samedi 30 novembre 2019

Les verts ces pseudo écolos politique sont incurables !


À EELV, les têtes changent mais les désaccords persistent

Les écologistes désignent samedi leur nouveau secrétaire national avant de se lancer dans les municipales. Mais l'unité est loin d'être acquise...


Sur le bureau de Yannick Jadot, un document. Quelques pages mais une ribambelle de noms de moyennes et grandes villes françaises où Europe Écologie-Les Verts nourrit quelques ambitions. Grenoble évidemment, mais aussi Nantes, Rennes, Besançon, Strasbourg, Brest. Et pourquoi pas Paris, Lyon et Bordeaux où les écologistes s'imaginent en trouble-fêtes. « Si on gagne dans ces villes, c'est jackpot, mais en arrivant deuxième ou troisième, on tient un rôle de faiseurs de rois. C'est aussi une forme de victoire », analyse-t-on autour de Yannick Jadot. Signe de la confiance qui règne à EELV, les sondages qui pleuvent dans la presse. Hilare, un cacique d'EELV admet : « On n'a plus d'argent pour commander ce genre de sondage, mais les autres partis politiques le font pour nous. Et dans tous les cas ou presque, on est sur le podium. Merci à eux ! » Tout irait bien mieux chez les écologistes si le nuage des guerres fratricides ne flottait pas au-dessus de leurs têtes. Ces mêmes vieilles disputes qui, des années durant, ont miné le parti et qui refont surface pour le dernier jour de leur congrès, qui a lieu ce samedi et où ils doivent désigner leur nouveau secrétaire national et son équipe.
Le 16 novembre dernier, lors du premier tour du vote, la motion portée par le duo Julien Bayou et Sandra Regol est largement arrivée en tête (42,9 %). Depuis, les deux porte-parole n'ont eu de cesse d'appeler à l'union avec les trois autres candidats défaits autour d'un « texte de synthèse ». Une manière de s'éviter un deuxième tour et de tuer dans l'œuf d'éventuelles divisions. Car leur position de force est loin d'être confortable. L'ex-députée Eva Sas (26,2 %), soutenue par plusieurs proches de Yannick Jadot, le secrétaire national adjoint Alain Coulombel (21,6 %) – porté par le théoricien de l'effondrement Yves Cochet – et Philippe Stanisière (8,5 %) ont eux aussi rédigé un texte commun. Une coalition à trois afin de négocier de meilleurs postes dans la future direction d'Europe Écologie-Les Verts.
« Il faudra s'entraider ou s'entretuer » : interview apocalyptique avec Yves Cochet

Souffler le chaud et le froid

Yannick Jadot, qui n'a soutenu aucune motion officiellement, n'a guère l'intention de se mêler aux petites luttes internes, mais pourrait y laisser des plumes. La « ligne Bayou » est loin d'être compatible avec les envies à peine cachées du clan Jadot de s'ouvrir à un électorat plus modéré, en s'inspirant de ce qu'ont pu faire les Grünen outre-Rhin. « Qui a voté pour nous aux européennes ? L'électorat de gauche d'Emmanuel Macron de 2017. Il faut consolider cette base et ne pas trop fricoter avec la gauche de la gauche », souffle un proche du patron d'EELV. En attendant de clarifier cette feuille de route modérée au sein même du parti, Yannick Jadot souffle le chaud et le froid. Après avoir passé l'été à envoyer quelques signaux vers la droite en se disant ouvert à nouer des alliances au-delà de la gauche, l'écolo en chef a admis début novembre ne « pas du tout » se sentir « incompatible » avec le député de La France insoumise François Ruffin.
Un « en même temps » assumé par Yannick Jadot et ses équipes qui ne devrait pas créer trop de soubresauts en interne jusqu'au lendemain des municipales. Et après, quelle stratégie pour la présidentielle de 2022 ? « On va ouvrir les vannes, répond-on chez Jadot. L'écologie, ce n'est plus que la gauche et ça ne sera pas tout à droite. Il y a des gens qui veulent venir chez nous, qui viennent du centre droit ou du PS version Hollande et qui hésitent parce qu'ils ont peur de la résurgence des écolos radicaux d'extrême gauche. On doit leur prouver, à eux comme aux Français, qu'on est capable d'être pragmatique pour diriger un pays. » Encore faudra-t-il se défaire des fantômes du passé. Récemment, des rumeurs d'un retour de Cécile Duflot aux régionales comme tremplin pour l'élection présidentielle ont fait grincer beaucoup de dents chez EELV, chez Jadot comme chez Bayou, même si personne n'y croit. À l'inverse, une autre séquence très politique début novembre a étonné chez les Verts : à Amiens, le maire EELV de Grenoble Éric Piolle était l'invité d'honneur du meeting de François Ruffin. Un véritable mise en scène du « front populaire et écologiste » – théorisé par le député LFI – sans Yannick Jadot. Assez pour que certaines éminences grises d'EELV se posent la question : « Et si notre champion pour 2022, c'était plutôt Éric Piolle ? »
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Des empêcheurs de tourner en rond incapables de s’entendre entre eux et cela ne date pas d’hier !

Pourtant les français ne sont pas contre l’écologie proprement dite, bien au contraire !

Mais quand on a vu les ex ministres de l’environnement ou de l’écologie comme on veut les appeler de tous les gouvernements passés, quelque soit leurs étiquettes à laquelle ils s’attachaient à la remorque des présidents gauche/droite ou macronien comme celui actuellement en place qui s’en sont servis pour besoins électoraux pour plaire aux français gogos se sont révélés nuls ou inutiles ayant bien profité de leurs mandats à titre personnels !

Donc ils récoltent des miettes de voix lors des élections et plus lors des européennes car cela ne touche pas les élections nationales comme la présidentielle, voire les législatives !

Pour le reste leurs divisions intestines de ce parti EELV LES VERTS sont un boulet qu’ils traînent, car ils n’arrivent pas à trouver un vrai leader seul COHN BENDIT avait réussi un temps à les réunir , mais lui était doué d'une influence, d’un magnétisme exceptionnel d’un politicien chevronné !

Jdeclef 30/11/2019 12h45LP

Ce qui prouve que pour ce type de criminels, quand ils sont jugés et condamnés :


Londres : l'auteur de l'attaque avait fait de la prison pour terrorisme

Cet ex-prisonnier a attaqué au couteau des passants à Londron Bridge, faisant deux morts, avant d'être abattu par la police. La présence policière sera renforcée ces prochains jours.

Une attaque au couteau a fait deux morts et trois blessés vendredi 29 novembre à Londres, dans une attaque considérée comme « terroriste » qui a chamboulé la campagne électorale à moins de deux semaines des législatives du 12 décembre. « C'est avec le cœur lourd que je dois vous informer qu'en plus du suspect qui a été abattu par la police, deux blessés dans cette attaque à London Bridge ont perdu la vie », a indiqué la patronne de Scotland Yard Cressida Dick, lors d'une conférence de presse. Trois personnes ont aussi été blessées dans cette attaque survenue sur ce pont du centre de la capitale britannique, où un attentat s'était déjà déroulé en 2017.

