Un
militaire français tué au Mali, l'État islamique revendique l'attaque
Le
brigadier Ronan Pointeau a perdu la vie après « le déclenchement d'un
engin explosif improvisé au passage de son véhicule blindé ».
Un militaire français a été tué lors d'une opération samedi matin
au Mali, après « le déclenchement d'un engin explosif improvisé au passage
de son véhicule blindé », a annoncé l'Élysée dans un communiqué. L'organisation
État islamique a rapidement revendiqué l'attaque à la bombe.
La ministre des Armées, Florence Parly, a annoncé qu'elle se
rendrait « très prochainement au Mali, afin de s'entretenir avec les
autorités maliennes ». Mais son décès n'a « aucun lien » avec l'attaque
du camp malien d'Indelimane, pourtant revendiquée par l'État islamique, a
affirmé le porte-parole de l'état-major, le colonel Frédéric Barbry. Son
véhicule « a été frappé par un engin explosif », alors qu'il faisait
partie d'un détachement « engagé dans une escorte de convoi » à
20 kilomètres d'Indelimane, dans la région de Ménaka au Mali, près de la
frontière avec le Niger, ont précisé le ministère de la Défense et
l'état-major.
Mali : quand les djihadistes travaillent à bâtir l'ignorance
La victime, le brigadier Ronan Pointeau, faisait partie du 1er
régiment de Spahis de Valence. Le chef de l'État a salué « le
sacrifice » du militaire, et exprimé « ses pensées vers ses camarades
engagés dans les opérations au Sahel », « ainsi que vers leurs frères
d'armes des armées sahéliennes, qui paient un lourd tribut dans la lutte contre
le terrorisme ».
« Un contexte sécuritaire dégradé »
Emmanuel Macron a encore assuré « de la pleine solidarité de
la nation en ces douloureuses circonstances ». Selon Florence Parly, le
brigadier Ronan Pointeau a succombé à ses blessures « après l'explosion
d'un engin explosif improvisé près de Ménaka au Mali », près de la
frontière avec le Niger.
Mali : Minusma et Barkhane en difficulté, spectre des Russes
en vue
« Dans un contexte sécuritaire dégradé, la mort du brigadier
Ronan Pointeau nous montre que le combat contre les groupes terroristes qui
sévissent au Sahel n'est pas terminé et notre détermination à le poursuivre est
entière », a poursuivi la ministre dans un communiqué.
Deux autres militaires de ce régiment avaient été tués le
21 février par l'explosion d'une mine artisanale au passage de leur
véhicule entre les villes de Gao et Ménaka, dans la zone dite « des trois
frontières ». Basés à Valence, les 750 militaires du 1er
régiment de Spahis, héritiers des traditions du prestigieux régiment de Spahis
marocains, participent à la plupart des opérations extérieures françaises. Ils
portent le burnous, une longue cape, et sont coiffés de la chéchia en laine.
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Car un territoire
immense infesté de groupes djihadistes divers chez eux dans ce désert sahélien
!
Alors bien sur l'état islamique
revendique la mort notre soldat, que certains disaient vaincus malgré que leur
chef ait été tué par les commandos US en Syrie déjà remplacé, un peu comme
faisait l'empereur de Perse Darius qui remplaçait chacun de ses soldats qui
tombaient au combat pour en faire une armée d'immortels !
Ce que l'on peut
constater depuis 2013 et la création de l'état islamique et de DAESH qui en a
pris le nom nous perdons des militaires et bien sur des civils innocents dans des
attentats islamiques divers revendiqués par ses criminels jusque dans notre
propre pays la FRANCE!
Et nous sommes en
insécurité larvée de fait chez nous, parmi nous, n'en déplaisent à nos bienpensants
qui nous gouvernent !
L’accélération des
dynamiques conflictuelles au Moyen-Orient n’a pas besoin d’être longuement
argumentée.
Le rythme resserré des crises dans l’après 11 septembre 2001 (Irak,
Iran, Liban, Palestine) ou l’acuité croissante des dangers (nucléaire,
terrorisme djihadiste, guerres civiles) suffisent à la démonstration. Si,
depuis la seconde moitié du XXe siècle, le Moyen-Orient a gagné ses
caractéristiques de zone belligène, le présent récent offre l’image d’un chaos
indescriptible.
Le conflit désormais qualifié de guerre en est emblématique
avec ses niveaux démultipliés !
En fait depuis
l'Afghanistan,2001/2014 la France est engluée dans ces conflits divers, le MALI
n'est qu'un parmi tant d'autres dont on n'est pas sorti voire sans issue !?
Jdeclef 03/11/2019 12h35LP