Abus
sexuels dans l'Église : Barbarin retourne devant les juges
VIDÉO.
L'archevêque de Lyon, en retrait de ses fonctions, comparaît une deuxième fois
pour non-dénonciation d'agressions sexuelles sur mineurs.
La cour d'appel de Lyon
confirmera-t-elle la condamnation du cardinal Barbarin ? Surpris par les
six mois de prison avec sursis prononcés en mars dernier par le tribunal
correctionnel de Lyon, le primat des Gaules, poursuivi pour
« non-dénonciation d'agressions sexuelles sur mineurs » a choisi de
faire appel et espère la relaxe. Jeudi, il comparaît ainsi devant la cour
d'appel de Lyon, pour ne pas avoir dénoncé à la justice les actes pédophiles,
commis dans les années 1980 et 1990 par un prêtre de son diocèse, le
père Bernard Preynat.La seconde audience de cette affaire qui a ébranlé l'Église, du diocèse de Lyon jusqu'à Rome, ne devrait pas ressembler à la première. Cette fois-ci, le cardinal Barbarin comparaît seul. Les six responsables de l'Église poursuivis avec lui ont été relaxés en première instance. Et contrairement à l'audience de janvier qui avait duré près d'une semaine, avec de nombreux et longs témoignages d'anciennes victimes du père Preynat, ce procès en appel sera concentré sur une journée, peut-être une journée et demie si nécessaire, et s'attachera essentiellement aux aspects juridiques de l'affaire.
On n'est plus dans la morale, mais dans l'application de la justice républicaine.
C'est ainsi que les avocats du cardinal Barbarin, qui s'est mis en retrait de ses fonctions depuis sa condamnation, vont plaider la relaxe. « Nous croyons en l'innocence du cardinal, et il est nécessaire de réexaminer cette affaire sous ses aspects juridiques » estime maître Jean-Félix Luciani, « ici, on ne fait pas le procès du père Preynat, on ne va rester que sur le droit ». Ainsi sera-t-il essentiellement question du « secret ecclésiastique », de la liberté de révéler ou pas, pour un homme d'Église, des confidences qui lui sont faites. Oui, le cardinal Barbarin a bien été alerté des agissements passés du curé de sa paroisse. Mais, il le reconnaît, jamais il n'a pensé qu'il lui appartenait de dénoncer les faits devant la justice. Le tribunal correction a considéré, lui, en mars dernier, qu'il avait préféré « préserver l'institution ».
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Les parties civiles, anciennes victimes du père Preynat, rassemblées au sein de l'association La Parole libérée qui a révélé l'affaire, espèrent voir confirmer la condamnation du cardinal Barbarin. « On attend juste l'application de la loi française », explique François Devaux, président de l'association La Parole libérée, « on n'est plus dans la morale, mais dans l'application de la justice républicaine. S'il n'a pas commis de délit, qu'on nous le dise ».
Après des années de combat qui les ont amenées à ce procès, les victimes du père Preynat se disent prêtes à poursuivre jusqu'en cassation si nécessaire. « Nous sommes organisés pour ça », confie François Devaux. En attendant, ils vont bientôt retrouver celui qui a reconnu avoir abusé d'eux lorsqu'ils étaient jeunes scouts à Sainte-Foy-lès-Lyon. Le procès de Bernard Preynat, aujourd'hui âgé de 74 ans, démis de ses fonctions et exclu de l'église, doit se tenir entre les 13 et 17 janvier prochain devant le tribunal correctionnel de Lyon.
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Il a été condamné à six
mois de prison avec sursis, peine légère mais sa défense a interjeté en appel,
comme c’est son droit...
Heureusement, car l’église
catholique hypocrite n’est pas capable de sanctionner sévèrement ses prêtres, ce
n’est pas à son honneur, mais celle-ci a bien d’autres péchés graves à se faire
pardonner depuis les 2000 ans de son histoire, ou elle a fait souffrir hommes,
femmes ou enfants par ses dogmes rigides !
Et là, il s’agit de
délits et actes graves particulièrement sur des enfants ou adolescents qu’elle
a couvert de la part de ses prêtres dans notre histoire contemporaine, ce qui
est reproché à ce Cardinal primat des Gaules plus haut des ecclésiastiques
français prélat de l’église catholique de France !
Qui en plus avec son
arrogance habituelle nie des faits avérés donc, et puisque ses supérieurs et
même le pape, ne le sanctionne pas assez comme il le faudrait, il serait plus préférable
qu’il quitte la France catholique, qu’il a couvert de honte et aille finir ses
jours dans un monastère en robe de bure, hors de France pour méditer sur ses péchés,
car ce personnage bien sur donnait en plus des leçons aux autres !?
Pour la justice qu’elle
passe et confirme le 1er jugement au minimum et que ce personnage se
fasse oublier si possible !
Ne serait-ce que pour les
victimes de ces ecclésiastiques français qui ont échappé à la justice civile
des hommes !
Si l’on veut restaurer l’église
catholique chrétienne de France, et dans le monde pour ceux qui croit en elle, car
on a déjà trop de problèmes avec les religions quel qu’elles soient dans le
monde et particulièrement chez nous !
Jdeclef 28/11/2019 11h55