vendredi 15 novembre 2019

En Afrique du sud hormis les blancs minoritaires, de nombreuses ethnies de noirs :


Afrique du Sud : les inégalités entre Blancs et Noirs persistent toujours

Ce sont les dernières statistiques nationales qui viennent de le révéler : près de 25 ans après la fin de l'apartheid, le fossé entre les Blancs et les Noirs est toujours là.

Les inégalités sont tenaces en Afrique du Sud. Plus de 30 ans après la fin de l'apartheid, les Blancs gagnent en moyenne trois fois plus que les Noirs, selon un rapport des statistiques nationales publié jeudi. Des recherches effectuées entre 2011 et 2015 sur cette question sensible montrent en effet que les inégalités salariales se sont accrues en dépit de l'abolition du régime discriminatoire, en 1994, dans le pays le plus industrialisé d'Afrique. Le rapport précise que le salaire mensuel moyen des Noirs – qui représentent 80 % de la population – s'établissait en moyenne pour la période considérée à 6 899 rands, soit 422 euros, contre 24 646 rands, 1 506 euros, pour les Blancs. Ainsi, les revenus restent « très dépendants de la race », selon l'organisme national des statistiques, qui ajoute que les femmes gagnent 30 % de moins que les hommes en moyenne, quel que soit leur niveau d'éducation.
25 ans après la fin de l'apartheid, l'Afrique du Sud fait le bilan

« Pauvreté chronique »

Malgré diverses politiques gouvernementales, l'Afrique du Sud demeure donc l'une des sociétés les plus inégalitaires du monde. « Les Africains noirs sont généralement plus vulnérables sur le marché du travail et le chômage est élevé dans ce groupe de population », a déclaré le responsable des statistiques nationales, Risenga Maluleke, à la station de radio locale 702 après la publication du rapport. Il a également souligné les disparités qui persistent entre les régions du pays. « Le Cap-Oriental, le KwaZulu-Natal et le Limpopo, avec une population rurale importante, comptent une plus grande proportion de ménages pauvres », peut-on lire dans un article du Times Live sud-africain. En somme, « bien que les inégalités économiques aient diminué pour les Indiens, les Asiatiques et les Blancs », le niveau de vie des Noirs ne s'est globalement pas amélioré. Les inégalités attribuées à cette catégorie de la population ont même « augmenté ».

Cette dernière fournit d'ailleurs les gros bataillons des chômeurs, à plus de 46 %, tandis que les Blancs représentent moins de 10 % des sans-emploi. Le rapport, qui a également étudié les tendances en termes de pauvreté, a conclu que les ménages de Noirs et personnes de couleur souffraient de pauvreté « de manière chronique ». Les Noirs ont également les niveaux d'accès les plus bas à l'Internet et à l'assurance maladie, selon l'étude. Dans le secteur de la santé, « des différences importantes subsistent, par groupe de population et par province, entre l'utilisation des établissements de santé publics et privés et l'accès à une aide médicale », a expliqué Risenga Maluleke.
: Afrique du Sud : les défis herculéens du président Ramaphosa

Le salaire minimum, une solution  ? Deux semaines avant la publication du rapport, le nouveau chef de l'opposition John Steenhuisen, de l'Alliance démocratique (DA), s'était insurgé contre les inégalités dans le pays. Dans une interview, là aussi, à la radio 702, il avait déclaré que « quiconque pense que la race n'était pas un problème en Afrique du Sud est naïf ». « Les inégalités en Afrique du Sud devraient tous nous scandaliser, car, après près de trois décennies, nous avons toujours les mêmes problèmes qui font de la majorité des Sud-Africains noirs des outsiders », avait-il affirmé.
Pour y mettre un terme, ou du moins atténuer le fossé qui persiste entre les communautés, une nouvelle loi sur le salaire minimum est entrée en vigueur en janvier dernier. À son lancement, elle a été considérée comme une mesure historique visant à réduire l'un des écarts de revenu les plus importants du monde. Pensé par Cyril Ramaphosa dès 2014 – alors qu'il n'était encore que vice-président –, il s'établit à 20 rands de l'heure, 1,21 euro, soit 3 500 rands par mois, et doit bénéficier à quelque 6 millions de travailleurs. Selon le gouvernement, il profite à 70 % des travailleurs agricoles et à 90 % du personnel de maison. Les futures statistiques jugeront de son efficacité.
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africains ont émigré vers ce pays avec leurs onze langues et dialectes différents : mais trois principales l'afrikans langue des 1ers colons blanc appelés aussi boers, l’anglais et le zoulou!

L'Afrique du Sud compte 54 millions d’habitants à la moitié de l'année 2014 répartis en 80,2 % de Noirs, 8,8 % de Coloureds(métisses), 8,4 % de Blancs et 2,5 % d'asiatiques (sous-continent Indien). 

Nation aux phénotypes très variés, l'Afrique du Sud est ainsi en Afrique le pays présentant la plus grande portion de populations dites coloureds, métisses blanches et indiennes. 

Elle est souvent appelée « nation arc-en-ciel », notion inventée par l'archevêque Desmond Tutu pour désigner la diversité de la nation sud-africaine et qui a remplacé le concept de société plurale employé précédemment par les théoriciens de l'apartheid (1948-1991).

Sans compter la différence entre hommes et femmes comme dans nos pays occidentaux bienpensants donneurs de leçons !

Donc pour avoir une nation sud-africaine unie, il y a encore beaucoup de chemin à faire, surtout quand on voit les problèmes d'immigrations galopantes qu'ils ne maîtrisent pas depuis la fin de l'apartheid augmentant l'insécurité importante mal maîtrisée depuis que le pouvoir blanc ne le fait plus et qui s'est enfermé dans des enclaves des grandes villes comme au CAP  hyper sécurisé fortifiées et gardées par des milices privées comme la Ste SCHUBB anglaise spécialisée dans ce type de protection !

On voit déjà comment cela pose problème dans l'Europe occidentale avec une immigration mal contrôlée, alors dans ce grand pays, c'est surmultiplié !

Jdeclef 15/11/2019 15h51 LP

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