mercredi 17 avril 2019

Le titre MACRON est peut-être réaliste qui « tente sa mue » car la politique n’est pas loin !


Incendie à Notre-Dame : Macron tente sa mue

VIDÉO. Et si ce terrible incendie avait emporté avec lui le président déconnecté et la première partie ratée du quinquennat ? C'est en tout cas le message qu'il espère faire passer.


C'est la réaction d'un homme qui a assisté à un « spectacle » – le mot semble inapproprié – « bouleversant ». Quand Emmanuel Macron est entré dans la cathédrale en flammes lundi soir, il a été saisi, étourdi par le drame. L'horreur, comme ont dit tant de Parisiens, de Français, « le monde entier ». Quoi d'autre que son trouble, sinon, pour expliquer que cette fois il ait semblé si… sincère ? « L'incendie de Notre-Dame de Paris a profondément atteint dans leur esprit et dans leur cœur » les Français, dont il fait à l'évidence partie.
Alors ce mardi soir, il n'a pas contraint ces derniers à l'écouter pendant de longues minutes ni de longues heures. L'allocution fut brève, ramassée, sobre aussi, comme si le président soudain s'était assagi. Une exclamation juste. L'affaire Benalla a bouleversé son deuxième été, la crise des Gilets jaunes a chamboulé les ronds-points, ses réformes, son autorité et la France, les départs successifs de ministres, de conseillers, ont dessiné sa solitude… Et si Notre-Dame en flammes était sa première épreuve ? Celle qui recouvre celui qui la vit du voile de gravité nécessaire à l'exercice du pouvoir ?

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Prise de conscience

Entre ses lèvres aujourd'hui, point de novlangue, de « territoires », de « mobilité », de « disruption », même pas de grand débat, mais des mots simples. Une pensée pour les pompiers qu'il a vus se démener pour arrêter les flammes « en prenant les risques les plus extrêmes », un mot sur notre histoire au cours de laquelle « des villes, des ports et des églises ont brûlé ou ont été détruites », et enfin ce message universel dont il a longtemps rêvé : « Notre patrimoine matériel et spirituel est vivant, et pour cette raison il est fragile, nous ne devons pas l'oublier. C'est à nous les Françaises et les Français d'aujourd'hui qu'il revient d'assurer cette grande continuité qui fait la nation française. » Notre-Dame qui brûle, c'est une prise de conscience collective, le président l'a compris parce que pour une fois il l'a senti. C'est l'histoire, le patrimoine qui rejaillissent « dans les esprits et dans les cœurs ».

Lui qui, dans les colonnes du Point, regrettait deux mois après son élection que nous nous soyons « résignés à une vie démocratique sans sel », lui qui prévenait : « Nous sommes en train de payer le prix de cette bêtise collective qui consiste à croire en la fin de l'histoire, alors qu'elle nous revient au contraire en plein visage », paraît tout à coup retrouver espoir. « Nous devons redevenir un pays fier. Il faut expliquer qu'il y a des héros en France, des génies et des gens qui s'engagent au quotidien. Et, au-delà, que chacun peut trouver une juste place dans notre société », nous disait-il encore en août 2017. Au fond, c'est cela que permet le drame.
Lundi soir, des « héros », les pompiers, ont émergé, sans ambigüité. Universels. Des « gens qui s'engagent aussi » et qu'Emmanuel Macron désigne quand il évoque « ces Parisiens qui se sont réconfortés, ces étrangers (qui ont) pleuré, ces journalistes qui ont écrit, ces écrivains qui ont rêvé, ces photographes qui ont montré au monde ces images terribles ». Et avec eux l'assurance que la vie démocratique n'est pas forcément la vie politique. Et que la France est avant tout « un peuple de bâtisseurs ». Réconfortant. Pour tout le monde.
Pour le garder en mémoire, il avance ses préconisations, attendues, faciles, diront les mauvaises langues : « Ne nous laissons pas prendre au piège de la hâte. » Point d'annonce sur la sortie du grand débat, point d'histoire de suppression de l'ENA et autres niches fiscales. L'heure est à la distance. « Je crois très profondément que nous pouvons changer cette catastrophe en occasion (...) de retrouver le fil de notre projet national. » Pour combien de temps ?
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C’est vrai que cet événement grave qui touche les français de tout bords croyant ou non croyant :

Semble aider indirectement le président toujours aussi beau parleur, comme l’a montré son discours convenu, et semble occulter les tentions ou manifestations multiples qui se déroule depuis des mois...

D’où la mise de coté les annonces qu’il devait faire, suite à la fin du grand débat qu’il remet pour l’instant à une date ultérieure, en touchant la corde sensible de nos concitoyens ne lui reprochons pas, car s’il ne l’avait pas fait aurait été une erreur, c’est en fait intelligent et surtout logique...

L’émotion ressentie par le peuple a toujours été bénéfique pour nos dirigeants, même si ceux-là n’y étaient pour rien !

On devrait s’en rendre compte notamment le 20 avril lors de cette ultime grande manifestation prévue des gilets jaunes qui supposons le n’aura surement pas lieu...

Par contre espérons que cela n’occultera pas les décisions qu’il devait prendre et n’effacera pas sa 1ere partie de quinquennat médiocre raté, car les français après ce choc émotionnel se le rappellerons, espérons-le !

Jdeclef 17/04/2019 11h28LP

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