », assure-t-il.
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C’est désespérant la profusion « des empêcheurs de tourner en rond » qui pullulent dans notre pays et son gouvernement qui vont se charger de transformer cet accident déplorable en politique politicienne stérile au détriment de l’efficacité requise que l’on attend, ( exemple : d’ailleurs il semble que l’on ait reçu trop d’argent des donations diverses et qu’on ne sache pas quoi faire du surplus !?)

Car il faut bien plaire à tous ses bobos et spécialistes divers qui compose l’aréopage des pseudos experts inutiles ou fonctionnaires qui ce contre disent en se regardant le nombril et le ministre de la culture qui ni connait rien ou les architectes du patrimoine divers qui ont laissé se dégrader le reste de bien de nos monuments réduit pour certains à l'état de ruine, sans compter ceux qui ne rêvent que de se faire mousser pour être choisi car, ça rapporte en termes de notoriété et financier !

Pour le reste, c'est déjà de trouver des entreprises compétentes efficaces, et couvrir rapidement le trou béant laissé dans le toit pour éviter que l'état de l'édifice ne s'aggrave par l'humidité !

Pauvre FRANCE pays de donneurs de leçons sachant tout, mais qui freine souvent l'action requise sur bien des problèmes !

Jdeclef 29/04/2019 09h19LP

dimanche 28 avril 2019

Les violences verbales ou écrites voire effectives sur le terrain envers les forces de l'ordre assorties de vandalismes divers sont insupportables !


Michel Richard - À quand les appels au meurtre ?

CHRONIQUE. « Suicidez-vous ! » ont scandé certains Gilets jaunes aux policiers. Une injonction inacceptable qui témoigne du climat de haine actuel.

Et maintenant, quoi ? Quoi de plus ? Quoi de pire ? Si le « Suicidez-vous ! » lancé aux policiers n'a heureusement pas eu de suite, passera-t-on, dans un prochain épisode d'un énième samedi, à l'appel au meurtre ? C'est à croire qu'une frange de Gilets jaunes/black blocs ne rêve que de sang. Il leur en faut, le sang de flics, à défaut d'un autre, qui serait tellement meilleur, le sang de l'un des leurs, de préférence Gilet jaune sans histoire, le profil parfait d'un martyr épatant.
Ne nous faisons pas d'illusions. Rien n'arrêtera de longtemps le cérémonial des samedis, sauf peut-être la démission d'Emmanuel Macron, l'une des revendications les plus insensées des Gilets jaunes. Ni l'attentat de Strasbourg, c'est-à-dire le retour du terrorisme qui rend encore plus insupportable la mobilisation massive des forces de l'ordre sur tout le territoire pour d'autres missions, ni l'incendie de Notre-Dame, quelque choc qu'il ait produit sur l'opinion, n'ont rien arrêté. Ce n'est pas de la prestation, jeudi, d'Emmanuel Macron et des mesures qu'il a annoncées qu'il faut attendre un quelconque effet sur l'arrêt du mouvement. Il est affiché depuis le début que rien ne pourra les satisfaire.

Radicalisation

Le problème est que cette persévérance-obstination s'accompagne d'une radicalisation. De semaine en semaine moins nombreux, les manifestants sont chaque fois plus ultras. Ou du moins permettent-ils aux plus violents de s'en donner à cœur joie. Ils leur offrent tout à la fois un paravent et une base de repli. Seraient-ils habités eux-mêmes d'intentions pacifiques, voire bon enfant, ils n'en sont pas moins la condition de tous les débordements.
« Suicidez-vous ! » ont scandé certains aux policiers, « Flics suicidés à moitié pardonnés », ont-ils tagué sur la façade d'une gendarmerie. Pas sûr que l'on ait mesuré l'inacceptable de pareilles injonctions. Des indignations sur les réseaux sociaux, oui, des politiques qui se sont insurgés, oui (certains on ne peut plus timidement avec des pudeurs de violette), mais rien qui ait été à la hauteur. Comme si les abus policiers – il y en a eu, de fait, tous à punir – excusaient tout excès.

Le poison de la haine

A-t-on entendu les condamnations de ces associations, organismes et autres ligues humanistes d'habitude si prompts à dénoncer toute discrimination ? N'en est-ce pas une de s'en prendre aux forces de l'ordre, comme un sous-groupe désigné à une mort souhaitable ? Les tiendrait-on pour inutiles ou l'instrument d'on ne sait quelle dictature ? Dans quel état mental sommes-nous donc, dans quel climat de haine vivons-nous à moins qu'il ne s'agisse d'une apathie généralisée, pour tolérer ces « suicidez-vous ! » comme on tolère un regrettable écart de langage ? Fâcheux, simplement fâcheux…
On peut s'habituer (et encore… plus ou moins) à des manifestations hebdomadaires. Pas se laisser mithridatiser par un poison qui nous détruit. Emmanuel Macron a parlé de « l'interdiction de la haine dans le débat public », comme il a raison, comme on en est loin !
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Mais surtout réduise nos libertés fondamentales simplement de circuler en sécurité dans nos villes, car force indirectement à certains français à ne plus sortir les samedis !