Condamné à 16 ans de prison

L'identité de l'auteur de l'attaque a été dévoilée dans la nuit de vendredi à samedi : il s'agit d'Usman Khan, 28 ans, un ex-prisonnier condamné pour terrorisme, a annoncé le chef de l'antiterrorisme britannique, Neil Basu. D'après l'agence de presse PA, il avait été condamné à 16 ans de prison pour son appartenance à un groupe qui avait voulu commettre un attentat à la bombe à la Bourse de Londres, le London Stock Exchange, et établir un camp d'entraînement terroriste au Pakistan. 
« Cet individu était connu des autorités, ayant été condamné en 2012 pour des infractions terroristes. Il a été remis en liberté conditionnelle en décembre 2018 », a indiqué le responsable policier dans un communiqué, précisant qu'une perquisition était en cours dans un lieu du comté de Staffordshire, dans le centre de l'Angleterre, où il résidait. « Nous travaillons aussi sans relâche pour comprendre ce qui s'est passé et si d'autres personnes sont impliquées », a fait savoir Cressida Dick de Scotland Yard, précisant que la présence policière dans les rues serait renforcée dans les prochains jours.

Il portait un bracelet électronique

« Nous sommes toujours à un stade précoce de l'enquête, mais en ce moment nous ne recherchons activement personne d'autre en lien avec cette attaque », a souligné Neil Basu. Appelant toutefois le public à rester « vigilant », il a invité celui-ci à « continuer à éviter » la zone, où se trouvent de nombreux bureaux et lieux de sortie, qui restera bouclée « un certain temps ». 
Selon la police, l'homme a participé vendredi à une conférence organisée dans le Fishmonger's Hall, un bâtiment à l'extrémité nord du London Bridge à l'intérieur duquel l'attaque a commencé. Il a ensuite poursuivi sur London Bridge, avant d'être arrêté par des membres du public puis abattu par la police, cinq minutes après qu'elle fut appelée à 13 h 58. Le journal The Times a précisé que l'homme portait un bracelet électronique lorsqu'il a pris part à cette conférence sur la réhabilitation de prisonniers organisée par l'université de Cambridge.
Comment les terroristes se procurent des armes

Des passants salués en « héros »

La police a indiqué avoir été appelée pour une attaque au couteau près de London Bridge, un pont et une importante gare du centre de la capitale britannique. La zone, où se trouvent de nombreux bureaux et lieux de sortie, avait été évacuée, et restera bouclée « un certain temps », selon la police. Le suspect a été « blessé par balle » par les forces de l'ordre, et il est « mort sur place », a indiqué le chef de la police antiterroriste, Neil Basu, qualifiant l'attaque de « terroriste ».
Plusieurs passants ont été salués en « héros » par la police et des responsables politiques pour s'être rués sur l'assaillant et s'être battus avec lui, selon des vidéos enregistrées par des témoins et diffusées sur les réseaux sociaux. « On a fait tout ce qu'on pouvait pour essayer de lui arracher son couteau afin qu'il ne blesse personne d'autre », a expliqué à la BBC Stevie Hurst, un guide touristique figurant parmi ceux qui sont intervenus. Un homme en particulier était salué sur les réseaux sociaux. Dans plusieurs vidéos concordantes circulant sur Twitter, on le voit sortir de la mêlée un couteau à la main, criant à d'autres témoins de reculer. « Cet homme mérite une médaille », suggèrent plusieurs personnes. Un homme travaillant dans des bureaux en face du pont a raconté à l'Agence France-Presse avoir « vu un homme tomber à terre, avec un couteau à côté de lui » après « plusieurs coups de feu ».
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Soutiens internationaux

Avant le début d'une réunion du comité de crise du gouvernement (« Cobra ») dans la soirée, le Premier ministre Boris Johnson a dit avoir souligné « depuis longtemps » que « c'est une erreur de permettre aux criminels violents de sortir de prison de manière anticipée ». Le Royaume-Uni « ne sera jamais [...] divisé ou intimidé par ce type d'attaque », a prévenu Boris Johnson à la télévision britannique, assurant que « toute personne impliquée dans ce crime et ces attaques serait traquée et présentée à la justice ». L'attaque est désormais « contenue », mais le public doit rester « vigilant », a poursuivi le dirigeant conservateur, qui a reçu des soutiens de l'étranger.
« Les États-Unis condamnent avec force toutes les violences horribles contre des innocents et nous assurons de notre soutien sans réserve notre allié, le Royaume-Uni », a déclaré un porte-parole de la Maison-Blanche. « Très attristé », le nouveau président du Conseil européen, Charles Michel, a estimé que « la lutte contre le terrorisme est une bataille commune ».

Londres, une ville meurtrie

En juin 2017, une camionnette avait foncé sur la foule sur le London Bridge, avant que ses trois occupants ne poignardent des passants dans le Borough Market. Bilan : huit morts et une cinquantaine de blessés. C'était l'un des attentats revendiqués par le groupe djihadiste État islamique (EI) qui avaient frappé le Royaume-Uni cette année-là. En mars 2017, un homme avait foncé dans la foule avec son véhicule sur le pont de Westminster avant de poignarder mortellement un policier devant le Parlement, faisant en tout cinq morts. Deux mois plus tard, 22 personnes – dont des enfants – avaient péri lors d'une attaque à la fin d'un concert d'Ariana Grande, à Manchester.
Depuis, la menace terroriste semblait avoir un peu reculé : au début du mois de novembre, le niveau d'alerte terroriste au Royaume-Uni avait été abaissé, passant de « grave » à « substantiel », le risque d'un attentat étant désormais considéré comme « probable », et non « hautement probable ».
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Pour terrorisme, il ne faut pas les relâcher avec des peines légères en durée car assorti de réductions automatiques et qu’on n’oublie pas les victimes !

Et ne pas baisser sa garde !

Pour tout acte de terrorisme islamique, il faut être très sévère pour simplement premièrement exercer plus de sécurité à nos concitoyens ou autres hommes, femmes et enfants qui vivent dans notre pays !

Car pour ces individus incontrôlables fanatisés, on n'est incapable de savoir ce qui se passe dans leurs têtes !

On notera en passant que les anglais n’hésitent pas à nommer ces criminels dangereux en les qualifiant terroriste islamiste à la différence de nos autorités bien-pensante hypocrites qui coupe les cheveux en quatre, partisane du politiquement correct, la pire des choses pour pousser la poussière sous le tapis ou pratiquer la politique de l’autruche !

Cela suffit, car ce terrorisme continue à se répandre en Europe et notamment en France et en Angleterre peut-être parce que pas traité avec assez de rigueur, ce drame de trop le prouve !

Quand on a des bêtes féroces, on les euthanasie pour éviter qu’elles ne tuent encore, nous bien sûr, on ne fait pas de même pour des individus qui pourtant n’ont rien à faire de la vie humaine et des autres, alors au moins, quand on les arrête, qu’on sache au moins les garder définitivement à perpétuité incompressible, sans aménagement de peine, car ce criminel était récidiviste, il a été abattu tant mieux, il ne fera plus de victimes !

