mardi 23 avril 2019

Encore un défi qui engage E.MACRON ne pas seulement changer le nom de l'ENA :


Sébastien Le Fol - Faut-il transformer l'ENA en École de guerre ?

Emmanuel Macron veut rebâtir une « élite de décideurs » sur des bases méritocratiques. L'institution militaire a de quoi l'inspirer.


E.MACRON veut revoir la sélection des hauts cadres de la fonction publique. Il souhaite rebâtir une « élite de décideurs ». Une élite « à l'image de la société », recrutée « sur des bases exclusivement méritocratiques ». L'actuelle ENA sera vraisemblablement transformée. En quoi ? Le modèle de la future institution pourrait être … l'École de guerre. Fondée par Louis XV, celle-ci forme les meilleurs officiers supérieurs des armées françaises, amies et alliées, à « la très belle responsabilité d'être chef ».
Son directeur, le contre-amiral Loïc Finaz, en décrit bien la spécificité : « L'ENA est, pour une partie non négligeable de ses élèves, une école qui parachève leur formation initiale. De son côté, l'École de guerre est, pour les officiers des trois armées et de la gendarmerie, une étape à mi-carrière qui s'inscrit dans un système complet. De leur recrutement initial à l'exercice de leurs plus hautes responsabilités, le cursus de ces officiers est conçu pour sans cesse les former et les sélectionner. Si l'École de guerre tient une place centrale et charnière dans ce processus, elle n'en est qu'un élément. »
On intègre l'école après une première partie de carrière sur le terrain. C'est comme si, au lieu de rejoindre directement les grands corps à la sortie de l'école, les énarques devaient faire leurs preuves durant quinze ans dans l'administration avant de pouvoir candidater aux postes les plus prestigieux. Et pourquoi pas ? Ne reproche-t-on pas à la haute fonction publique sa déconnexion ?

La mère des batailles

Si elle s'inscrit dans un système complet, l'École de guerre, ses enseignements comme sa structuration, pourrait bien inspirer d'autres institutions aux exigences similaires. Les officiers apprennent à « penser autrement », car ils auront à résoudre des problèmes qui n'existent pas encore, martèle Loïc Finaz. Ils doivent appréhender le monde à 360 degrés. Marins, terriens et autres membres de corps d'armée se côtoient durant un an et apprennent à mieux se connaître.
Dans le système des grandes écoles françaises, on recrute à vingt ans des individus pour leurs capacités intellectuelles et non leurs qualités humaines. L'École de guerre insiste beaucoup sur ce facteur-là. Ses élèves se remettent en question, jaugent leur personnalité. À Vaux-le-Vicomte, on leur prodigue des cours de philosophie sur la distinction entre jardins français et anglais. D'un côté, Descartes : la raison est acquise à la naissance. De l'autre, Locke : c'est l'expérience qui nous fait acquérir la raison. « Le bon leader réconcilie Locke et Descartes », soutient Loïc Finaz.
Pourquoi un diplôme obtenu à vingt ans et des poussières conditionnerait toute notre vie ? En s'attaquant à « l'inégalité de destins », le président de la République choisit le bon combat. C'est la mère des batailles. Sur son chemin, qu'il n'oublie pas une autre élite, toujours sous-estimée : cette noblesse de la main issue des filières techniques et professionnelles. Ce sont les charpentiers et les tailleurs de pierre, les nouveaux commandos de bâtisseurs de Notre-Dame de Paris.
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Mais supprimer cette institution désuète qui ne correspond plus au monde actuel qui a changé et ce qui n'est pas fini comme en France et pour les français !

Car la majorité de nos concitoyens ne supporte plus cette catégorie d’apprentis fonctionnaires de haut rang qui deviennent bornés attrapant pour certains la grosse tête jusqu’à ne plus se mettre du tout au niveau du quotidien des français qui devront subir leurs décisions pas toujours de bon sens, car loin des réalités du terrain et des français de toutes régions de nôtres pays !

Le pire étant semble-t-il de les transformer en pseudo monarque absolu par trop de pouvoir et égos démesurés, mais cela ne touche pas seulement ces énarques que beaucoup de français n’aiment pas, car trop loin de leur préoccupations quotidiennes 

Car même ceux qui ne sortent pas de cette institution, mais sortis de grandes écoles diverses de renom sont touchés par les mêmes défauts du aux fonctions de pouvoirs comme les ministres et bien sûr nos chefs de l’état, car ces hautes fonctions change radicalement leur caractère en édulcorant quelque fois leurs intelligences, car ce sont des hommes ou des femmes dont « chasser le naturel revient souvent au galop » est hélas fréquent !

Donc transformer cet ENA n’a plus beaucoup de sens, il y a science politique entre autres, mais surtout le terrain électoral de base plus au fait de la population pour appendre à gouverner un pays et il faudrait enfin changer cette V eme république obsolète qui ne sert qu’à des politiciens médiocres professionnels qui ne se battent que pour leur poste et être réélus !

Jdeclef 23/04/2019 09h19

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