Pour l'instant nos autorités dépassées au début ont renforcé leurs mesures de répressions ou protections comme on veut les appeler pour essayer de protéger ce qui devait l’être, mais cela ne suffit pas, puisque çà perdure !

Sans assez de justice moins laxiste et plus efficace avec des sanctions plus rigides qui feraient réfléchir les contrevenants ou auteurs de tels actes !

Jdeclef 28/04/2019 12h59 LP

Le PSG malgré ses stars du foot s'est fait avoir par un club connu qui l'avait déjà décroché cette coupe de France dans le passé et qui méritait une revanche, car il n'avait rien à perdre !


Coupe de France : Rennes détrône le Paris Saint-Germain !

Au terme de la séance des tirs au but, les Bretons s'imposent (2-2, 6-5 t.a.b.) contre le PSG, et remportent la troisième Coupe de France de leur histoire.


Les Rennais viennent de réaliser un exploit historique  ! Au terme d'un match interminable, les hommes de Julien Stéphan ont remporté la troisième Coupe de France de leur histoire face au Paris Saint-Germain. Si les Parisiens se sont rapidement mis à l'abri grâce à deux buts de Dani Alves (13e) et Neymar (21e) ils se sont fait remonter au score grâce à un but contre son camp de Presnel Kimpembe (40e) et une tête de Mexer (60e). Il faudra attendre les tirs au but pour que Rennes soit titré, 48 ans après son dernier sacre. Avec ce nouveau trophée, les Bretons réalisent une saison unique.

LE RÉSUMÉ. L'exploit rennais

Dès l'entame de la rencontre, c'est le PSG qui se montre le plus conquérant. Neymar Jr alarme tout de suite la défense rennaise. Complètement oubliée au point de penalty, la star brésilienne reprend le ballon du plat du pied, mais sa tentative passe juste à côté (2e). Premier avertissement. Il faudra attendre le quart d'heure de jeu pour que le club de la capitale ouvre les compteurs, grâce à un but 100 % brésilien. Sur une passe tendue de Neymar Jr à l'entrée de la surface, Dani Alves, parfaitement équilibré, réalise une superbe reprise de volée (13e). Quelle justesse dans cette frappe qui ne laisse aucune chance à Koubek, le gardien breton  !
Mais le Paris Saint-Germain en demande encore et ne tardera pas à inquiéter de nouveau le club breton. Sur un parfait décalage de Di Maria côté droit, Kylian Mbappé récupère le ballon et tente sa chance d'une frappe puissante. Néanmoins, le portier rouge et noir, vigilant, s'interpose (15e). Ce n'est qu'à la 20e minute de jeu que Rennes tente sa première frappe (Bensebaini, 20e). Trop peu pour espérer inquiéter l'ogre parisien. Et voilà que Neymar Jr en profite. Sur une offrande d'Angel Di Maria, le Brésilien se retrouve seul face au gardien et réalise un superbe lob (21e). Déjà 2-0 après 20 petites minutes de jeu.
Les Rennais, surclassés, perdent complètement le défi physique et athlétique proposé par le PSG. Et ils sont même à deux doigts de prendre le troisième. Mais l'intervention du défenseur central breton est capitale, pour dégager un centre de Dani Alves devant la ligne de but. Les hommes de Julien Stéphan peuvent souffler. Et, contre toute attente, Rennes parvient à revenir au score. Sur un bon centre de Traoré devant le but d'Alphonse Areola, Kimpembe coupe la trajectoire du ballon et inscrit un but contre son camp. Le défenseur central parisien ne maîtrise pas son geste et, de la jambe, dévie le ballon dans les cages du portier parisien (40e). Les Rennais se relancent
Rapidement, dans cette finale de Coupe de France, les Parisiens ont fait la différence grâce à deux buts de Dani Alves et Neymar, mais avec un but contre son camp de Presnel Kimpembe, les Rennais restent toujours dans le coup.
Au retour des vestiaires, les Rennais dévoilent un tout nouveau visage. Libérés, ils se montrent beaucoup plus dangereux. À l'image d'une frappe surpuissante aux vingt mètres de Benjamin Bourigeaud (58e). Mais le Breton trouve Alphonse Areola sur sa route. Il inquiétera une nouvelle fois la défense parisienne quelques instants plus tard. Sa tentative à bout portant est contrée par Colin Dagba, qui se sacrifie (60e). Mais à force de pousser, Rennes est récompensé. Sur un corner parfaitement tiré, Mexer, défenseur central rennais, coupe le ballon au premier poteau et vient crucifier Alphonse Areola, qui ne peut absolument rien faire (66e). Côté parisien, tout est à refaire.
Les Parisiens n'ont pas encore dit leur dernier mot. Neymar répond d'une frappe qui frôle le poteau de Koubek (69e). Puis, c'est au tour de Kylian Mbappé de tenter sa chance. Bien servi par Dani Alves, sa reprise de volée fuit le cadre (72e). Les tentatives se succèdent, le PSG insiste, mais ne parvient pas à casser le verrou rennais. Incapables de se départager au terme des 90 minutes, les 22 acteurs de la rencontre débutent les prolongations.
Dès l'entame de la prolongation, le PSG cherche à reprendre l'avantage. Neymar Jr accélère et à l'entrée de la surface déclenche une frappe, qui ne parvient pas à surprendre Koubek (92e). Rennes souffre et prend l'eau. Kylian Mbappé, le prodige français, touche même le montant breton (99e) avant que Cavani manque sa reprise de volée dans la surface (99e). Quelques instants plus tard, Neymar Jr tente une frappe lointaine, mais Koubek est vigilant (100e). Puis Cavani fait la différence dans la surface et tire. Mais le portier breton protège parfaitement ses cages (104e). Sur un fil, les Rennais tiennent le match nul. À la pause, rien n'est encore fait.
En deuxième période des prolongations, les Rennais réagissent à l'image d'Hatem Ben Arfa. L'ancien parisien enroule un ballon qui passe juste à côté du montant d'Alphonse Areola (110e). En fin de rencontre, les duels se tendent. Et à la suite d'un terrible tacle non maîtrisé sur Da Silva, Kylian Mbappé écope d'un carton rouge (119e). Il laisse ses coéquipiers à 10. Mais il faudra attendre les tirs au but pour connaître le vainqueur de cette édition 2019.
Si les cinq premiers tirs des deux équipes sont réussis, il faudra attendre la sixième tentative parisienne pour qu'enfin les Rennais soient délivrés. Dernier tireur francilien, Nkunku s'élance face à Koubek. Le milieu du PSG rate totalement son tir qui fuit le cadre. Les Bretons font chuter l'ogre parisien et remportent la troisième Coupe de France de leur histoire. Les hommes de Thomas Tuchel n'ont plus que leurs yeux pour pleurer.