(D’ailleurs pour les attentats de 13 novembre 2015 à PARIS espérons que notre justice française sera implacable autrement qu’à son habitude de laxisme de bienpensant )

Jdeclef 30/11/2019 11h02LP

vendredi 29 novembre 2019

Désolé mais aux dernières nouvelles cet attentat a été qualifié de terroriste par les autorités anglaises !


Londres : une attaque terroriste fait plusieurs blessés à London Bridge

Un homme a agressé plusieurs personnes au couteau en plein cœur de Londres avant d'être abattu par la police.


La police londonienne a indiqué vendredi avoir tué un assaillant muni d'un couteau à London Bridge, dans le centre de la capitale britannique. L'endroit, dans le cour de la capitale britannique, a été bouclé, selon la BBC. Des images circulant sur Twitter montrent notamment des policiers armés pointer leur arme vers une personne à terre. Les services ambulanciers de Londres ont indiqué sur le même réseau social avoir envoyé « des équipes » sur place. La Metropolitan Police indique traiter l'incident comme « terroriste ».« Je suis tenu au courant de l'incident du pont de Londres et je tiens à remercier la police et tous les services d'urgence pour leur intervention immédiate », a déclaré le Premier ministre britannique Boris Johnson.
En juin 2017, une camionnette avait foncé sur la foule sur le London Bridge, qui traverse la Tamise, avant que ses trois occupants ne poignardent des passants dans le Borough Market. Bilan : huit morts et une cinquantaine de blessés. C'était l'un des attentats revendiqués par le groupe djihadiste État islamique (EI) qui avaient frappé le Royaume-Uni cette année-là. En mars 2017, un homme avait foncé dans la foule avec son véhicule sur le pont de Westminster avant de poignarder mortellement un policier devant le Parlement, faisant en tout cinq morts.
Deux mois plus tard, 22 personnes – dont des enfants – avaient péri lors d'une attaque à la fin d'un concert d'Ariana Grande, à Manchester. Début novembre, le niveau d'alerte terroriste au Royaume-Uni a été abaissé, passant de « grave » à « substantiel », le risque d'un attentat étant désormais considéré comme « probable », et non « hautement probable », avait annoncé la ministre de l'Intérieur Priti Patel.
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Cela change, comme souvent font nos propres autorités bien pensantes qui s'empressent de baptiser cela de déséquilibré, comme cela les arrange bien, sauf pour les victimes comme d'habitude !

Et confirme hélas que ce terrorisme est toujours bien présent et loin d’être éradiqué et montre qu'il faut resserrer au maximum la lutte pointue partout parmi nous, car ils sont là pour frapper à l'aveugle et donc il faut enquêter au plus profond des endroits soupçonnés ou censés abriter ces individus dangereux !

Donc le renseignement doit être très fin, et être intensifié, sans état d’âme de bienpensant, car il en va de la sécurité de tous !

Car on ne peut continuer à vivre de cette façon ou l'insécurité grandit !

Jdeclef 29/11/2019 18h08

ERDOGAN ce dictateur qui se prend pour un sultan ottoman se permet tout !


Otan : pour Erdogan, c'est Macron qui est en « état de mort cérébrale »

VIDÉO. Le président français s'est attiré les foudres de son homologue turc depuis sa saillie sur l'Organisation du traité de l'Atlantique.


Les relations diplomatiques entre la France et la Turquie sont proches de l'encéphalogramme plat. La sortie d'Emmanuel Macron sur l'Otan dans The Economist a suscité l'ire de son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan. Ce dernier s'en est violemment pris vendredi au chef de l'État français qu'il a jugé en « état de mort cérébrale », accentuant les tensions à une semaine d'un sommet crucial de l'Otan.
Reprenant les déclarations d'Emmanuel Macron qui avait jugé l'Otan en état de « mort cérébrale », Recep Tayyip Erdogan a déclaré lors d'un discours à Istanbul : « Fais d'abord examiner ta propre mort cérébrale. Ces déclarations ne siéent qu'à ceux dans ton genre qui sont en état de mort cérébrale. » 
Gérard Araud : « mort cérébrale » de l'Otan ? Oui, mais il ne faut pas le dire
Ces propos véhéments interviennent après des critiques émises jeudi par M. Macron au sujet de l'offensive lancée le mois dernier par la Turquie en Syrie contre une milice kurde appuyée par les pays occidentaux. Les remarques de M. Erdogan renforcent les tensions entre la Turquie et l'Otan, dont Ankara est membre, avant un sommet crucial de l'Alliance à Londres la semaine prochaine. Erdogan et Macron, ainsi que la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre britannique Boris Johnson doivent en outre se réunir en marge de ce sommet pour discuter de la Syrie.

« Personne ne fait attention à toi » Le mois dernier, Ankara a lancé une incursion dans le nord-est de ce pays visant la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG), qualifiée par la Turquie de « terroriste ». Mais les pays occidentaux ont critiqué cette opération et Emmanuel Macron a déclaré dans un entretien à l'hebdomadaire The Economist début novembre que cette offensive dans les coulisses des Championnats du monde de karaoké, le 28 novembre 2019 à Tokyo, faisait partie des symptômes indiquant que l'Otan était en état de « mort cérébrale ». Les critiques particulièrement vives de la France ont suscité l'ire des dirigeants turcs ces dernières semaines, qui accusent Paris de vouloir implanter un « État terroriste » dans le nord de la Syrie.
« Personne ne fait attention à toi. Tu as encore un côté amateur, commence par remédier à cela », a lancé Erdogan à l'endroit de Macron. « Lorsqu'il s'agit de fanfaronner, tu sais très bien le faire. Mais lorsqu'il s'agit de verser à l'Otan l'argent que tu lui dois, c'est autre chose. » « Il est tellement inexpérimenté ! Il ne sait pas ce qu'est la lutte antiterroriste, c'est pour cela que les Gilets jaunes ont envahi la France », a-t-il encore dit. « Gesticulez autant que vous voudrez, vous finirez par reconnaître le bienfondé de notre lutte contre le terrorisme. »
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Puisque que personne chez nos dirigeants occidentaux membres de l'OTAN n'osent le remettre à çà place !

En ce qui concerne la France, ce n'est pas la 1ere fois qui l'insulte, même chez nous à domicile !

Quant à l’OTAN comme son pays en fait partie, il s’en sert de bouclier, car selon la charte de cette association de défense occidentale, aucun de ses membres ne peut s’opposer à un des siens, alors il en profite !

Cette alliance d’après-guerre est obsolète, après la guerre froide et la chute du mur de BERLIN et de la fin de l’URSS et elle n’a pas été revue depuis, et il faudrait l’accord des membres pour se séparer de la Turquie, car en plus ERDOGAN joue sur les deux tableaux ayant des relations ambiguës avec la Russie de Poutine !

