Michel
Richard – Le méchant pavé du préfet de police
CHRONIQUE.
En répondant à une femme Gilet jaune qu'ils n'étaient pas « dans le même
camp », Didier Lallement s'est comporté en chef de bande.
Pour avoir lancé un pavé parisien sur un groupe de Gilets jaunes
lors de la manifestation du 1er mai, un CRS comparaissait jeudi devant un
tribunal pour « violences volontaires ». Le pavé n'avait heureusement
atteint personne et son défenseur fit valoir, à titre d'excuses, la peur du
policier dont l'un des collègues avait été blessé à ses côtés par le jet d'un
pavé. On verra ce qu'en dit la justice, mais c'est la première fois qu'une
plainte contre les « violences policières » aboutit à un procès.La première, mais pas la dernière, même si les Gilets jaunes accusent les forces de l'ordre de bénéficier d'une coupable impunité, se sortant étrangement bien de manifestations dont le bilan, en termes de blessures physiques, est impressionnant.
Dans ce climat de tension et de suspicion, c'est peu dire que l'attitude du préfet de police de Paris, dimanche, se révèle pour le moins inappropriée, comme on dit quand on veut rester convenable. Sur une séquence télévisée, on voit Didier Lallement, c'est son nom, se rendre compte des dégâts place d'Italie autour du mémorial dédié au maréchal Juin. Il échange quelques mots avec une femme qui lui dit être une Gilet jaune, tourne alors les talons et lance avec superbe : « Eh bien, nous ne sommes pas dans le même camp, Madame. »
Place d'Italie : les « ultra-jaunes » ont pris le relais des black blocs
Un chef de bande
Ah bon ? Mais qu'a-t-il voulu dire au juste ? Qu'il
n'était pas d'accord avec le mouvement des Gilets jaunes ? Si ce n'est que
ça, ce n'est pas bien grave. On se doute bien qu'un préfet, serviteur de la
politique d'un gouvernement qui le nomme à son poste, n'épouse pas les
critiques, colères et revendications que suscite cette politique. Mais il
s'agit d'un préfet un peu particulier, le préfet de police de Paris, grand
ordonnateur du maintien de l'ordre, et sa phrase déclamée s'entend d'une tout
autre manière, comme celle d'un chef de bande s'adressant au membre d'une bande
rivale. Il ne veut rien entendre des protestations de la dame sur sa
non-violence, n'engage aucune discussion sur les méfaits imputables aux
ultra-jaunes ou aux black blocs, auquel cas elle et lui seraient sans doute
tombés d'accord. Il dit juste : « Eh bien, nous ne sommes pas dans le
même camp, Madame. »« Ne peut-on pas dialoguer sans que les gens manifestent et cassent ? »
Or c'est l'exact inverse qu'il aurait dû dire. Lui, préfet, peut ne pas approuver les Gilets jaunes, mais lui, préfet de police, se doit d'être dans le camp de ceux qui manifestent pacifiquement. Son rôle est même de les protéger et sa mission, de leur permettre de manifester parce que manifester est un droit et une liberté.
Comment un haut fonctionnaire peut-il se montrer à ce point maladroit, nourrissant par son méchant pavé verbal jeté à la face d'une caméra les procès contre la police et accréditant les thèses les plus radicales ? Comme si le climat n'était pas déjà assez contaminé par l'idée que puisse exister une sorte de guerre civile… Sa tête n'a pas été à la hauteur de sa casquette.
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Pour le reste, il est en
plus un mauvais communiquant !
Donc s'il n’a rien
d'autre à dire, qu'il s'épargne de répondre aux médias toujours à l'affut de
scoop scabreux !
Car ceci en passant
certains G.J. ne sont pas des saints, mais quand notre république déjà n'arrive
pas à éradiquer fermement par exemple, ces black block qui jettent de l'huile
sur le feu de n'importe quelles manifestations, dans le seul but de vandaliser
ou casser du policier, car ne risquant pas grand-chose avec une justice
corsetée laxiste avec un code pénal inefficace au point même que l'on ne peut
même pas simplement sanctionner le port de cagoule pourtant interdit, il ne
faut pas s'étonner !
Quand on a vu par exemple,
ce voyou vandale détruire systématiquement sans se presser la stèle de Maréchal
JUIN avant que les forces de l’ordre n'intervienne on voit bien l’incapacité de
sévir de cet état régalien !
Les Gilets jaunes ne
sont que l'épiphénomène de problèmes latents qui couvaient que notre président
n'a pas vu arriver et ou pas voulu voir, une erreur de plus à mettre à son
débit !
Maintenant, on en est
arrivé à cette situation inextricable, car la façon de gérer ces incidents
violents qui se produisent, lors de ces heurts avec les forces de l'ordre et
les vandalismes qui vont avec, sont simplement inadaptés, car ne pas aller
affronter ces voyous ou les arrêter sous prétexte qu'ils risquent d’être
blessés, alors qu'eux ne se retiennent en rien, est obsolète, et ce par quand
on est en France des bienpensants donneurs de leçons, pays des droits de
l'homme que peu respectent !?
(On a vu avec la
manifestation justifiée contre les violences faites aux femmes, n'est-ce pas
messieurs, vous n'avez pas honte !?)
Et ce n'est pas fini
avec le mois de décembre à venir, il faut savoir ce que l'on veut, car cela
fait une année que cela dure, partout dans notre pays qui va mal, malgré ce que
dit notre président !?
Jdeclef 24/11/2019 11h05LP