LES BRETONS. Rennes, une saison historique

En remportant la troisième Coupe de France de son histoire grâce à sa victoire contre le PSG (2-2, 6-5 t.a.b.), le Stade rennais s'est encore une fois offert le droit de rêver, en offrant de nouvelles émotions à ses supporters. La suite logique d'une saison déjà historique pour le club après son parcours européen, et une nouvelle occasion de prouver que Rennes est en train de grandir.
Car depuis l'arrivée début décembre de Julien Stéphan aux commandes, le Stade rennais a entamé sa métamorphose. Le 3 décembre 2018, au lendemain d'une lourde défaite de Rennes face au RC Strasbourg au Roazhon Park (1-4), Julien Stéphan est propulsé sur le banc du club après l'éviction de Sabri Lamouchi. Une occasion en or pour cet homme ambitieux qui rêvait d'entrer dans la cour des grands. Et voilà chose faite, avec une saison réussie.

L'ENTRAÎNEUR. Défaite capitale

Thomas Tuchel jouait certainement son avenir ce samedi soir contre Rennes. Car, avec ce nouvel échec, l'Allemand offre au PSG la saison la plus pauvre en trophées depuis de Carlo Ancelotti (2012-2013) qui avait accouché d'un seul titre majeur (Ligue 1). En perdant cette nouvelle coupe, Tuchel n'a pas réussi à conserver l'hégémonie hexagonale du PSG dans cette compétition. Et on le sait, depuis l'arrivée du Qatar, aucun coach n'est à l'abri d'une décision venue de Doha (Kombouaré, Blanc, Emery). Qu'en sera-t-il de son avenir  ?
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Car avoir des vedettes ne suffit pas pour gagner !

Il faut que ses joueurs est un équilibre psychologique sans faille et ne perdent pas leur calme, comme par exemple le jeune prodige MBAPPE qui se fait sortir sur une erreur qu'il ne fallait pas faire et cet autre jeune NKUNKU qui a raté son tir au but hors cadre !

Pour le reste le PSG termine sa saison en demi-teinte, car il avait raté les rendez-vous des grands tournois internationaux et s'est fait claquer la porte au nez à chaque fois !

Le PSG est champion de France, mais il était temps que le championnat se termine car il n'était pas au top dans les derniers matchs, heureusement qu'il avait de l'avance aux points de classement !

Cela ne fait pas de mal au club de la capitale d’apprendre un peu l'humilité, car en sport rien n'est gagné malgré des joueurs stars de 1er plan, il ne faut pas relâcher son effort petite leçon à méditer et en passant aussi par le Qatar comme quoi on n’achète pas tout en sport et ailleurs, ces joueurs sont de hommes avec leur qualité et défaut et quand ils attrapent la grosse tête, cela leur joue de mauvais tours, surtout dans le football professionnel qui ne fonctionne qu’avec l'argent roi !

Jdeclef 28/04/2019 10h56LP

samedi 27 avril 2019

Quand on est femme de président, on peut faire ce que l'on veut ...ça aide !