Ce qui prouve que la diplomatie actuelle est une vaste fumisterie, surtout avec TRUMP qui fait fi de certains traités et twitte sur tout et n’importe quoi en fonction de son humeur du moment et dénigrant lui-même cet OTAN plus d’actualité reprochant aux européens de ne pas assez participer aux finances de celui-ci, car les USA en fournisse la majorité !

Un peu comme ce président turc vindicatif et aboyeur de foire, quant à MACRON dans cette cacophonie, c’est un petit joueur dont ces deux personnages pas bien élevés se fichent, car la France est petite et en plus est critiquée jusqu’à par cette chère Mme MERKEL sur ce sujet!

Jdeclef 29/11/2019 16h29

Le clergé est encore puissant dans le pays qui a fait pourtant sa révolution en 1789 !?


Aucune condamnation n'a été requise en appel contre le cardinal Barbarin, qui conteste une peine de 6 mois de prison avec sursis prononcée en première instance en mars dernier. 

L'avocat général Joël Sollier n'a pas requis de condamnation vendredi contre le cardinal Philippe Barbarin, qui conteste en appel sa condamnation à 6 mois de prison avec sursis pour ne pas avoir dénoncé les abus sexuels d'un prêtre du diocèse. Lors du procès en première instance de mars dernier, la représentante du ministère public n'avait déjà pas requis de condamnation contre le prélat. La décision a été mise en délibéré au 30 janvier. 
Le représentant du ministère public s'est ainsi de nouveau inscrit dans la continuité de la position adoptée par le parquet jusque-là dans cette affaire. Lors du procès en première instance en mars dernier, la représentante du ministère public n'avait déjà pas requis de condamnation contre le prélat. Appelant le tribunal à une "décision raisonnée et sereine", Joël Sollier a estimé que la justice ne pouvait "faire du symbolique son principe d'action ni son but ultime". Elle doit distinguer le "cas individuel" de l'archevêque de Lyon des "fautes" commises par l'Église face à la pédophilie de certains de ses prêtres, a-t-il ajouté.
 Abus sexuels dans l'Église : Barbarin retourne devant les juges

Le père Bernard Preynat jugé en janvier

Le 7 mars, le tribunal correctionnel avait condamné le prélat à six mois de prison avec sursis à l'issue du procès en première instance. La vice-procureure Charlotte Trabut n'avait alors pas requis de condamnation. Dans cette affaire, le parquet de Lyon avait ouvert, en février 2016, une enquête pour non-dénonciation d'agressions sexuelles sur mineurs visant l'archevêque et d'autres membres du diocèse, mis en cause par des victimes du père Bernard Preynat. Défroqué en juillet, celui-ci doit être jugé au pénal en janvier.
L'enquête avait été classée sans suite le 1er août 2016 par le procureur de la République. Les plaignants avaient alors lancé une procédure de citation directe pour faire comparaître l'archevêque et cinq autres prévenus devant le tribunal. Seul le cardinal Barbarin avait été condamné. Les juges l'avaient déclaré coupable par deux fois : en 2010, quand Preynat lui avait avoué ses agissements et qu'il n'avait rien dit, ce silence-là tombant sous le coup de la prescription, dont le délai est de trois ans.
Mgr Jacques Gaillot : « L'Église est appelée à renaître »
Puis en 2014, quand une victime du prêtre, Alexandre Hezez, l'avait informé des agressions et que le cardinal n'avait pas prévenu la justice, par souci de "préserver l'institution à laquelle il appartient", avait jugé le tribunal en le condamnant. Mais selon l'avocat général, "il est difficile d'estimer que le cardinal Barbarin avait la volonté ou la conscience d'entraver la justice" ; en l'absence de cet élément intentionnel, il considère que l'infraction n'est pas établie à cette époque et qu'elle est prescrite pour tout ce qui précède.
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La justice française et sa laïcité ou la séparation de l'église et de l'état, c'est du vent peut-être que nos bienpensants juges ont eu peur de l'excommunication papale va savoir ?!

Désespérant, comme quoi les religions sont encore puissantes pour diviser les hommes et la religion catholique garde ses privilèges et ne sanctionne pas ses propres péchés, on comprend mieux ceux qui ne croient plus à rien comme cela, ils risquent moins d’être déçus...

Mg BARBARIN va pouvoir conserver son arrogance !

Le mystique hélas, gagne du terrain sur l’intelligence humaine, dans notre XXI eme siècle dit de progrès, c'est une marque de faiblesse et une régression !

Jdeclef 29/11/2019 14h36 LP

Les violences augmentent, c'est malheureusement constaté, alors on fait quoi ?!


Les LBD seront désormais « made in France »

Le ministère de l'Intérieur a confié deux marchés publics à des PME françaises spécialisées dans le matériel des forces de l'ordre et de sécurité, explique BFM TV. 

En mai dernier, un député suisse annonçait vouloir priver la France de ses LBD. À ce moment-là, les lanceurs de balles de défense utilisés par les forces de l'ordre françaises étaient en effet importés depuis les rives du lac Léman. Mais les choses changent. Deux PME françaises viennent de remporter l'appel d'offres initié par le ministère de l'Intérieur en fin d'année 2018, souligne BFM TV.
Depuis 2009, c'est Brügger & Thomet, une entreprise suisse basée à Thoune qui alimentait les forces de l'ordre françaises. Un contrat qui durait depuis 2009. L'équipement de sécurité, décrit comme non létal, mais qui a provoqué plusieurs blessures graves depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, sera désormais produit en France. Un premier marché a été remporté par l'entreprise Rivolier. Il concerne 180 lanceurs à 6 coups et leur équipement associé, pour une valeur totale de 727 450 euros. Sur son site Internet, le groupe Rivolier revendique notamment un contrat signé en 2003 avec la police nationale et la gendarmerie nationale, pour la fourniture de 250 000 pistolets SIG Sauer SP 2022. Rivelier se décrit comme un « groupe familial à capitaux français ».

Un contrat à 1,6 million d'euros

Deuxième gagnant de cet appel d'offres : Alsetex qui appartient au groupe Etienne Lacroix. Spécialisée dans les « systèmes et services pyrotechnologiques dédiés au maintien de l'ordre et à la sécurité civile », l'entreprise va fournir 1 280 LBD à coup unique. Un contrat d'une valeur de 1 683 millions d'euros. L'usine sarthoise produira aussi 270 lanceurs multicoups 4 coups, et 180 lanceurs multicoups 6 coups, selon Ouest-France.
« Le maintien de l'ordre à la française a explosé en vol »
Depuis fin 2018 et le début du mouvement des Gilets jaunes, l'usage des lanceurs de balles de défense par les autorités est régulièrement dénoncé par les manifestants. Certains ont porté plainte. D'après une étude publiée par la revue médicale britannique The Lancet, le nombre de blessures oculaires suspectées d'avoir été causées par les lanceurs de balle de défense est en forte hausse depuis le début de la crise.

La Suisse éternel pays neutre fait partie des pays qui vendent des armes, à tout le monde, alors qu'ils balaient devant leur porte !

