Sébastien Le Fol - Faut-il transformer l'ENA en École de
guerre ?
Emmanuel Macron veut rebâtir une « élite de
décideurs » sur des bases méritocratiques. L'institution militaire a de
quoi l'inspirer.
Son directeur, le contre-amiral Loïc Finaz, en décrit bien la spécificité : « L'ENA est, pour une partie non négligeable de ses élèves, une école qui parachève leur formation initiale. De son côté, l'École de guerre est, pour les officiers des trois armées et de la gendarmerie, une étape à mi-carrière qui s'inscrit dans un système complet. De leur recrutement initial à l'exercice de leurs plus hautes responsabilités, le cursus de ces officiers est conçu pour sans cesse les former et les sélectionner. Si l'École de guerre tient une place centrale et charnière dans ce processus, elle n'en est qu'un élément. »
On intègre l'école après une première partie de carrière sur le terrain. C'est comme si, au lieu de rejoindre directement les grands corps à la sortie de l'école, les énarques devaient faire leurs preuves durant quinze ans dans l'administration avant de pouvoir candidater aux postes les plus prestigieux. Et pourquoi pas ? Ne reproche-t-on pas à la haute fonction publique sa déconnexion ?
La mère des batailles
Si
elle s'inscrit dans un système complet, l'École de guerre, ses enseignements
comme sa structuration, pourrait bien inspirer d'autres institutions aux
exigences similaires. Les officiers apprennent à « penser
autrement », car ils auront à résoudre des problèmes qui n'existent pas
encore, martèle Loïc Finaz. Ils doivent appréhender le monde à 360 degrés.
Marins, terriens et autres membres de corps d'armée se côtoient durant un an et
apprennent à mieux se connaître.Dans le système des grandes écoles françaises, on recrute à vingt ans des individus pour leurs capacités intellectuelles et non leurs qualités humaines. L'École de guerre insiste beaucoup sur ce facteur-là. Ses élèves se remettent en question, jaugent leur personnalité. À Vaux-le-Vicomte, on leur prodigue des cours de philosophie sur la distinction entre jardins français et anglais. D'un côté, Descartes : la raison est acquise à la naissance. De l'autre, Locke : c'est l'expérience qui nous fait acquérir la raison. « Le bon leader réconcilie Locke et Descartes », soutient Loïc Finaz.
Pourquoi un diplôme obtenu à vingt ans et des poussières conditionnerait toute notre vie ? En s'attaquant à « l'inégalité de destins », le président de la République choisit le bon combat. C'est la mère des batailles. Sur son chemin, qu'il n'oublie pas une autre élite, toujours sous-estimée : cette noblesse de la main issue des filières techniques et professionnelles. Ce sont les charpentiers et les tailleurs de pierre, les nouveaux commandos de bâtisseurs de Notre-Dame de Paris.
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Mais supprimer cette
institution désuète qui ne correspond plus au monde actuel qui a changé et ce
qui n'est pas fini comme en France et pour les français !
Car la majorité de nos
concitoyens ne supporte plus cette catégorie d’apprentis fonctionnaires de haut
rang qui deviennent bornés attrapant pour certains la grosse tête jusqu’à ne
plus se mettre du tout au niveau du quotidien des français qui devront subir
leurs décisions pas toujours de bon sens, car loin des réalités du terrain et
des français de toutes régions de nôtres pays !
Le pire étant
semble-t-il de les transformer en pseudo monarque absolu par trop de pouvoir et
égos démesurés, mais cela ne touche pas seulement ces énarques que beaucoup de
français n’aiment pas, car trop loin de leur préoccupations quotidiennes
Car même
ceux qui ne sortent pas de cette institution, mais sortis de grandes écoles
diverses de renom sont touchés par les mêmes défauts du aux fonctions de
pouvoirs comme les ministres et bien sûr nos chefs de l’état, car ces hautes
fonctions change radicalement leur caractère en édulcorant quelque fois leurs
intelligences, car ce sont des hommes ou des femmes dont « chasser le
naturel revient souvent au galop » est hélas fréquent !
Donc transformer cet ENA
n’a plus beaucoup de sens, il y a science politique entre autres, mais surtout
le terrain électoral de base plus au fait de la population pour appendre à
gouverner un pays et il faudrait enfin changer cette V eme république obsolète
qui ne sert qu’à des politiciens médiocres professionnels qui ne se battent que
pour leur poste et être réélus !
Jdeclef 23/04/2019
09h19