Brigitte Macron, sa vie d'avant

De Brigitte Macron, épouse de ministre, femme de candidat à l'élection suprême, première dame, beaucoup a déjà été écrit. La journaliste Sylvie Bommel a choisi de tourner le dos à cette narration balisée. « Détective et non confidente », « bienveillante mais obstinée », l'enquêtrice informe le cabinet de Brigitte Macron de son propos, sans toutefois demander à la rencontrer. « Sa communication est strictement encadrée, je n'aurais rien gagné à la questionner. » En revanche, l'auteure s'installe à Amiens, pose sa valise au Touquet, sillonne l'Alsace, parle à ses anciens collègues, rencontre ses voisins, bavarde avec ses cousins, elle lit l'intégralité des archives du Courrier picard, épluche les bottins téléphoniques des différentes localités où Brigitte Trogneux, puis Auzière, a vécu avec son premier époux et leurs trois enfants. Son livre « Il venait d'avoir dix-sept ans » (JC Lattès) précède la conquête de Paris, la victoire présidentielle et les tourments du pouvoir. Bien plus qu'une biographie rafraîchissante de l'épouse du chef de l'Etat, il invite à un voyage pétillant dans la France de la jeunesse de Brigitte Macron, cette province bourgeoise des années 1960, où la religion carillonne, la sexualité effraie, le féminisme balbutie, le travail paie et le commerce prospère. La dernière-née de la fratrie Trogneux grandit dans une maison du quartier d'Henriville, et la blondinette espiègle suit les cours à l'Ecole du Sacré-Cœur. Porter des bottes rouges y est puni d'une heure de retenue. Deux parents aimants et âgés, le club de tennis du Touquet, le tourne-disques, les premières boums, la lecture en cachette de Mademoiselle Age tendre et les premiers flirts dans les ruines du Royal Picardy, un palace abandonné. Sylvie Bommel a également cherché à découvrir « l'homme effacé », André Auzière, que Brigitte épouse le 22 juin 1974 à l'hôtel de ville du Touquet. Brigitte a 21 ans.Trente-trois ans plus tard, c'est de nouveau là qu'elle épouse le brillant et si jeune énarque Emmanuel Macron§
La star de la fratrie Trogneux 
A 5 ans, la voici déjà tante. Dans les repas de famille, on l'assied avec Martine et Nathalie, ses nièces. Très tôt, les repères d'âge ont été brouillés pour la petite Brigitte. Sa sœur aînée, Anne-Marie, a 21 ans quand elle voit le jour. Maryvonne, la troisième de la fratrie, décroche son brevet l'année où sa petite sœur reçoit l'onction du baptême. A 8 ans, quand Brigitte joue avec sa poupée, son frère Jean-Claude berce un vrai bébé, Jean-Alexandre. Et à 15 ans, quand elle est en âge de hurler « I can't get no satisfaction » avec Mick Jagger, ses aînés se souviennent que l'idole de leur jeunesse s'appelait Yves Montand. (…) Spectatrice silencieuse des grands qui l'entourent, Brigitte est aussi leur star. Pas moins de sept personnes, ses parents, ses trois sœurs et ses deux frères, rient à ses facéties quand elle fait le pitre sur sa chaise haute lors des déjeuners dominicaux. « Mais le jour où, au retour d'une soirée un peu arrosée, elle envoie valdinguer sa Mobylette dans le fossé, ils ont été sept aussi pour la gronder », me raconte Jean, qui habitait à côté des Trogneux. Quand, jeune fille, elle s'achète une minijupe vraiment très mini pour aller danser le jerk à une soirée, il y en a toujours un ou une dans la fratrie qui se sent autorisé par le droit d'aînesse à manifester sa désapprobation. Ainsi en va-t-il des petites dernières. Les grandes sœurs, agacées que leur père (Jean a 60 ans quand sa cadette en a 15) fasse preuve de la tolérance dont elles n'ont pas bénéficié au même âge, s'efforcent de rééquilibrer les choses. Les grands frères s'arrogent le droit de jauger les petits amis qu'elle ramène à la maison. Tout cela, bien sûr, avec les meilleures intentions du monde.
La mort de sa sœur 
Dragées blanches pour les mariages, dragées roses pour les naissances des deux premiers petits-enfants, des filles, la vie se décline en couleurs pastel pour Simone et Jean Trogneux. Le 24 février 1960, elle vire violemment au noir. Ce mercredi-là, Maryvonne, leur fille, et Paul, leur gendre, quittent leur domicile dès l'aube pour aller à Paris, où se tient une réunion des coopératives agricoles. Soixante kilomètres plus loin, il est alors 8 h 45 et l'épais brouillard du Nord ne s'est toujours pas dissipé, ils abordent le village d'Orvillers-Sorel. Un semi-remorque venu des Pays-Bas arrive en sens inverse. Pour une raison inconnue, il roule sur la voie de gauche. Le lendemain, la photo de l'accident est en première page du Courrier picard. « Le choc fut effroyable, écrit le journaliste, comme en témoigne l'état de la voiture, dont le moteur a été fracassé et la toiture complètement arrachée par la benne du camion sous laquelle l'auto s'était enfoncée. Continuant sur sa lancée, le poids lourd, dont le chauffeur venait de donner un coup de volant pour reprendre sa droite, alla percuter un platane cependant que la remorque qui lui était attelée catapultait la voiture en arrière. » Pour réchapper d'un tel choc aujourd'hui, il faudrait beaucoup de chance. En 1960, quatorze ans avant l'instauration de la première limitation de vitesse sur les routes à 90 kilomètres par heure (et encore, il s'agissait de limiter la consommation d'essence pour faire face au choc pétrolier, pas de sécurité), treize ans avant que le port de la ceinture ne devienne obligatoire, sans airbags ni matériaux