Autant acheter français pour sévir contre des français, au moins cela rapportera à une industrie florissante et fera travailler des ouvriers spécialisés qui fabrique des armes non létales (et autres) !

Sans être cynique cessons de faire de la politique de bien-pensant hypocrite de Bisounours !

En faisant si possible comprendre que manifester surtout violemment par certains, cela ne peut apporter que des mauvais coups et blessures pour éviter de ne pas passer à l'étage supérieur de la répression meurtrière comme on le voit dans d'autres pays, à cause des trublions violents et il y en a de plus en plus à chaque manifestation malgré des forces de l'ordre encadrées et après quand il y a des accidents, bien sûr il y a des tollé d’une partie de la population qui proteste contre les violences policières!

Mais quand il y a du vandalisme important comme on en voit de plus en plus à chaque fois commis par des casseurs dangereux, la population se plaint aussi à juste titre, mais depuis les épisodes « gilets jaunes » cela ne s'est pas arrangé !

Le français sont ambivalents et versatiles, c'est leurs défauts, ils veulent bien manifester, c'est d'ailleurs leurs droits, mais n'en veulent pas les inconvénients !

Alors les manifestations bien calmes bien encadrées de gentils bisousnours sans problèmes, cela devient rare, il n’y a qu’à regarder dans d’autres pays démocratiques comme le nôtre, certains sont plus durs qu’en France pour réprimer !

Même le 1er mai dite fête du travail devient violent, notre monde change en dérapant, c’est désolant et pas qu’en France !

C'est notre société qu'il faut changer, mais pour cela il faut courage et volonté et pour l'instant nos dirigeants ne sont pas à la hauteur d'une tâche difficile !

Il faut savoir ce que l'on veut un maintien de l'ordre ferme ou l'anarchie qui s'installe?!

Jdeclef 29/11/2019 09h54LP

jeudi 28 novembre 2019

Mr BARBARIN est un justiciable comme les autres l'église catholique n'a pas à s'immiscer dans cette regrettable et déplorable affaire :


Abus sexuels dans l'Église : Barbarin retourne devant les juges

VIDÉO. L'archevêque de Lyon, en retrait de ses fonctions, comparaît une deuxième fois pour non-dénonciation d'agressions sexuelles sur mineurs.

La cour d'appel de Lyon confirmera-t-elle la condamnation du cardinal Barbarin ? Surpris par les six mois de prison avec sursis prononcés en mars dernier par le tribunal correctionnel de Lyon, le primat des Gaules, poursuivi pour « non-dénonciation d'agressions sexuelles sur mineurs » a choisi de faire appel et espère la relaxe. Jeudi, il comparaît ainsi devant la cour d'appel de Lyon, pour ne pas avoir dénoncé à la justice les actes pédophiles, commis dans les années 1980 et 1990 par un prêtre de son diocèse, le père Bernard Preynat.
La seconde audience de cette affaire qui a ébranlé l'Église, du diocèse de Lyon jusqu'à Rome, ne devrait pas ressembler à la première. Cette fois-ci, le cardinal Barbarin comparaît seul. Les six responsables de l'Église poursuivis avec lui ont été relaxés en première instance. Et contrairement à l'audience de janvier qui avait duré près d'une semaine, avec de nombreux et longs témoignages d'anciennes victimes du père Preynat, ce procès en appel sera concentré sur une journée, peut-être une journée et demie si nécessaire, et s'attachera essentiellement aux aspects juridiques de l'affaire.
On n'est plus dans la morale, mais dans l'application de la justice républicaine.
C'est ainsi que les avocats du cardinal Barbarin, qui s'est mis en retrait de ses fonctions depuis sa condamnation, vont plaider la relaxe. « Nous croyons en l'innocence du cardinal, et il est nécessaire de réexaminer cette affaire sous ses aspects juridiques » estime maître Jean-Félix Luciani, « ici, on ne fait pas le procès du père Preynat, on ne va rester que sur le droit ». Ainsi sera-t-il essentiellement question du « secret ecclésiastique », de la liberté de révéler ou pas, pour un homme d'Église, des confidences qui lui sont faites. Oui, le cardinal Barbarin a bien été alerté des agissements passés du curé de sa paroisse. Mais, il le reconnaît, jamais il n'a pensé qu'il lui appartenait de dénoncer les faits devant la justice. Le tribunal correction a considéré, lui, en mars dernier, qu'il avait préféré « préserver l'institution ».
Véronique Margron : « Mettons fin à l'entre-soi dans l'Église »
Les parties civiles, anciennes victimes du père Preynat, rassemblées au sein de l'association La Parole libérée qui a révélé l'affaire, espèrent voir confirmer la condamnation du cardinal Barbarin. « On attend juste l'application de la loi française », explique François Devaux, président de l'association La Parole libérée, « on n'est plus dans la morale, mais dans l'application de la justice républicaine. S'il n'a pas commis de délit, qu'on nous le dise ».
Après des années de combat qui les ont amenées à ce procès, les victimes du père Preynat se disent prêtes à poursuivre jusqu'en cassation si nécessaire. « Nous sommes organisés pour ça », confie François Devaux. En attendant, ils vont bientôt retrouver celui qui a reconnu avoir abusé d'eux lorsqu'ils étaient jeunes scouts à Sainte-Foy-lès-Lyon. Le procès de Bernard Preynat, aujourd'hui âgé de 74 ans, démis de ses fonctions et exclu de l'église, doit se tenir entre les 13 et 17 janvier prochain devant le tribunal correctionnel de Lyon.
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Il a été condamné à six mois de prison avec sursis, peine légère mais sa défense a interjeté en appel, comme c’est son droit...

Heureusement, car l’église catholique hypocrite n’est pas capable de sanctionner sévèrement ses prêtres, ce n’est pas à son honneur, mais celle-ci a bien d’autres péchés graves à se faire pardonner depuis les 2000 ans de son histoire, ou elle a fait souffrir hommes, femmes ou enfants par ses dogmes rigides !

Et là, il s’agit de délits et actes graves particulièrement sur des enfants ou adolescents qu’elle a couvert de la part de ses prêtres dans notre histoire contemporaine, ce qui est reproché à ce Cardinal primat des Gaules plus haut des ecclésiastiques français prélat de l’église catholique de France !

Qui en plus avec son arrogance habituelle nie des faits avérés donc, et puisque ses supérieurs et même le pape, ne le sanctionne pas assez comme il le faudrait, il serait plus préférable qu’il quitte la France catholique, qu’il a couvert de honte et aille finir ses jours dans un monastère en robe de bure, hors de France pour méditer sur ses péchés, car ce personnage bien sur donnait en plus des leçons aux autres !?

Pour la justice qu’elle passe et confirme le 1er jugement au minimum et que ce personnage se fasse oublier si possible !

Ne serait-ce que pour les victimes de ces ecclésiastiques français qui ont échappé à la justice civile des hommes !

Si l’on veut restaurer l’église catholique chrétienne de France, et dans le monde pour ceux qui croit en elle, car on a déjà trop de problèmes avec les religions quel qu’elles soient dans le monde et particulièrement chez nous !

