Notre-Dame : on fumait allègrement sur les toits !
Une semaine après le drame, « Le Canard enchaîné »
révèle plusieurs manquements aux règles élémentaires de prudence sur le
chantier de rénovation.
L'entreprise Le Bras Frères, qui montait l'échafaudage autour de la flèche de Notre-Dame, a reconnu et « regretté » que certains de ses compagnons se soient « affranchis » de l'interdiction de fumer sur ce chantier, mais a « exclu » tout lien avec l'incendie de la cathédrale, dans une déclaration à l'AFP. « Effectivement, il y a des compagnons qui, de temps en temps, se sont affranchis de cette interdiction et on le regrette », a déclaré le porte-parole de l'entreprise, Marc Eskenazi, assurant toutefois qu'« en aucun cas un mégot mal éteint ne peut être à l'origine de l'incendie de Notre-Dame de Paris ».
On apprend qu'il y avait également trois petites cloches au-dessus de la clé de voûte du transept, qui sonnaient parfois pendant la messe. « En 2007, elles ont été électrifiées sans que l'on sache qui a pu autoriser une telle imprudence, explique le journal. Une vidéo de 2015 montre ce carillon relié à des câbles trônant au beau milieu de la poussière et des poutres. »
35 minutes pour appeler les
pompiers
Dernier
point soulevé, celui du retard dans l'appel des secours. L'alarme a en effet
retenti à 18 h 16 au PC sécurité, détectant une anomalie dans les
combles. Mais le personnel envoyé n'a rien découvert, l'endroit où il cherchait
n'était pas le bon… « Ils accusent aujourd'hui l'employé du PC sécurité
(de la société Elitys) de leur avoir fourni des infos erronées. Ce que
démentent, furax, les patrons d'Elitys, contactés par Le Canard. » Résultat : beaucoup
de temps perdu, le feu se propage, il ne sera localisé précisément qu'entre
18 h 40 et 18 h 50, soit 35 minutes après la
première alerte. Les pompiers, enfin avertis, se précipitent et vont faire
l'impossible pour sauver le sanctuaire.La brigade criminelle privilégie toujours la piste accidentelle, notamment celle du court-circuit. Une cinquantaine d'enquêteurs sont mobilisés depuis le drame pour reconstituer le déroulement de l'incendie et établir les causes et les responsabilités. En attendant, les parties les plus sensibles de la cathédrale ont été sécurisées, comme les pignons qui se dressent aujourd'hui isolés dans le ciel de la capitale. Un bâchage est également en cours pour protéger l'intérieur des intempéries, avant la mise en place d'un grand échafaudage-parapluie au-dessus de la structure.
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Étonnant et préoccupant,
alors que l’on interdit de fumer dans les lieux publics et bureaux par exemple ?!
Si l’on se base sur les
informations parcellaires que l’on a glanées sur la société chargée des travaux
de restauration ?!
Il semble que la
sécurité du chantier n’était pas optimum et si on parle d’ouvriers fumants sur le
site, c’est que cela s’est vu, ou que l’on a peut-être retrouvé des mégots sur le
chantier et étant donné que ce type de début d’incendie avait déjà eu lieu récemment
sur un précédent chantier de restauration géré par cette même société, pourquoi
ne l’a-t-on pas renvoyée ?!
Il serait utile que nos
autorités en charge administrative de cette restauration de la cathédrale porte
plainte envers cette société qu’on dit spécialisée pour manquement au principe
de sécurité élémentaire, voire non respectée sur ce type de chantier sensible !
Une enquêté de pointe
semple obligatoire de la police scientifique et des pompiers pour déterminer
les responsabilités en cessant les polémiques ou bla-bla habituel
gouvernementaux !
Plutôt que d’entendre
ce ministre de la culture qui n’y connait rien minimiser l’ampleur des dégâts
causés par peut être une imprudence inqualifiable, si c’est cas !
Jdeclef 24/04/2019
13h16LP