absorbeurs de choc, c'est impossible. Cette année-là, on dénombre 9 994 morts sur les routes de France, trois fois plus qu'actuellement. En pages intérieures, Le Courrier picard confirme le macabre bilan. « Des débris de la voiture, les premières personnes arrivées sur les lieux retirèrent le corps sans vie de Mme Farcy, qui avait encore le bras droit devant les yeux dans un dernier geste de protection. Tué également sur le coup, M. Paul Farcy ne put être dégagé qu'une heure plus tard. » Sur le faire-part, la longue liste des endeuillés démarre par « Nathalie Farcy, leur fille ». Un bébé de 5 mois annonce le décès de ses parents. C'est aussi une petite fille qui n'aurait pas dû rester unique, sa maman était enceinte. Qu'est-ce que Brigitte comprend de tout cela ? Que lui dit-on exactement ? A-t-on même le temps de s'occuper d'elle alors qu'il faut décider qui va élever l'orpheline de quelques mois ? (…) Au moment de l'accident, Brigitte a 6 ans et non pas 8, comme elle l'a indiqué en évoquant ce drame dans le magazine Elle. « Rien d'étonnant, m'explique un pédopsychiatre, s'agissant d'un événement traumatique, la confusion de date est très courante et peut perdurer toute la vie. » Dans la même interview, Brigitte confie : « Cette terreur de la mort, je l'ai toujours connue. Parce que, toute petite, elle est arrivée dans ma vie. Et, quand elle surgit, vous êtes totalement
André Auzière, le premier mari 
Le 22 juin 1974, les deux jeunes gens se marient au Touquet. Les parents d'André, Louis et Renée Auzière, sont un peu perdus. Contrairement aux Trogneux, qui connaissent tout le monde et que tout le monde connaît dans la petite station balnéaire, ils n'ont jamais posé leur drap de bain au bord de la mer du Nord, l'Afrique les a habitués à des eaux plus chaudes. Le maire, Léonce Deprez, qui est un ami et partenaire de tennis du père de la mariée, en prend acte dans son discours : « J'adresse tous mes vœux de bonheur aux mariés. Et je me réjouis tout particulièrement de voir deux familles d'Amiens et de Paris choisir notre ville comme cadre de leur union. Je salue en la jeune épouse la fille du président du tennis club et vice-président de l'Union des propriétaires, résidents et amis du Touquet. » (…) L'acte de mariage précise qu'André est stagiaire hors cadre (statut qui, en jargon bancaire, correspond à cadre débutant) et que sa jeune épouse est étudiante. Un contrat de mariage a été enregistré chez un notaire d'Amiens, une décision sans doute dictée par les parents, mais lesquels ? Est-ce le père d'André, commissaire aux comptes, qui préfère que les choses soient carrées ou bien les Trogneux qui pensent déjà à transmettre à leur fille leur villa touquettoise ? Les témoins, eux aussi, semblent relever d'un choix parental. Du côté du marié, le registre d'état civil porte les signatures de Georges Costes, 66 ans, son oncle maternel, et de Jacques Naudy, un collègue de son père, patron d'un grand cabinet d'expertise comptable. Brigitte, elle, est assistée de ses deux grands frères, Jean-Claude et Jean-Michel. Le premier a une fâcheuse tendance à se prendre pour son père. Il pourrait l'être. André va devoir se trouver une place aux déjeuners dominicaux d'une famille nombreuse où il est le seul non-Picard et non-commerçant. Double challenge. En a-t-il l'étoffe ? « Il était gentil. Très gentil. » « Un garçon charmant. » « Adorable. » « Une crème d'homme. » Si j'avais tracé un bâton sur mon carnet de notes chaque fois que j'ai entendu un de ces qualificatifs à son propos, il ressemblerait à une feuille d'émargement un soir de scrutin électoral. Un ancien élève de Brigitte ajoute : « Je m'entendais bien avec lui. Quand, avec Emmanuel, on débarquait à son domicile pour travailler avec son épouse, il ne faisait jamais la gueule. » Il aurait peut-être dû. Quoi d'autre ? « Grand et mince. » « Intelligent », avec la variante « Très intelligent ». « Discret » (j'avais remarqué). Un ami du couple : « Dans les dîners, il laissait toujours parler sa femme, lui ne disait pas un mot. » « Un homme rigoureux, très droit, toujours prêt à rendre service à un collègue », pour un de ses anciens patrons. Droit, peut-être, mais maladroit, ce qui n'est pas incompatible. Ils sont si nombreux à me l'avoir spontanément raconté, ce jour où André s'est pris les doigts dans la tondeuse à gazon et qu'il a fallu l'emmener aux urgences pour des points de suture que c'est sans doute une des rares fois où il s'est fait remarquer. Les plus critiques parlent d'un homme « un peu taciturne », voire « pas fun du tout ». Une amie de Brigitte synthétise : « Euh, comment vous dire, c'est difficile de s'en souvenir, il était si neutre. Un peu comme de l'eau tiède à côté d'elle, tellement pétillante. » Et là, impossible de ne pas penser à cette phrase de Flaubert à propos de M. Bovary, que Brigitte aime tant citer : « La conversation de Charles était plate comme un trottoir de rue. » Dans les archives du secteur bancaire, André Auzière a laissé encore moins de traces que dans les mémoires. Pas un rapport, pas un colloque, rien qui le fasse exister. Les seuls endroits où j'ai trouvé son nom écrit, ce sont de vieux bottins
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Pour compléter mon précèdent commentaire :

Alors qu'elle en profite, çà ne lui coûte rien, mais fasse preuve d'humilité, cela ne durera pas longtemps, surtout si son mari n'est pas réélu en 2022...