Jdeclef 28/11/2019 11h55

Quand on regrette une ancienne classe politique, médiocre et usée, on ne devient pas président de la république française pour soi-disant réformer à tout va :


Macron : « Il me manque un Jack Lang »

RÉCIT. Le chef de l'Etat voulait faire de la culture un levier de sa politique sociale. Histoire d'une ambition contrariée.


On nous l'a décrit comme un enfant devant sa réalisation, faisant un pas en arrière puis deux, bras croisés, tête inclinée sur le côté, pour se faire la meilleure impression. On nous a décrit Emmanuel Macron, dans son bureau de l'Elysée, devant d'immenses plans d'architecture posés ici ou là durant une partie de l'été. On nous a également raconté combien le président était fier de montrer à ses visiteurs ce qu'allait devenir, après travaux, le château de Villers-Cotterêts (Aisne). Sur les plans, on voit la bâtisse, les jardins et l'intérieur. Le président en parle comme de son bébé, d'un futur grand musée de la francophonie. Mitterrand a eu la BNF, Chirac le Quai-Branly, Sarkozy la Philharmonie et lui, Macron, aura sa grande œuvre. Et n'allez pas lui dire qu'il ne s'agit que d'une rénovation, qui plus est hors de l'écrin parisien, il vous dévisagera, vous fera remarquer que cette entreprise a du sens, que la fameuse ordonnance qui impose la rédaction des actes officiels en français et non plus en latin y a été signée en 1539. C'est pourquoi, comme François 1 er avant lui, il suit de près les avancées du projet, dont le coût global est estimé à 200 millions d'euros. Il s'agit d'un chantier du quinquennat qui, bien qu'important, ne répond en rien à cette interrogation : que faut-il comprendre de la politique culturelle d'Emmanuel Macron ?
Un pass musée pour les grands-parents
« Il y a dans le récit du quinquennat une brique qui manque ; la politique culturelle du président n'est pas assez identifiée », reconnaissait, il y a quelques mois, Alexis Kohler dans Valeurs actuelles. Il manque une brique, en effet, et ce ne serait pas qu'une affaire de « récit ». Cet aveu du secrétaire général de l'Elysée nous servant de prétexte, nous avons multiplié les entretiens avec des acteurs de la culture, des conseillers, d'ex-ministres (quatre), des académiciens, des écrivains et des amis du président pour tenter de comprendre cette absence de brique, d'autant plus surprenante qu'elle aurait dû se trouver aux fondations du macronisme.
Macron et la culture, un sujet sensible. « Il y a un mystère », affirme un ancien occupant de la Rue de Valois. « C'est un paradoxe quand on connaît les goûts du président », nous dira un autre. Pour certains, plus féroces, il n'y a point de mystère, juste un « malentendu ». Le sujet impose à (presque) tous nos interlocuteurs un strict « off ». Macron et la culture, c'est sensible. Ne pas faire un panégyrique de celui qui a « grandi dans la bibliothèque de [s]a grand-mère » et qui vénère Debussy expose à la foudre, qui plus est quand on assume encore une ambition politique ou culturelle.
Qu'est-ce qui cloche, donc ? Lui, d'abord, Macron. En France, la culture, c'est le président de la République, soit le premier de cordée. Si son amour sincère pour la littérature, le théâtre ou le piano ne se discute pas, d'aucuns estiment que le « ruissellement » ne se fait pas, qu'on peine encore à voir dans sa politique l'empreinte de Stendhal, Gide, Giono et Camus, ces auteurs tant de fois cités. D'où le mystère. Un proche : « Son propre rapport à la culture est à interroger. Il aime Gide, son film préféré est "Les tontons flingueurs" et il n'est pas rare de l'entendre fredonner du Johnny. Ses goûts le positionnent plutôt à droite, il y a beaucoup de verticalité chez lui. Or le milieu de la culture est quand même marqué à gauche. En outre, il peine à développer une politique qui parlerait au plus grand nombre, il ne comprend pas les attentes et les besoins. Mitterrand, lecteur de Chardonne, faisait du patrimonial, mais aussi du festif. »
On songe alors à ce mot destiné autrefois à Valéry Giscard d'Estaing : « C'est un bel insecte, mais son drame est qu'il n'a pas d'antennes. » Celui qui, pour la photo officielle, a tenu à poser devant des exemplaires de la « Pléiade » ne manque jamais une occasion de commenter ses lectures, de faire l'exégèse d'un texte, comme dans l'avion, à son récent retour de Chine, où il disserta devant ses invités sur les correspondances amoureuses de Diderot, Camus et Eluard, avant de parler cinéma et, naturellement, de Michel Audiard.
Passions. De la culture comme d'un miroir. Les amis ne manquent pas d'anecdotes sur ses passions ô combien démonstratives, qui relèveraient davantage d'une approche narcissique que d'une volonté de transmettre. « Il aime avoir un piano près de lui. Il en joue pour se détendre », confie l'un d'eux. C'est Macron qui, pour les obsèques de Jacques Chirac, a eu l'idée d'inviter le chef Daniel Barenboïm pour jouer un des « Impromptus » de Schubert, morceau qu'il a lui-même souvent joué. « Il va dans un musée quand l'exposition l'intéresse et valorise d'abord ce qu'il aime. Il ne prend pas trop de risques. Il ne va pas au-devant de la culture. Et je me demande s'il a bien intégré la menace des Gafa pour notre culture et pas seulement pour notre économie. C'est pourtant un enjeu majeur », regrette un autre. Des propos que réfute son ministre Franck Riester : « Il est attentif à la culture et à tous les défis. Dès qu'il le peut, il se rend au théâtre, à une exposition, et nous échangeons beaucoup. Il est moteur dans le domaine. Il a par exemple inauguré le musée Courbet, à Ornans, et le musée des Beaux-arts de Besançon. » De même a-t-il inauguré deux expositions à l'Institut du monde arabe, comme nous le rappelle Jack Lang.

