Jours fériés, 35 heures : la moitié des
Français ne veulent pas « travailler plus »
Selon un sondage Ifop pour le « JDD », la
proposition envisagée par Emmanuel Macron est rejetée, mais avec d'importantes
disparités selon les profils.
Tandis que 75 % des personnes proches de LREM et même 84 % des répondants proches des Républicains (LR) sont d'accord avec l'idée de travailler plus, 62 % des sympathisants du PS, 65 % de ceux de La France insoumise et 67 % de ceux du Rassemblement national y sont opposés.
Les disparités sont importantes également selon l'âge des répondants. En dessous de 35 ans, 56 % sont opposés à l'idée de travailler plus, une proportion sensiblement la même que dans la population de 35 ans et plus (53 % contre). Mais les différences s'accentuent au sein de ce deuxième sous-groupe : parmi les 50-64 ans, l'opposition à l'idée de travailler plus grimpe à 65 %, tandis qu'à l'inverse, parmi les 65 ans et plus, 67 % des personnes interrogées sont pour. Alors que 55 % des artisans et commerçants sont favorables au fait de travailler plus, le taux tombe à 29 % chez les ouvriers. Les dirigeants d'entreprise approuvent l'idée à 61 %, mais ils ne sont que 39 % parmi les salariés du privé, 35 % parmi ceux du public et 26 % parmi les chômeurs.
Abandon
des 35 heures ou suppression de jours fériés
À la question de savoir, dans le cas où les
Français seraient amenés à travailler plus, par quelles mesures cela passerait
selon eux, les sondés citent en premier lieu le fait de travailler plus dans la
semaine par l'abandon des 35 heures (41 %). Sur un total de
100 % viennent ensuite l'augmentation des années de cotisation pour
bénéficier d'une retraite à taux plein (25 %) et la suppression d'un ou de
plusieurs jours fériés dans l'année (14 %), tandis que 20 % ne
privilégient aucune de ces solutions.Interrogée par l'hebdomadaire sur le sujet, la députée LREM Aurore Bergé défend la proposition de son parti d'une « nouvelle journée de solidarité pour financer la prise en charge de la dépendance et du grand âge », se disant « persuadée que les Français sont d'accord pour travailler plus si on explique que 100 % des recettes de la journée de solidarité sont consacrées à la baisse de leurs impôts ou au financement des Ehpad ».
Quant à Yves Veyrier, secrétaire général de FO, il estime dans les colonnes du JDD que rouvrir le débat sur les 35 heures serait « le retour des vieilles lunes » à l'heure où « nous avons 9 % de taux de chômage », et rejette la suppression d'un jour férié qui consiste à « penser qu'on doit travailler plus gratuitement pour participer au financement de la solidarité ».
Quant à la concertation sur les retraites, que FO vient de quitter, elle est « faussée », selon lui. « Nous ne serons pas caution de décisions prises dans notre dos », avertit M. Veyrier : « S'il faut appeler à la grève, nous sommes prêts à nous mobiliser. »
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Mais travailler plus pour gagner plus comme disait N. SARKOZY peut être,
car on ne peut plus avec un pays mal géré, panier percé du fait de la mauvaise
utilisation mal répartie des impôts et taxes qui ne cesse d'augmenter
spécialité française, on arrive à un point de non-retour !
Je me souviens quand j'étais jeune, il y a longtemps que l'on travaillait
40 heures, voir plus par semaines, c'était mon cas et on partait en retraite à
65 ans, pourtant l'espérance de vie était plus courte que maintenant et on l'admettait
çà, sans penser particulièrement aux congés et loisirs devenus une obsession !
La société de consommation et l'argent roi nous ramènent à la réalité,
d'ailleurs pourquoi les retraités pourtant calmes protestent maintenant parce
qu'on leur rogne leurs pensions !?
Mais les français qui n'ont jamais su voter, si ce n'est que penser à eux-mêmes
individuellement au chacun pour soi plutôt que collectivement et ont été
leurrer par ces politiciens que nous avons élus !
Un certain président Mitterrand a lancé cela, ce qui n'a duré que comme
un feu de paille et nos concitoyens l'on même réélu, alors qu'ils ne se
plaignent pas !
Par notamment la baisse de l’âge de la retraite à 60 ans et dans la
foulée au 35 heures, alors revenir en arrière bien que beaucoup n'ont pas connu
le passé et avant 1968 débuts de cette liberté à tout va, mais mal maîtrisée qui
nous amène au présent avec un nouveau président réformateur qui croyait
enfoncer une porte ouverte qui vient de lui revenir dans la figure, après de
multiples manifestations de mécontentement pour en arriver aux gilets jaunes et
ça continue !
Jdeclef 22/04/2019 09h59 LP