- Notre-Dame : le président jupitérien
redescend-il ?
CHRONIQUE. L'incendie a obligé Macron à revoir comment sortir
du grand débat. Et peut-être à comprendre, enfin, l'importance des corps
intermédiaires.
Dans l'allocution qui devait être diffusée lundi 15 avril, le chef de l'État avait certes pris soin de cocher toutes les cases : pouvoir d'achat (réindexation des petites retraites, pérennisation de la prime défiscalisée de fin d'année…), fiscalité (baisse de l'impôt sur le revenu pour les classes moyennes, abandon de la taxe carbone), vie quotidienne (service public de la pension alimentaire), territoires (moratoire sur les fermetures d'écoles et d'hôpitaux jusqu'en 2022), démocratie participative (référendum d'initiative citoyenne au niveau local)… Sans oublier le symbolique qui ne coûte pas cher (suppression de l'ENA).
Pas
d'effet « waouh »
On
était loin, cependant, de l'effet « waouh » promis par quelques-uns
de ses porte-parole. Ni « table renversée » ni « blast ».
Peu de précisions, par ailleurs, sur le détail de ces mesures. Une baisse de
l'IR : pour qui précisément ? Des suppressions de niches
fiscales : lesquelles ? Une baisse des dépenses publiques : dans
quels domaines ? Un financement fondé sur un allongement de la durée du
travail : comment ? Fin des 35 heures ? Report de
l'âge légal de la retraite ? Suppression d'un ou deux jours fériés ?
On imagine que les réponses auraient pu être fournies à l'occasion de la
conférence de presse prévue deux jours plus tard et elle aussi annulée.Mais si, au fond, la surprise du chef était ailleurs ? Non pas dans les mesures elles-mêmes, mais dans un nouveau mode de gouvernance ? Avec à la clé, on peut toujours rêver, un retour au premier plan des corps intermédiaires ?
Grande conférence sociale
Première
surprise : Emmanuel Macron voulait en passer par une conférence de presse.
Non pas répondre aux questions de deux ou trois journalistes triés sur le
volet, mais de 100, 200 ou plus. Une vraie prise de risque. Deuxième
surprise : pour réfléchir à la transition écologique, le chef de l'État
souhaitait créer une « convention », composée de « 300 citoyens
tirés au sort ». Troisième surprise, de taille celle-là : certains de
ses proches laissent entendre depuis quelques jours que le président de la
République envisagerait de convoquer une grande conférence sociale qui se
réunirait jusqu'à l'été, reprenant ainsi l'idée du leader de la CFDT, Laurent Berger, formulée
dès le 17 novembre 2018. Elle aurait pour mission de définir, avec
les partenaires sociaux, comment engager la transition écologique, comment
soutenir socialement les ménages les plus modestes et comment lutter
efficacement contre la précarité. La fin du monde et la fin du mois
« en même temps ».
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Si cet événement fait divers que l'on
peut considérer comme historique que cet incendie de la Cathédrale NOTRE DAME
DE PARIS monument ancestral religieux mais pas seulement, car représentant
notre histoire ancienne de FRANCE :
Si cela lui donne un peu d'humilité et
permet à ce jeune président de mieux connaitre les français qui se sont uni
pour sauver leur cathédrale historique de Paris symbole de notre pays qui a traversé
les siècles !
Et lui montrer qu'il cesse de se croire
un monarque roi sans couronne et se rapproche enfin du peuple lambda de son
pays qui existe et vit difficilement le temps présent se sentant oublié par une
caste de bobo bienpensant mais hypocrite dont il fait partie !
Mais surtout qu'il cesse de se croire
indispensable comme bien de nos présidents passés hélas, car cette dame de
pierre est, elle immortelle et a échappée à la destruction par le feu, car lui
ne fera que passer !
Jdeclef 20/04/2019 11h40LP
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