Jean-Louis Georgelin, un général pour veiller sur Notre-Dame
L'exécutif a nommé l'ancien chef d'état-major des armées à la
tête d'une mission spéciale pour veiller à l'avancement des travaux de
Notre-Dame.
Figure symbolique
Un
militaire surveiller la
reconstruction de la cathédrale en cinq ans ? L'espace d'un instant,
l'idée peut paraître saugrenue. Mais, en ce moment de communion et d'unité, il
fallait que le président de la République trouve une figure symbolique à la
hauteur de ce que représente l'édifice emblématique dans l'imaginaire des
Français : le bien commun, inconditionnel, tout entier. Qui mieux, alors,
que l'ancien plus haut gradé de la « Grande Muette » ? Comment
contester l'autorité, les qualités organisationnelles et le sens du dévouement
de celui qui a été pendant près de quatre ans chargé de coordonner les trois
armées (terre, air, marine) au service du pays ? Le bâtisseur de la
défense nationale. L'homme est, de surcroît, particulièrement attaché à la
cathédrale sauvée des flammes. « Jean-Louis est né dans une famille
modeste des Pyrénées, il aime Notre-Dame de Paris comme un provincial
transplanté peut l'aimer », glisse l'un de ses amis. Georgelin, fervent
catholique mais réservé sur sa foi, s'y rendait d'ailleurs souvent pour la
traditionnelle messe du dimanche. Des raisons qui ont sans doute séduit Emmanuel Macron à
l'heure du choix.
Connaisseur du pouvoir au
franc-parler
Formé
à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr à la fin des années 1960 et
engagé dans l'infanterie, le jeune homme part, une fois promu commandant, à
Fort Leavenworth, aux États-Unis,
pour suivre le Command and General Staff College, à l'issue duquel il rejoint
l'École supérieure de guerre de Paris. Dans les années 1990, il devient
tour à tour auditeur au Centre des hautes études militaires (CHEM) et à
l'Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN), est nommé général
adjoint de la 11e division parachutiste et rejoint la force de stabilisation en
ex-Yougoslavie.C'est dans les années 2000 qu'il côtoie profondément l'univers politique. Promu général de corps d'armée en 2002, il est nommé la même année chef de l'état-major particulier du président de la République Jacques Chirac. À l'Élysée, il le conseille notamment dans le dossier ô combien historique de la guerre en Irak, à laquelle la France refusera de participer, et sur la question de modernisation de la force de frappe nucléaire française et de son adaptation à la menace terroriste. Nommé chef d'état-major des armées françaises le 4 octobre 2006, il garde la confiance de Nicolas Sarkozy quand celui-ci arrive au pouvoir, alors que les relations entre les deux hommes ont parfois été tendues lors du quinquennat précédent. Le nouveau locataire de l'Élysée a cependant appris à apprécier le franc-parler et la personnalité haute en couleur – voire « volcanique », selon la journaliste Nathalie Guibert dans son ouvrage Qui c'est le chef – du natif de la Haute-Garonne à la voix grave et portante. Habitué à la pression du politique, fortement apprécié par Nicolas Sarkozy, capable d'instaurer un rapport direct et spontané avec sa hiérarchie…, autant de qualités appréciées par le chef de l'État, et qui l'ont convaincu de choisir l'ancien Cema pour relever l'un des plus grands défis du quinquennat.
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Qui évitera peut-être aussi les
polémiques politiciennes stériles de nos ministres entre autres politiciens
médiocres...
Car les militaires ont des idées
précises des missions qu’on leur confie, le sens de la discipline et la rigueur
et en principe en dehors de la politique politicienne de nos ministres ou de
certains autres fonctionnaires !
E.MACRON
a-t-il fait un bon choix l'avenir le dira, cela changerait en sa faveur
!?
Bonne chance à cet officier supérieur
qui se lance dans un dernier combat de génie civil pas facile !
Jdeclef 17/04/2019 17h16
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