samedi 16 novembre 2019

La censure c'est quand on supprime des textes quel qu'ils soient à l'édition ou à la vente, pour qu'ils ne soient pas lus ou diffusés librement jusqu’à enfermer les auteurs comme dans certains pays totalitaires !


Quiriny - Conférence de Hollande annulée : des vertus pédagogiques de la censure

CHRONIQUE. Après Eschyle, Sylviane Agacinski, Mohamed Sifaoui, c'est au tour de François Hollande d'être censuré. Et si on en tirait du positif  ?

L'annulation d'une conférence du président Hollande à l'université de Lille-2, à la suite de l'invasion des locaux par des énergumènes militants, a déclenché un torrent de protestations et de papiers inquiets sur la liberté d'expression dans les universités françaises. Des intellectuels s'émeuvent dans Le Figaro ; l'association Qualité de la science française s'indigne ; la professeure Letteron, dans son excellent blog, appelle les universités à rendre aux censeurs coup pour coup par voie juridique. La liste est longue. Il faut dire que les incidents se multiplient : après la pièce d'Eschyle empêchée à la Sorbonne, la conférence de Mme Agacinski annulée à Bordeaux et le séminaire de Mohamed Sifaoui suspendu à Paris, les menaces contre la liberté de s'exprimer à l'université deviennent banales. On n'en est pas à la situation de certains campus américains où règne, paraît-il, une ambiance de terreur digne des belles heures de la RDA, mais on en prend le chemin. Peut-être que, d'ici quelques années, les journaux ne titreront plus sur les cours et conférences annulés mais sur ceux qui, par exception, se seront tenus normalement : « Hier, un cours d'histoire a eu lieu sans encombre à l'université Paris-23. Le professeur, ravi mais choqué, témoigne. »
Il va sans dire que j'applaudis les condamnations qui pleuvent sur les furieux de Lille, d'autant qu'ils ont déchiré des exemplaires du livre de M. Hollande – images révoltantes, diffusées partout. Ce n'est pas que je tienne à la prose du président, mais l'idée qu'on détruise un livre me fait frémir, surtout quand c'est sous les yeux du libraire indépendant qui les a apportés, au mépris des difficultés économiques où le plongera ce saccage. (L'intéressé a témoigné depuis sur Facebook ; on espère qu'il n'en sera pas pour ses frais.) D'un autre côté, je me demande si, tout bien pesé, les universités n'ont pas plus à gagner qu'à perdre à ces happenings. Déjà, la présence dans leurs murs de syndicalistes obtus et d'agités du bocal en tout genre fait partie d'une sorte de tradition de la vie universitaire, et lui donne un charme pittoresque. Les tracts, affiches et graffitis révolutionnaires répandus partout forment un divertissement agréable, propre à égayer la journée du passant ; je prends toujours plaisir à les lire, toujours épaté par leur sottise. Quant aux actions violentes type blocages, invasions d'amphithéâtres et assemblées générales à la Tintin chez les Soviets, elles donnent de l'imprévu à la vie universitaire, parfois monotone et répétitive.
Solidaires étudiant-e-s, le syndicat qui veut faire la révolution
Surtout, j'incline à penser que la présence de ces minorités militantes dans les universités possède des vertus éducatives éminentes, et qu'elles y ont donc toute leur place. Le fait de côtoyer jour après jour de tels excités, d'assister dans les facs à leurs manifestations d'intolérance, frotte les étudiants à une réalité qu'il leur faut connaître. Ils découvrent, à leur contact, que l'univers n'est pas peuplé seulement d'êtres raisonnables et loyaux, respectueux du pluralisme et des règles du débat scientifique enseignées dans les cours. Ils font en somme, sans frais supplémentaires, l'expérience visuelle du fanatisme, de l'esprit de secte, de la violence et de la bêtise, phénomènes qu'ils auront tous à combattre un jour. De les observer pendant leurs études les y prépare, mieux sans doute qu'aucun enseignement théorique. En un sens, on peut donc considérer les tentatives de censure à la fac comme des modules d'enseignement parallèles, et leurs auteurs comme des professeurs auxiliaires bénévoles, un peu pénibles à vivre mais utiles, tout compte fait, à l'instruction politique de la jeunesse. Ça ne s'évalue pas lors des partiels, mais ça peut servir toute la vie.
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Mais rappelons-nous comme moi, qui suit âgé, quand on avait un ancien ministère de l’information de triste mémoire ?!

En 1958, Charles de Gaulle (que l’on cite souvent peut être trop) revient aux affaires et institue la V eme République, prescrivant au ministère de l’Information existant depuis la III eme république une mission : réformer et organiser la radiotélévision d’État.

Supprimé en 1968 en tant que ministère puis en 1969 mais rétabli en avril 1973 lors des trois gouvernements de Pierre Messmer, puis disparaît définitivement en mai 1974.

La liberté d'expression, c'est donc de pouvoir lire, dire ou écrire ce que l'on pense et quand on l’empêche, c’est une forme de censure, surtout dans un pays qui se dit libre et démocratique comme la France, on n’en n’est pas encore là, heureusement !

D’ailleurs on la retrouve cette censure dans divers médias, ou l'on supprime des commentaires d'internautes sur des forums parce que quelque fois cela ne correspondant pas à la ligne politique de l'hebdo ou journal qui acceptent de les publier !

Donc cessons ce cinéma fait à cause d’étudiants trublions qui manifestaient leur colère, tout cela parce manquant d’intelligence et stupides, ils ont brûlé quelques livres de l’ex président F.HOLLANDE que l’on peut trouver en librairie et par l’empêchement d’une de ses conférences !

Surtout qu’ils ont les réseaux dit sociaux pour se défouler au lieu de tout casser, car la violence n’apporte rien, sinon l’anarchie, qu’ils retournent à leurs études puisqu’ils ont la chance d’en faire et qu’ils manifestent s’ils le veulent, leurs mécontentements dans les urnes, mais ne jettent pas de l’huile sur le feu, car c’est improductif !

Jdeclef 16/11/2019 10h50LP

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