Pour le reste on ne l'a pas forcée à reprendre un travail, c'est que cela lui plait rien d'autre...

A la différence de ceux qui en cherche pour vivre et quand ils en trouvent gagne des clopinettes comme bien « des français de peu » comme dit son mari!

Alors cessons d'en parler cela n'a pas beaucoup d’intérêt sauf pour les médias!

Jdeclef 27/04/2019 12h25LP

Mme MACRON s'ennuie peut-être comme épouse du président ?!


EXCLUSIF. Brigitte Macron va retourner à l'école

L'épouse du président ouvre une école pour les adultes sans diplôme, où elle enseignera le français.

Tout était finement calé. Lundi 15 avril, le président de la République aurait annoncé ses décisions consécutives au grand débat. Mercredi 17 avril, il répondrait aux questions des journalistes et, entre ces deux jours impairs à haute intensité médiatique, il y aurait eu un mardi pair de révolution de palais, celui de la discrète métamorphose de la première dame, subrepticement lancée, car habilement cachée. Tout, donc, était calé jusqu'à ce que lundi à 18 h 50 la charpente de la cathédrale Notre-Dame s'embrase et que la stratégie de communication à trois étages se transforme en fumerolle. L'annonce éclipsée demeure pourtant de taille : Brigitte Macron redevient professeure de français. L'épouse du chef de l'État crée deux écoles dont le financement est assuré par LVMH. Live - ou L'Institut des vocations pour l'emploi - s'installe à Valence (26) et à Clichy-sous-Bois (93), à la lisière du bois de Bondy. Là, une cinquantaine d'élèves prendront place dans un bâtiment, actuellement en travaux, d'une allée industrieuse de cette commune déshéritée de Seine-Saint-Denis. Live, dont Brigitte Macron préside le comité pédagogique, se destine à des adultes âgés de 25 à 30 ans, ayant quitté l'école sans diplôme et n'ayant pas suivi de formation qualifiante ni obtenu d'emploi. Un public de décrocheurs échappant aux politiques d'accompagnement et de réinsertion, « un trou dans la raquette », comme on dit au cabinet de l'aile Madame. Les élèves y seront rémunérés et étudieront notamment l'anglais, les mathématiques ou l'histoire, participant dans le même temps à des ateliers destinés à les aider à formuler un projet professionnel, à se présenter lors d'un entretien. À un rythme non encore défini - un cours toutes les deux semaines ou un cours mensuel -, l'ex-enseignante des lycées jésuites de La Providence, à Amiens, et de Saint-Louis-de-Gonzague, à Paris, leur fera la classe, et, le moins qu'on puisse dire, c'est que la professeure de français à temps très partiel, qui a quitté le tableau noir en 2015, affrontera là un auditoire différent de celui qu'elle aura enchanté durant sa carrière. Son entourage justifie la tutelle budgétaire de LVMH par le fait que le géant du luxe, dont la première dame privilégie les tenues, maîtrise ce type de formation, animant depuis cinq ans un institut des métiers d'excellence où sont dispensées 21 formations à l'artisanat d'art. Pour inventer Live, l'épouse d'Emmanuel Macron s'est également intéressée aux 48 écoles de la Deuxième Chance animées par la Fondation Édith Cresson, où 15 000 jeunes sont formés chaque année, et aux 8 écoles de cuisine du chef Thierry Marx, ouvertes aux jeunes adultes inscrits à Pôle emploi. Cet engagement de Brigitte Macron écorne sa stratégie consistant jusqu'alors à ne privilégier aucune cause, préférant multiplier les soutiens. Une inflexion dans cette seconde partie du quinquennat dont son cabinet euphémise la portée, bien que d'autres minuscules changements confirment que le rôle dévolu à la première dame évolue. Ainsi, sur le site Internet du palais de la République, Brigitte Macron occupe désormais plus de place, et des photos du couple présidentiel y sont même publiées. « Le président regrettait qu'il n'y ait pas plus d'interactions entre les deux communications », commente le cabinet de son épouse. Une litote masquant mal les mois glaciaires que vécurent l'équipe de la première dame et celle du chef de l'État. « Entre Brigitte