vendredi 26 avril 2019

Beaucoup de « non » très peu de « oui » aux demandes des français de la part du président de la république...


Ce qu'a annoncé Emmanuel Macron en conférence de presse

Baisse de l'impôt sur le revenu, réindexation des retraites, allongement du temps de travail : voici les grandes lignes de ce qu'a annoncé le chef de l'État.

Ce jeudi, le chef de l'État a pris place face à plusieurs centaines de journalistes dans la salle des fêtes de l'Élysée. Au cours d'un long discours suivi d'une séance de questions, Emmanuel Macron a dévoilé les enseignements tirés du grand débat qu'il avait lancé le 15 janvier. « Aujourd'hui, l'ordre public doit revenir, a-t-il annoncé. Mais je ne veux pas que les dérives de quelques-uns occupent les justes revendications des autres. » Le président de la République a annoncé regretter d'avoir «  donné le sentiment d'être dur, parfois injuste avec les Français  ». «  L'impatience, l'exigence que j'ai avec moi-même, que j'ai avec les membres du gouvernement, je l'ai un peu eue avec les Français. Le sentiment que j'ai donné, c'était une forme d'injonction permanente, d'être dur, parfois injuste. Ça, je le regrette. D'abord parce que ce n'est pas ce que je suis profondément et parce que je pense que ça n'a pas aidé à la cause  » a-t-il ajouté. S'est ensuivie une série d'annonces parfois encore floues et dont les contours ont été dessinés plus précisément en deuxième partie de conférence.
  • Baisse «  significative  » de l'impôt sur le revenu. Emmanuel Macron a clamé son intention de réduire «  significativement  » l'impôt sur le revenu, à hauteur de 5 milliards d'euros. «  Il me semble que la meilleure orientation pour répondre aux besoins de justice fiscale n'est pas d'augmenter les impôts de tel ou tel, mais plutôt de baisser les impôts pour un maximum de nos concitoyens, en particulier pour celles et ceux qui travaillent  », a-t-il affirmé, en se référant spécifiquement aux classes moyennes. Emmanuel Macron a également défendu la suppression de l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) dès le début de son quinquennat, une mesure souvent critiquée lors du grand débat et lors des manifestations des Gilets jaunes. Lire sur le sujet Politique économique : Emmanuel Macron met de l'eau dans son vin
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  • Travailler plus longtemps pour payer moins d'impôts. Afin de financer la baisse d'impôt, Emmanuel Macron a confirmé vouloir supprimer «  certaines niches fiscales pour les entreprises  », tout en affirmant «  la nécessité de travailler davantage  » et «  des réductions de notre dépense publique  », a-t-il ajouté. Le président de la République a précisé qu'il n'envisageait pas de supprimer un jour férié supplémentaire pour financer cette baisse d'impôts. Il a aussi ajouté qu'il ne comptait pas revenir sur l'âge légal de départ à la retraite, privilégiant la piste menant à l'allongement de la durée de cotisation. Lire sur le sujet Quel est le vrai temps de travail des Français ?
  • Réindexation des retraites. Le président de la République a annoncé que les retraites «  de moins de 2 000 euros  » seront réindexées sur l'inflation en 2020, mesure attendue, mais aussi qu'aucune pension n'augmentera moins vite que les prix à partir de 2021. Emmanuel Macron a par ailleurs souhaité que «  la retraite minimale  » pour une carrière complète soit portée à 1 000 euros, un montant selon lui «  significativement supérieur  » au minimum vieillesse qu'il a promis de relever à 900 euros l'an prochain. Lire sur le sujet Retraites – l'âge légal de départ : un faux débat  ?
  • Un référendum à l'iniative du peuple amélioré. Emmanuel Macron a plaidé pour faciliter la mise en œuvre d'un référendum à l'initiative du peuple, en proposant d'abaisser à 1 million le nombre de signatures nécessaires pour saisir le Parlement. Cette mesure figurerait dans la réforme constitutionnelle que le chef de l'État veut voir revenir au Parlement «  à l'été  ». Mais il a aussi écarté le «  référendum d'initiative citoyenne  » voulu par des Gilets jaunes. Dans le cadre de la réforme des institutions, Emmanuel Macron s'est dit aussi favorable à l'introduction d'une dose de 20 % de proportionnelle à l'Assemblée. Il a également souhaité «  accroître  » cette dose au Sénat. Quant à la réduction du nombre de parlementaires, Emmanuel Macron s'est dit prêt à abaisser à 25 % son engagement de 30 %.
  • « Un nouvel acte de décentralisation  ». Le président a annoncé «  un nouvel acte de décentralisation  » dans les territoires, qui devra aboutir «  au premier trimestre 2020  ». Cette nouvelle décentralisation doit être «  adaptée à chaque territoire  » et porter «  sur la politique de la vie quotidienne  » comme «  le logement, le transport, la transition écologique pour garantir des décisions prises au plus près du terrain  », a-t-il ajouté.
  • Une réforme de l'administration Confirmant son intention de «  supprimer l'ENA  », Emmanuel Macron a annoncé qu'il souhaitait mettre fin aux systèmes des «  grands corps  » de la haute fonction publique, dont les membres sont actuellement selon lui «  garantis d'une protection à vie  ». Dans le même temps, Édouard Philippe présentera en mai «  une profonde réforme de l'administration  » destinée à déployer «  plus de fonctionnaires sur le terrain  » tout en supprimant des postes «  en administration centrale  ». Déplorant qu'il n'y ait «  plus assez de monde sur le terrain  » pour «  apporter des solutions  », le chef de l'État a notamment annoncé la création dans «  chaque canton  », d'ici à «  la fin du quinquennat  », d'un «  endroit où l'on puisse trouver une solution aux problèmes  », baptisé «  France services  ». Dans ce cadre, le président s'est dit prêt à «  abandonner  » l'objectif de 120 000 suppressions de postes de fonctionnaires qu'il avait fixé «  si ce n'est pas tenable  », demandant au gouvernement de lui «  donner son analyse d'ici l'été  ».
  • Maintenir le cap des réformes. Après la crise des Gilets jaunes et le grand débat qui a suivi, le chef de l'État a dit penser «  très profondément que les orientations prises durant ces deux premières années, à bien des égards, ont été justes  ». «  Les transformations en cours et les transformations indispensables à faire dans notre pays ne doivent pas être arrêtées, parce qu'elles répondent profondément à l'aspiration de nos concitoyens  », a-t-il insisté.
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Un discours trop long et alambiqué comme à son habitude bien tourné, mais rempli de flou qui n’a surement pas été totalement compris par beaucoup de français lambda « de peu » comme il s’est plu à le dire...

