dimanche 24 novembre 2019

Ce nouveau préfet n’est pas meilleur que celui qu’on a limogé, un cautère sur une jambe de bois !


Michel Richard – Le méchant pavé du préfet de police

CHRONIQUE. En répondant à une femme Gilet jaune qu'ils n'étaient pas « dans le même camp », Didier Lallement s'est comporté en chef de bande.

Pour avoir lancé un pavé parisien sur un groupe de Gilets jaunes lors de la manifestation du 1er mai, un CRS comparaissait jeudi devant un tribunal pour « violences volontaires ». Le pavé n'avait heureusement atteint personne et son défenseur fit valoir, à titre d'excuses, la peur du policier dont l'un des collègues avait été blessé à ses côtés par le jet d'un pavé. On verra ce qu'en dit la justice, mais c'est la première fois qu'une plainte contre les « violences policières » aboutit à un procès.
La première, mais pas la dernière, même si les Gilets jaunes accusent les forces de l'ordre de bénéficier d'une coupable impunité, se sortant étrangement bien de manifestations dont le bilan, en termes de blessures physiques, est impressionnant.
Dans ce climat de tension et de suspicion, c'est peu dire que l'attitude du préfet de police de Paris, dimanche, se révèle pour le moins inappropriée, comme on dit quand on veut rester convenable. Sur une séquence télévisée, on voit Didier Lallement, c'est son nom, se rendre compte des dégâts place d'Italie autour du mémorial dédié au maréchal Juin. Il échange quelques mots avec une femme qui lui dit être une Gilet jaune, tourne alors les talons et lance avec superbe : « Eh bien, nous ne sommes pas dans le même camp, Madame. »
Place d'Italie : les « ultra-jaunes » ont pris le relais des black blocs

Un chef de bande

Ah bon ? Mais qu'a-t-il voulu dire au juste ? Qu'il n'était pas d'accord avec le mouvement des Gilets jaunes ? Si ce n'est que ça, ce n'est pas bien grave. On se doute bien qu'un préfet, serviteur de la politique d'un gouvernement qui le nomme à son poste, n'épouse pas les critiques, colères et revendications que suscite cette politique. Mais il s'agit d'un préfet un peu particulier, le préfet de police de Paris, grand ordonnateur du maintien de l'ordre, et sa phrase déclamée s'entend d'une tout autre manière, comme celle d'un chef de bande s'adressant au membre d'une bande rivale. Il ne veut rien entendre des protestations de la dame sur sa non-violence, n'engage aucune discussion sur les méfaits imputables aux ultra-jaunes ou aux black blocs, auquel cas elle et lui seraient sans doute tombés d'accord. Il dit juste : « Eh bien, nous ne sommes pas dans le même camp, Madame. »
« Ne peut-on pas dialoguer sans que les gens manifestent et cassent ? »
Or c'est l'exact inverse qu'il aurait dû dire. Lui, préfet, peut ne pas approuver les Gilets jaunes, mais lui, préfet de police, se doit d'être dans le camp de ceux qui manifestent pacifiquement. Son rôle est même de les protéger et sa mission, de leur permettre de manifester parce que manifester est un droit et une liberté.
Comment un haut fonctionnaire peut-il se montrer à ce point maladroit, nourrissant par son méchant pavé verbal jeté à la face d'une caméra les procès contre la police et accréditant les thèses les plus radicales ? Comme si le climat n'était pas déjà assez contaminé par l'idée que puisse exister une sorte de guerre civile… Sa tête n'a pas été à la hauteur de sa casquette.
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Pour le reste, il est en plus un mauvais communiquant !

Donc s'il n’a rien d'autre à dire, qu'il s'épargne de répondre aux médias toujours à l'affut de scoop scabreux !

Car ceci en passant certains G.J. ne sont pas des saints, mais quand notre république déjà n'arrive pas à éradiquer fermement par exemple, ces black block qui jettent de l'huile sur le feu de n'importe quelles manifestations, dans le seul but de vandaliser ou casser du policier, car ne risquant pas grand-chose avec une justice corsetée laxiste avec un code pénal inefficace au point même que l'on ne peut même pas simplement sanctionner le port de cagoule pourtant interdit, il ne faut pas s'étonner !

Quand on a vu par exemple, ce voyou vandale détruire systématiquement sans se presser la stèle de Maréchal JUIN avant que les forces de l’ordre n'intervienne on voit bien l’incapacité de sévir de cet état régalien !

Les Gilets jaunes ne sont que l'épiphénomène de problèmes latents qui couvaient que notre président n'a pas vu arriver et ou pas voulu voir, une erreur de plus à mettre à son débit !

Maintenant, on en est arrivé à cette situation inextricable, car la façon de gérer ces incidents violents qui se produisent, lors de ces heurts avec les forces de l'ordre et les vandalismes qui vont avec, sont simplement inadaptés, car ne pas aller affronter ces voyous ou les arrêter sous prétexte qu'ils risquent d’être blessés, alors qu'eux ne se retiennent en rien, est obsolète, et ce par quand on est en France des bienpensants donneurs de leçons, pays des droits de l'homme que peu respectent !?

(On a vu avec la manifestation justifiée contre les violences faites aux femmes, n'est-ce pas messieurs, vous n'avez pas honte !?)

Et ce n'est pas fini avec le mois de décembre à venir, il faut savoir ce que l'on veut, car cela fait une année que cela dure, partout dans notre pays qui va mal, malgré ce que dit notre président !?

Jdeclef 24/11/2019 11h05LP

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