Pour plus de culture à la télévision

Il y a quelques semaines, de nombreux éditeurs ont publié une tribune dans Le Monde réclamant le retour du livre à la télévision. Interrogé sur le sujet, Franck Riester, qui portera la future loi sur l'audiovisuel, admet que les émissions dévolues à la culture se réduisent. Si le ministre indique pouvoir poser les principes d'une offre culturelle plus large à la télévision, il ne peut contraindre les chaînes publiques à le faire. « Je ne vais pas faire leurs grilles de programmes », nous dit-il. « C'est toute la différence entre le pilotage et la stricte tutelle », ajoute un conseiller de Macron. L'expression d'une volonté suffira-t-elle ?
Si le président est indéniablement imprégné de grands textes, il méconnaîtrait, nous affirme-t-on, cet « Etat culturel » fait de silos qui fait vivre la culture jusque dans les tréfonds du pays. « Il n'a aucune vision de l'Etat culturel. Il n'a par exem- ple jamais mis les pieds dans un Centre national d'art dramatique. Il ne connaît pas ceux qui font la culture, c'est un problème », souligne un de ses visiteurs, qui en veut pour preuve le retard pris dans les nominations au CNC, à l'Opéra de Paris ou au palais de Tokyo. « Parce que les titulaires donnaient satisfaction, mais aussi faute de candidats viables, on a procédé à plusieurs reconductions », explique un conseiller. Reste la Villa Médicis, qui n'a toujours pas de directeur. Le nom devait être connu en septembre. Pourtant, nombreux sont ceux - une dizaine, paraît-il - qui s'y verraient, tels le Prix Médicis Luc Lang, dont l'éditeur a fait porter, durant l'été, ses romans au président, lequel n'a pas manqué de le citer dans le portrait que lui a accordé Time, ou Christophe Leribault, directeur du Petit Palais. « A la Villa Médicis, l'intérim [de Stéphane Gaillard, NDLR] est très bon, pas d'inquiétude, indique Franck Riester. Le retard tient au fait que nous souhaitons repenser la politique de résidence d'artistes. »
« Etat profond ». Pour gagner en efficacité, le président n'aime rien tant que contourner cette administration, en confiant des missions à des personnalités extérieures, comme Stéphane Bern (restauration du patrimoine), Jean-Louis Georgelin (Notre-Dame) ou Erik Orsenna (plan bibliothèques), et en ne rechignant pas à les aider. Stéphane Bern : « Il a pris pour moi des rendez-vous avec Darmanin, Blanquer et les services de Bercy, sans quoi c'eût été compliqué. » 
Un « Etat profond », là aussi ? Conseiller culture du candidat En Marche ! durant la présidentielle, Marc Schwartz, aujourd'hui directeur de la Monnaie de Paris, affirme que « le président agit avec la culture comme il le ferait dans d'autres domaines de l'action publique. Il recherche la rapidité, ce qui ne l'empê- che pas d'avoir de la considération pour les acteurs de ce milieu ». Des acteurs qu'il juge cependant parfois trop à gauche et engagés dans des luttes minoritaires, qui ne sont pas tout à fait sa tasse de thé. Pour saisir cette défiance, il faudrait également, nous dit-on, s'intéresser aux origines provinciales du président. « A l'âge où l'on tisse des liens avec ce milieu très fermé, il était à Amiens, relève un ex-ministre de la Culture. Une fois à Paris, il a passé plus de temps avec Paul Ricœur à Châtenay-Malabry, puis avec des politiques et des financiers, qu'avec des écrivains ou des artistes. Mitterrand avait les écrivains à sa traîne, quand Macron va à la pêche. Il préfère la compagnie d'un créateur à celle d'un éditeur, d'un diffuseur, d'un organisateur. C'est un tort, quand on est président. »
La « Lettre aux Français » du président. Invariablement, au cours de nos échanges, un nom nimbé d'une lumière quasi sacrée n'a eu de cesse de revenir : François Mitterrand. Mieux que personne et servi par les circonstances budgétaires de l'époque, le président socialiste aurait incarné l'évidence culturelle française et su la diffuser auprès du plus grand nombre. « J'ai voulu que fussent multipliés, semblables aux puits de vie évoqués par Joseph Delteil, les espaces de culture. (…) Tout est culture en fin de compte », a écrit Mitterrand en 1988, dans sa « Lettre aux Français », consacrant tout un paragraphe au sujet. En relisant celle de Macron, publiée en janvier, en pleine crise des gilets jaunes, on relève que pas une ligne n'est destinée à la culture. Mystère, là encore. En 2016, alors candidat, il en avait parlé comme d'un levier d'émancipation sociale, peut-être le premier. Aussi beaucoup ont-ils déploré l'absence de propositions culturelles durant la crise des gilets jaunes. « Il fallait répondre à une urgence sociale, défend Riester. Nous agissons grâce à différents dispositifs d'accès à la culture.En outre, cela fait vingt ans que le ministère n'a pas eu une telle activité législative. » Et le ministre de citer la réforme de la loi Bichet sur la distribution de la presse, le vote de la loi sur les « droits voisins » pour les éditeurs de presse, qui impose une rémunération de la part des géants du numérique, la création d'un Centre national de la musique et, bientôt, une grande loi sur l'audiovisuel, qui permettra aux chaînes de télévision de rivaliser avec les Netflix, Amazon et Disney.
La renaissance du château de Villers-Cotterêts 
200

millions d’euros

C’est le coût du grand projet patrimonial pour la rénovation de l’édifice, propriété de l’Etat. Le site accueillera en 2022 la Cité internationale de la langue française.

Le grand projet du président

Erigé par François Ier, le château Renaissance est dans un bien triste état. Comme Pompidou avec Beau- bourg, Mitterrand avec la BnF ou Chirac avec le musée du Quai-Branly, Emmanuel Macron a décidé d’orchestrer « sa » grande œuvre : faire renaître de ses cendres l’édifice royal en péril.
« Consumériste ». Pour en finir avec cette « assignation à résidence » qui entrave beaucoup de jeunes, Macron a voulu un Pass Culture doté d'un montant de 500 euros - idée empruntée à l'ex-Premier ministre italien Matteo Renzi -, financé sur des fonds publics et expérimenté dans 14 départements. Le bilan est pour le moins mitigé : le nombre d'inscrits est loin des attentes (même pas 30 000), la communication à son propos est rare et beaucoup d'acteurs de la culture regrettent le caractère « consumériste » de ce passe qui permet, outre l'achat de livres et de tickets de spectacle, l'accès à des jeux vidéo ou à des plateformes en ligne, confortant ainsi les pratiques existantes, tout en enrichissant les gros. « On y croit encore, insiste-t-on à l'Elysée. C'est un outil en phase d'expérimentation. Nous ferons prochainement un bilan. »
De tout cela le président n'est pas dupe. Il n'ignore pas cette absence de « brique », qu'il doit en partie à son ex-ministre Françoise Nyssen, qui a déçu. « Il me manque un Jack Lang », regrette-t-il parfois devant des proches, au risque d'affaiblir son ministre, déjà la cible de critiques. « J'ai pourtant démontré que j'avais une expérience et une connaissance qui légitiment ma fonction [il fut notamment rapporteur de la loi Hadopi, NDLR]. Et tant mieux si je suis un choix politique : c'est une force, plaide Riester. Après, je vous le concède, je ne suis ni un grand peintre ni un grand poète. »

En lice pour la Culture…

« Il lui a fallu du temps, mais, aujourd'hui, il occupe pleinement la fonction », affirme un ancien ministre de la Culture au sujet de Franck Riester. Reste que chacun, dans le milieu de la culture, a sa petite idée sur celui qui pourrait, un jour, occuper le poste sous une présidence Macron. Voici, en vrac, les noms avancés : Bruno Racine, ex-directeur de la Bnf, François Sureau, avocat et écrivain, Laurent Hénart, maire de Nancy, Gabriel Attal, député LREM, Marlène Schiappa, Jean-Michel Blanquer - tout en restant à l'Education - et… Jack Lang !
« J'achèterai "Pariscope" ! » En juin, à l'invitation du banquier Jean-Claude Meyer, président du Cercle de la BnF, le ministre de la Culture a déjeuné avec Alain Finkielkraut et Michel Houellebecq. Ces derniers ont saisi l'occasion pour l'interroger sur le « mystère » de la politique culturelle du président, sans cacher par la suite, et en dépit des réponses, leur perplexité. Comme Alain Finkielkraut, nombreux sont ceux qui estiment qu'il y a, en réalité, deux ministres de la Culture en France : outre Franck Riester, Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education, est celui qui a introduit le chant à l'école, renforcé l'éducation artistique et réalisé le dédoublement des classes de CP afin de favoriser l'apprentissage de la lecture.
Un moteur, si puissant soit-il, ne saurait être performant sans courroies de transmission. Dans son livre « Plaisir et nécessité » (Plon), Nyssen insiste sur la duplicité des équipes élyséennes : « Je me suis aperçue que certaines notes que je lui avais écrites ne lui étaient jamais parvenues. Les choses circulaient mal », écrit-elle. Le président, là encore, a conscience des limites de ceux qui l'entourent. « J'achèterai Pariscope !» a-t-il tonné, l'an dernier, en découvrant le contenu de son programme culturel pour 2018, préparé par l'Elysée. Cette absence de « brique » tant regrettée incomberait également à sa conseillère culture, Claudia Ferrazzi, énarque, passée par le Louvre et la Villa Médicis, qui vient de quitter l'Elysée pour « un projet entrepreneurial » - contactée, elle n'a pas donné suite. Elle est remplacée par Rima Abdul-Malak, ancienne conseillère culture de Bertrand Delanoë à la mairie de Paris. « Une excellente conseillère », dixit Lang.
L'épisode du rapport sur la restitution du patrimoine africain illustrerait parfaitement cette carence élyséenne. La conception de ce rapport a donné lieu à moult tensions : en plus de contester la légitimité, concernant l'Afrique, de l'historienne de l'art Bénédicte Savoy, coauteure du rapport, des fonctionnaires du Quai d'Orsay ainsi que des directeurs de musée ont regretté de ne pas avoir été associés davantage à la réflexion. « L'Elysée n'a rien suivi, il n'y a pas eu de point d'étape. Et on a heureusement échappé à la remise du rapport au président de la République au cours d'une conférence de presse qui devait se tenir au Quai-Branly… On aurait eu tort d'embarquer le président là-dedans », explique un diplomate, qui juge le rapport beaucoup « trop engageant » pour la France.
L'influence de Brigitte Macron. « Ne cherchez pas, la vraie Mme Culture de l'Elysée, c'est Brigitte ! » sourit un de ses proches. Ce que ne dément pas Riester : « Brigitte m'appelle régulièrement pour me parler d'un artiste ou d'un autre. Elle connaît particulièrement bien le théâtre. » Ami de la première dame, Stéphane Bern assure qu'elle a fait de l'Elysée « un véritable showroom », mettant en valeur moult créations françaises, avec l'aide d'Hervé Lemoine, directeur du Mobilier national, qu'elle a elle-même promu. Une diversité de choix que de jeunes couturiers aimeraient voir aussi appliquer à la mode, en raison de la relation quasi exclusive qu'entretient l'épouse du président avec le groupe LVMH.

Aucun « désert culturel » en France

Commandée par le ministère de la Culture, une enquête de l'Inspection générale des affaires culturelles sur la diversité de l'offre dans les territoires indique qu'il faudrait « bannir du vocabulaire de l'Etat toute notion de "désert culturel" ». Le document rend toutefois compte d'un sentiment d'abandon dans les zones rurales, qui « attendent un accompagnement de proximité, des assouplissements, de la différenciation dans les dispositifs d'intervention ». De même veulent-ils être « soutenus dans des projets qui font écho à l'Histoire, à la mémoire et aux traditions locales ». 
Le 22 juillet, les syndicats ont envoyé une lettre à Franck Riester pour s'inquiéter de « l'affaiblissement du ministère, de la stagnation de ses moyens et de l'absence d'ambition politique clairement affirmée ». Le ministre a annoncé une hausse de 73 millions d'euros du budget (de 8,2 milliards) avec un effort particulier pour le patrimoine, un des rares domaines dans lesquels Macron serait à la hauteur de l'espoir suscité. Deux jours plus tard, comme une allégorie de ce que serait devenue l'« exception culturelle » française, le ministère a organisé une fête pour célébrer ses 60 ans, mettant à l'honneur les équipes actuelles et anciennes. « Les invitations ont été envoyées quatre jours avant en raison d'un problème d'organisation avec l'Elysée. Macron est arrivé avec une heure de retard. Nous l'attendions sous un soleil de plomb. Il n'y avait que trois ex-ministres [Jack Lang, Frédéric Mitterrand et Renaud Donnedieu de Vabres, NDLR] et aucun acteur de la culture. Ne fallait-il pas avancer cet événement pour éviter la période des festivals ? » grogne un participant qui, quelques jours après cette confidence, nous passa un coup de fil, certain d'avoir trouvé une piste qui pourrait enfin nous mener à l'élucidation du mystère : « Vous devriez appeler la grande amie des présidents, Line Renaud, c'est un totem ! Elle adore Macron, elle vous expliquera sûrement des choses… » Voilà comment le mystère s'est soudain épaissi !
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Une FRANCE démocratique encore libre, mais difficile à gouverner !

Surtout si l’on n’a rien à mettre comme compétence à la place, comme gouvernement pour oublier ceux du passé !

Mr MACRON semble perdu et ne pas savoir où il va et quant à ses choix, on a déjà vu ce que cela donne ..!

Il faut dire que ses « macroniens » comme on les appelle ne sont pas des flèches, que ce soit les parlementaires ou ses ministres !

Qu'il laisse en paix Jack Lang et sa notoriété à sa retraite avec sa fête de la musique seule chose qui sortait de l'ordinaire pour le reste, c'était un opportuniste comme bien d'autres qui a bien profité !

D'ailleurs un candidat à la présidence, comme a été Mr MACRON en 2017 qui disait que la France n'avait pas de culture, pensant peut-être par son égo démesuré si commun à nos présidents passés, que lui en avait une supérieure, qui prend par exemple un général mal élevé pour diriger la restauration de la cathédrale Notre Dame de PARIS en décidant en pseudo monarque absolu du délai imparti pour ce travail de pointe très technique, cela montre ses lacunes en matière de culture (et autres compétences !) 

Peut-être que la tâche était trop importante pour lui et les événements actuels commencent à lui revenir dans la figure, car depuis un an environ les français qu’il oublie, lui ont montré qu’ils existaient et n’étaient pas encore les sujets serviles d’un pseudo monarque sans couronne, avec ses discours alambiqués qui ne passe plus et qui enchaîne les échecs !

Et cela ne va pas s’améliorer semble-t-il dans les semaines à venir, s’il ne change pas d’attitude !

Jdeclef 28/11/2019 09h36LP