et les conseillers du président, ça n'a jamais été une love story », confirme un très proche. En deux ans, Brigitte Macron et ses deux conseillers n'auront ainsi déjeuné qu'une fois, l'été dernier, avec l'indispensable Ismaël Emelien. Cette époque est révolue, car le Marcheur de la première heure et 16 autres collaborateurs sont partis ou ont changé d'affectation, offrant à Brigitte Macron le soulagement de compter moins d'ennemis dans la place. D'ailleurs, dans l'interminable processus de recrutement d'un nouveau responsable de la communication élyséenne, la première dame n'est pas inactive, qui reçoit Mayada Boulos, la communicante de Havas, trentenaire aguerrie qui travailla pour Marisol Touraine lorsque celle-ci était ministre des Affaires sociales et de la Santé. « Mais elle n'intervient jamais dans les décisions, elle n'est que la partie d'un immense puzzle, un capteur. Elle est une professeure de transmission, de perception, c'est tout », tempère un conseiller. C'est tout, et c'est beaucoup pour un président qui aura traversé le tsunami des Gilets jaunes, tandis qu'« elle n'a jamais été autant coupée du réel que lui ».
Stade de Reims. Un réel qui, cet hiver, s'est retourné contre elle et ne l'a plus épargnée. Obligée tout à trac d'assumer le week-end de ski à La Mongie, Brigitte Macron en endosse la responsabilité : oui, c'est elle qui avait pris l'initiative de l'organiser, c'était son idée, sa logistique. Elle aurait loué les skis, prévenu les amis et la famille sur place, c'est elle, trois fois elle, qui assume, bat sa coulpe. Le paratonnerre est aimable. Mais ce réel amer s'est surtout salement imposé dans les jours précédant sa participation à la rencontre de football mixte opposant le Variétés Club de France aux Anciens du Stade de Reims. Un match caritatif, dont la recette est reversée à une association rémoise d'aide aux femmes en difficulté. La venue au stade Auguste-Delaune de Brigitte Macron, invitée par Jacques Vendroux, est annoncée début février sur le site Internet du journal local, L'Union, de Reims. Et là, stupeur, en quelques heures déferle un charivari de haine : « Qu'elle reste chez elle pour changer les couches du gamin », « Elle va laisser le dentier sur le micro », « Shootez dedans. » Dans le flot, cette phrase : « A vos fusils, je compte sur vous. LOL. » Aussitôt, Brigitte Macron demande à son avocat parisien, Jean Ennochi, le défenseur de Julie Gayet, de mettre en demeure le journal de supprimer ce commentaire - ce qui fut fait - et dépose plainte contre X pour « provocation publique, non suivie d'effet, à la commission d'un crime ou d'un délit d'atteinte à la personne ». L'auteur de l'appel au meurtre est identifié, il reconnaît avoir écrit cette phrase et comparaît devant le tribunal correctionnel de Reims la veille du match. Le 19 mars, le jeune homme de 23 ans est relaxé, le parquet fait appel. Le lendemain de l'audience, l'épouse du président de la République est à Reims, où tout porte à croire que sa présence suscitera de la colère. Dans un stade accueillant 20 000 personnes, elle arrive avec quarante-cinq minutes d'avance, tenant un point presse sur la pelouse, posant pour de nombreux selfies. Et son équipe constate que tout est calme. À la mi-temps, elle se rend dans les vestiaires, puis revient sur le banc de touche. À la 59e minute, les gradins sont paisibles. À la 88e minute apparaissent une dizaine de Gilets jaunes, et de leurs bancs résonnent les sifflements, huées et quolibets. « Contrairement à ce qui a été rapporté, Brigitte Macron n'a jamais fui le stade, et jusqu'à ce bref incident tout s'est bien passé », assure son cabinet, photos à l'appui. Frappée par la distorsion des narrations journalistiques, l'épouse du président revendique arborer « une distance prophylactique ». Celle à laquelle on évite une épidémie résistante
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Pour le reste, il faut bien s'occuper, car elle n'a pas la vedette, à la différence du président qui fait la une des médias !

