samedi 13 avril 2019

Un ministère « mammouth » qui ne sait même pas appliquer l'ordre dans nos écoles est inutile !


Saint-Denis : « Il me braque et il me tire dessus avec des billes »

TEMOIGNAGE. Alors que le plan violence se fait toujours attendre, une prof de français a été braquée avec un pistolet à billes au collège Elsa Triolet.


Il était environ 15 heures, hier, quand Marie*, 26 ans, s'est retrouvée face à un individu pointant une arme factice sur elle. « Il a crié : 'C'est un attentat !' en pénétrant dans la classe », raconte-t-elle au Point. La jeune prof de français du collège Elsa Triolet (Saint-Denis) a cru, l'espace de quelques secondes, qu'il s'agissait d'une vraie arme. « Il me braque et il me tire dessus avec des billes. J'ai mis ma main devant mon visage pour me protéger. » Son agresseur s'est enfui rapidement. Il a été interpellé une heure plus tard, il s'agirait d'un ancien élève du collège, aujourd'hui déscolarisé. A priori, il n'en voulait pas personnellement à la professeure ni à ses élèves.
Quelques minutes avant l'agression, lui et deux de ses comparses avaient déjà semé le trouble devant la classe de Marie, située au rez-de-chaussée du collège. Alors qu'ils cherchaient à escalader un grillage et à interpeller des élèves de sa classe, l'enseignante leur avait dit de « circuler ». Ils lui avaient alors répondu par des insultes avant de lancer un pavé sur la baie vitrée. La classe était alors agitée et prenait l'incident à la rigolade. « C'est triste à dire, mais on a l'habitude de ce genre d'événements même si ce n'est pas toujours aussi grave… La violence, elle est là tous les jours », avoue Marie, qui a porté plainte ainsi que son chef d'établissement. Dans la même journée, un élève de 6ème avait introduit un Taser dans le collège et un départ de feu avait pris à la cantine.

On se sent un peu abandonné par l'Éducation nationale

Cette agression intervient six mois après celle, filmée, d'une enseignante à Créteil et qui avait déclenché le phénomène #Pasdevague sur les réseaux sociaux. Elle a lieu également dans un contexte de violences à répétition à Saint-Denis. Fin février, un prof d'histoire-géo du collège La Courtille avait été passé à tabac devant l'établissement, le 12 mars, une quinzaine d'élèves s'étaient introduit dans le lycée Paul Eluard avec des battes de base-ball et des marteaux…
Alors que le plan interministériel d'action contre la violence à l'école, prévu pour décembre 2018, se fait toujours attendre, les personnels des établissements du secteur comptent organiser un front commun dès la semaine prochaine pour réclamer plus de moyens humains.
« On se sent un peu abandonné par l'Éducation nationale, soupire Marie, qui était en grève aujourd'hui avec ses collègues. Le rectorat m'a soutenue, mais dans les faits, il n'y a pas de moyens supplémentaires pour nous aider ni pour aider les enfants qui vivent dans une grande misère sociale ». Marie retournera travailler lundi.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Puisque que nos gouvernements et ministres de l'éducation non content de ne pas diffuser un enseignement utile et performant pour les élèves qui en ont besoin a l'image de ces ministres de tous bords qui se succèdent plus incompétents les uns que les autres depuis des décennies qui ne font que de la politique politicienne !

Et cela se dégrade depuis 1968 et maintenant devient préoccupant, car la bonne éducation et le respect d'autrui des adultes et professeurs par une discipline stricte est la seule solution pour que nos enfants depuis la maternelle pour qu'ils ne dérapent pas et ne ratent pas leur entrée dans la vie d'adulte !

Car hélas bien des parents adultes sont de moins en moins capable d'éduquer correctement leurs enfants et devraient être aussi encadrés et remis à niveau pour certains !

Il faut que l'école dès le plus jeune âge redevienne un sanctuaire protégé de l’extérieur ou l'on respecte professeurs  et directeurs des établissements avec rigueur en instituant des règles strictes perdues depuis trente ans et en arrêtant de palabrer inutilement avec ce ministère qui n'arrive même pas à compter ses fonctionnaires tant il en a en en diminuant ceux-ci avec des devoirs de résultats et en rémunérant mieux les professeurs pour leur redonner pour certains l'envie d'éduquer correctement nos jeunes et en se faisant respecter dans leurs classes ou il doivent être les maîtres incontestés !

Jdeclef 13/04/2019 09h03LP

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire