vendredi 26 avril 2019

Le 17 novembre le président a été pris de court car il n'avait pas mesuré la colère de ce nouveau mouvement de contestation qui a perduré par la suite avec des violences inhabituelles !


Macron : les Gilets jaunes ont-ils été entendus  ?

VIDÉO. Depuis le 17 novembre, plusieurs revendications ont été émises par le mouvement. Quelle réponse leur a donnée le chef de l'État ? Analyse point par point.


E.MACRON n'a pas repris jeudi soir le célèbre « Je vous ai compris » prononcé par le général de Gaulle en 1958. Mais a-t-il écouté et exaucé les vœux des Gilets jaunes ? Dans son discours, il a salué leurs « justes revendications », mais il n'a pas non plus répondu à toutes leurs demandes. On fait le point.
  • Mise en place du RIC : non
La mise en place d'un référendum d'initiative citoyenne (RIC), revendication phare de nombreux Gilets jaunes, « me semble remettre en cause la démocratie représentative », a déclaré Emmanuel Macron, qui a seulement ouvert la porte à des RIC au niveau local. Le chef de l'État a en revanche annoncé une réforme du référendum d'initiative partagée (RIP), actuellement très difficile à mettre en place car il nécessite le soutien de 20 % des parlementaires et 4,5 millions de signatures. Le chef de l'État a proposé d'abaisser ce seuil à « un million de citoyens ».
  • Rétablissement de l'ISF : non
Comme prévu, Emmanuel Macron a fermé la porte au rétablissement immédiat de l'impôt sur la fortune (ISF), remplacé au 1er janvier 2018 par l'impôt sur la fortune immobilière (IFI). « C'est une réforme pour produire, pas un cadeau pour les plus fortunés. Cette partie de la réforme, je juge de mon devoir de la défendre », a souligné Emmanuel Macron. Le chef de l'État a cependant répété que la suppression de l'ISF serait « évaluée en 2020 ». Et, « si elle n'est pas efficace, nous la corrigerons », a-t-il promis.
  • Baisse des impôts : oui
Face à la demande de plus de justice fiscale, le chef de l'État a promis de réduire « significativement » l'impôt sur le revenu dès janvier 2020, à hauteur d'environ 5 milliards d'euros. Bercy a précisé vendredi que près de 15 millions de foyers fiscaux seraient concernés et va proposer que la réduction d'impôt se concentre « essentiellement » sur la première tranche, « celle à 14 % de l'impôt sur le revenu ».
  • Services publics : en partie
Alors que le maintien et le renforcement des services publics figurent au cœur des revendications de nombreux Gilets jaunes, Emmanuel Macron a concédé que l'État doit « cesser la fermeture des services publics » et annoncé qu'il ne voulait plus aucune fermeture « d'hôpitaux ou d'écoles » d'ici à 2022. « Cela ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de réorganisation. Elles sont parfois indispensables », a-t-il toutefois ajouté.
Le chef de l'Etat souhaite aussi déployer « plus de fonctionnaires sur le terrain », assurer l'accès aux services publics à moins de 30 minutes et développer des maisons France Service regroupant les services de l'État. Il s'est également dit prêt à « abandonner », s'il n'est « pas tenable », l'objectif de supprimer 120 000 postes de fonctionnaire d'ici à la fin du quinquennat.
  • Revalorisation des retraites : oui
Le président de la République a annoncé que les retraites « de moins de 2 000 euros » seraient réindexées sur l'inflation en 2020, mesure attendue, mais aussi qu'aucune pension n'augmenterait moins vite que les prix à partir de 2021. Il a par ailleurs souhaité que « la retraite minimale » pour une carrière complète soit portée à 1 000 euros.
  • La reconnaissance du vote blanc : non
« Blanc, c'est l'agrégation des rejets, des refus, c'est trop facile », a fait valoir Emmanuel Macron pour justifier son refus d'instaurer la comptabilisation du vote blanc, revendication récurrente des Gilets jaunes. Le président de la République a également rejeté l'instauration du vote obligatoire, qui existe dans plusieurs pays voisins. « Je ne crois pas qu'on répond à la crise démocratique par la contrainte », a-t-il dit.
  • L'introduction d'une dose de proportionnelle : oui
Dans le cadre de la réforme des institutions, Emmanuel Macron s'est dit favorable à l'introduction d'une dose de 20 % de proportionnelle à l'Assemblée. Il a également souhaité « accroître » cette dose au Sénat. Quant à la réduction du nombre de parlementaires, M. Macron s'est dit prêt à abaisser à 25 % son engagement de 30 %.
  • 80 km/h et TVA sur les produits de première nécessité : non
L'annulation de la baisse de la limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes du réseau secondaire et une TVA à taux zéro sur les produits de première nécessité n'ont pas été évoquées par le chef de l'État jeudi.
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Le 18 décembre par son discours alambiqué habituel, il a lâché un peu de lest à cause peut être des violences dont là encore, il n'avait pas saisi l'importance!

Alors après il a pondu ce grand débat ou peu de français ont pu participer en sa présence mais qui a détendu l'atmosphère avec espoir de donner des réponses aux attentes des français et surtout calmer ces gilets jaunes ?!

Et là, il vient de conclure par un autre grand discours pas toujours compris par ces gilets jaunes et des réponses aux questions posées lors de sa conférence de presse posées par quelques journalistes !

Peu de réponses favorables aux questions posées par ces gilets jaunes ou français lambda ...

Certains dirons que ce grand débat n'a pas servi à grand-chose, ceci étant, nous verrons ce samedi à venir, si les gilets jaunes restant, continuent leurs actions protestataires, car ce ne sont pas la majorité des français qui semblaient avoir du mal à supporter encore cela !

Ceci étant, il ne fallait pas croire au père Noel, puisque cela a perduré si longtemps après, jusqu’à maintenant !

Jdeclef 26/04/2019 16h56

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