Alors, elle veut se rendre utile et qu'on parle d'elle pour redorer indirectement le blason fort écorné de son mari en se rendant utile et puis elle n'a pas eu de mal à trouver un travail quel a déjà exercé...

Mais qu'elle ne fasse pas de politique déguisée ou ne joue pas les donneuses de leçon bobo bien-pensante hypocrite, on en a déjà assez en magasin c'est tout !

Ceci étant il serait bien que l'on cesse de parler d'elle, quelle fasse ce qu'elle veut soit, mais en toute discrétion, elle n'est pas élue et ce n'est que la femme d’un homme, le président de notre république !

Jdeclef 27/04/2019 10h14LP

vendredi 26 avril 2019

Le 17 novembre le président a été pris de court car il n'avait pas mesuré la colère de ce nouveau mouvement de contestation qui a perduré par la suite avec des violences inhabituelles !


Macron : les Gilets jaunes ont-ils été entendus  ?

VIDÉO. Depuis le 17 novembre, plusieurs revendications ont été émises par le mouvement. Quelle réponse leur a donnée le chef de l'État ? Analyse point par point.


E.MACRON n'a pas repris jeudi soir le célèbre « Je vous ai compris » prononcé par le général de Gaulle en 1958. Mais a-t-il écouté et exaucé les vœux des Gilets jaunes ? Dans son discours, il a salué leurs « justes revendications », mais il n'a pas non plus répondu à toutes leurs demandes. On fait le point.
  • Mise en place du RIC : non
La mise en place d'un référendum d'initiative citoyenne (RIC), revendication phare de nombreux Gilets jaunes, « me semble remettre en cause la démocratie représentative », a déclaré Emmanuel Macron, qui a seulement ouvert la porte à des RIC au niveau local. Le chef de l'État a en revanche annoncé une réforme du référendum d'initiative partagée (RIP), actuellement très difficile à mettre en place car il nécessite le soutien de 20 % des parlementaires et 4,5 millions de signatures. Le chef de l'État a proposé d'abaisser ce seuil à « un million de citoyens ».
  • Rétablissement de l'ISF : non
Comme prévu, Emmanuel Macron a fermé la porte au rétablissement immédiat de l'impôt sur la fortune (ISF), remplacé au 1er janvier 2018 par l'impôt sur la fortune immobilière (IFI). « C'est une réforme pour produire, pas un cadeau pour les plus fortunés. Cette partie de la réforme, je juge de mon devoir de la défendre », a souligné Emmanuel Macron. Le chef de l'État a cependant répété que la suppression de l'ISF serait « évaluée en 2020 ». Et, « si elle n'est pas efficace, nous la corrigerons », a-t-il promis.
  • Baisse des impôts : oui
Face à la demande de plus de justice fiscale, le chef de l'État a promis de réduire « significativement » l'impôt sur le revenu dès janvier 2020, à hauteur d'environ 5 milliards d'euros. Bercy a précisé vendredi que près de 15 millions de foyers fiscaux seraient concernés et va proposer que la réduction d'impôt se concentre « essentiellement » sur la première tranche, « celle à 14 % de l'impôt sur le revenu ».
  • Services publics : en partie
Alors que le maintien et le renforcement des services publics figurent au cœur des revendications de nombreux Gilets jaunes, Emmanuel Macron a concédé que l'État doit « cesser la fermeture des services publics » et annoncé qu'il ne voulait plus aucune fermeture « d'hôpitaux ou d'écoles » d'ici à 2022. « Cela ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de réorganisation. Elles sont parfois indispensables », a-t-il toutefois ajouté.
Le chef de l'Etat souhaite aussi déployer « plus de fonctionnaires sur le terrain », assurer l'accès aux services publics à moins de 30 minutes et développer des maisons France Service regroupant les services de l'État. Il s'est également dit prêt à « abandonner », s'il n'est « pas tenable », l'objectif de supprimer 120 000 postes de fonctionnaire d'ici à la fin du quinquennat.
  • Revalorisation des retraites : oui
Le président de la République a annoncé que les retraites « de moins de 2 000 euros » seraient réindexées sur l'inflation en 2020, mesure attendue, mais aussi qu'aucune pension n'augmenterait moins vite que les prix à partir de 2021. Il a par ailleurs souhaité que « la retraite minimale » pour une carrière complète soit portée à 1 000 euros.
  • La reconnaissance du vote blanc : non
« Blanc, c'est l'agrégation des rejets, des refus, c'est trop facile », a fait valoir Emmanuel Macron pour justifier son refus d'instaurer la comptabilisation du vote blanc, revendication récurrente des Gilets jaunes. Le président de la République a également rejeté l'instauration du vote obligatoire, qui existe dans plusieurs pays voisins. « Je ne crois pas qu'on répond à la crise démocratique par la contrainte », a-t-il dit.
  • L'introduction d'une dose de proportionnelle : oui
Dans le cadre de la réforme des institutions, Emmanuel Macron s'est dit favorable à l'introduction d'une dose de 20 % de proportionnelle à l'Assemblée. Il a également souhaité « accroître » cette dose au Sénat. Quant à la réduction du nombre de parlementaires, M. Macron s'est dit prêt à abaisser à 25 % son engagement de 30 %.
  • 80 km/h et TVA sur les produits de première nécessité : non
L'annulation de la baisse de la limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes du réseau secondaire et une TVA à taux zéro sur les produits de première nécessité n'ont pas été évoquées par le chef de l'État jeudi.
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Le 18 décembre par son discours alambiqué habituel, il a lâché un peu de lest à cause peut être des violences dont là encore, il n'avait pas saisi l'importance!

Alors après il a pondu ce grand débat ou peu de français ont pu participer en sa présence mais qui a détendu l'atmosphère avec espoir de donner des réponses aux attentes des français et surtout calmer ces gilets jaunes ?!

Et là, il vient de conclure par un autre grand discours pas toujours compris par ces gilets jaunes et des réponses aux questions posées lors de sa conférence de presse posées par quelques journalistes !

Peu de réponses favorables aux questions posées par ces gilets jaunes ou français lambda ...

Certains dirons que ce grand débat n'a pas servi à grand-chose, ceci étant, nous verrons ce samedi à venir, si les gilets jaunes restant, continuent leurs actions protestataires, car ce ne sont pas la majorité des français qui semblaient avoir du mal à supporter encore cela !

Ceci étant, il ne fallait pas croire au père Noel, puisque cela a perduré si longtemps après, jusqu’à maintenant !

Jdeclef 26/04/2019 16h56