Et notamment pour les gilets jaunes !

Pour son comportement et caractère rien de nouveau exemple : Emmanuel Macron « ne regrette pas d'avoir embauché » Alexandre Benalla, mais déplore "des fautes très graves"

Pour le reste a peu près rien de nouveau malgré ses choix rigides dans la lignée de nos présidents de la république se prenant pour des pseudo monarques absolus !

D’ailleurs n’a-t-il pas dit qu’un président de la république n’était pas là pour plaire là il s’y emploie de toutes les façons, et a le même défaut que ses prédécesseurs un égo démesuré dû à cette fonction qui leur donne trop de pouvoir dans cette V eme république obsolète dont la démocratie est érodée au fur et à mesure par ces chefs de l’état depuis trente ans !

Les français voulaient du changement depuis trente ans et croyaient avec ce jeune président l’obtenir, c’est encore un échec de plus, et surtout que maintenant n’a vraiment plus d’opposition solide en face de lui !

Il a confirmé que sa réélection ne l’importait pas (tout au moins c’est ce qu’il dit)
De toute façon si une élection présidentielle avait lieu en ce moment qui serait capable de prendre en charge notre pays personne dans l’ancienne classe politique ni dans la nouvelle actuelle en place

Et ce n’est pas avec la future réforme constitutionnelle, seul changement utile par la diminution de nos élus, voire une dose de proportionnelle qui changera la politique du président !

Car les français versatiles votent toujours aussi mal ne pensant qu’à eux-mêmes et au chacun pour soi au lieu de s’unir efficacement pour obtenir ce qu’ils veulent et nos élus politiciens professionnels et leurs partis s’emploient à les diviser depuis des décennies pour garder leur place !

Jdeclef 26/04/2019 09h31LP

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