mercredi 6 novembre 2019

Si ces ministres, qui en fait ne font que passer dans un gouvernement quel qu'il soit donc pour un temps relativement court, car pouvant être démissionné, selon le bon plaisir du monarque président :


Castaner en discothèque : « Closer » a gagné son procès

La justice a donné raison au magazine people qui avait révélé les détails d'une soirée du ministre de l'Intérieur en boîte de nuit, en pleine crise des Gilets jaunes.

« Vous savez, être ministre de l'Intérieur, c'est l'être 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Mais cela ne m'empêche pas de répondre à une soirée d'anniversaire dans un restaurant et de pouvoir m'y rendre librement. Le reste relève de la vie privée. [...] Ce qui compte, c'est la capacité du ministre à être dans la totalité de l'exercice de ses fonctions. C'est mon cas. » Voici la réponse ferme qu'apporte Christophe Castaner, en mars 2019, au lendemain de la révélation par les magazines Voici et Closer d'une soirée passée en discothèque aux côtés d'une jeune femme, Clara S.
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À l'époque, l'affaire fait grand bruit. Le week-end du 9 mars a été émaillé en France par de nouvelles manifestations des Gilets jaunes et de nombreuses violences. Policiers et gendarmes sont soumis à des pressions intenses depuis des semaines. Aussi, la sortie en boîte de nuit du « premier flic de France » est très mal vécue par ses troupes. Des responsables policiers appellent aussitôt à la sobriété, tandis que des conseillers de l'exécutif dénoncent, comme le relate Le Parisien, un mauvais timing : « On a changé de monde, il y a des appareils photo partout et des réseaux sociaux. On ne peut plus faire ce genre de choses », confie l'un d'entre eux.
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Clara S. réclamait 50 000 euros de dommages et intérêts

Après réflexion, le ministre de l'Intérieur s'abstient finalement de poursuivre les magazines pour atteinte à la vie privée, mais Clara S., la jeune femme qui avait partagé sa soirée en discothèque et qui avait été prise en photo avec lui, franchit le pas et réclame 50 000 euros à Closer. L'ordonnance de référé, rendue le 27 septembre par le tribunal de grande instance (TGI) de Nanterre, ne concerne pas le premier article du magazine people, publié le 15 mars, qui évoquait la soirée du ministre avec une « inconnue », mais celui daté de la semaine suivante intitulé : « Christophe Castaner – Avec Clara, ça dure depuis trois ans ».
La précision est importante : d'abord, parce que « l'inconnue » a désormais un prénom, Clara, et que l'article nous apprend qu'elle est une collaboratrice de Christophe Castaner depuis des années. Ensuite, parce que les nouvelles révélations de Closer ne comprennent aucune photo du couple en boîte de nuit, elles montrent simplement le ministre de l'Intérieur et Clara S. dans leurs fonctions, grâce à des images tirées du compte Instagram privé de Clara S. et de clichés pris au téléobjectif par des paparazzis.
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L'enquête de Closer détaille les fonctions successives occupées par Clara S. aux côtés de Christophe Castaner ; revient sur les contradictions du ministre qui s'indigne d'atteintes à sa vie privée tout en la mettant lui-même en scène, comme dans Paris Match en octobre 2017 ; relate les réactions politiques négatives après la publication des premières photos dans la presse people, dont celles d'Emmanuel Macron et d'Édouard Philippe, rapportées par Le Canard enchaîné ; et, enfin, s'interroge sur le dispositif de sécurité du ministre qui, semble-t-il, n'est pas intervenu alors qu'il se faisait photographier sans sa permission.

« De légitimes interrogations sur la pertinence » de l'action du ministre

Ce sont ces éléments qui vont servir au juge pour expliquer sa décision : « Les dégradations matérielles et les violences physiques émaillant régulièrement les manifestations [de Gilets jaunes, NDLR] ont tout particulièrement mis en exergue l'action de Monsieur Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur, soulevant de légitimes interrogations sur la pertinence et l'efficacité de cette action », écrit-il. Ajoutant que c'est dans ce contexte que le « premier flic de France » s'était retrouvé en boîte de nuit « en compagnie d'une jeune femme avec laquelle il échangeait des gestes de tendresse et de complicité amoureuse, ladite jeune femme s'étant avérée être non l'épouse de Monsieur Castaner, mais Madame Clara S. »
Et le magistrat d'asséner : « Dans ces circonstances, la révélation de l'identité de la personne accompagnant Monsieur Castaner lors de la soirée [...] et les informations relatives à l'existence d'une possible relation sentimentale entre ce dernier et Clara S. et à l'incidence éventuelle de cette relation sur la sécurité et l'action du ministre de l'Intérieur constituent des informations dont la publication était justifiée, tout à la fois par une légitime information du public sur un événement d'actualité et par un débat d'intérêt général sur la politique de sécurité publique dans le contexte des manifestations des Gilets jaunes. »
L'ordonnance rendue le 27 septembre dernier a, semble-t-il, refroidi Clara S.. Selon nos informations, la jeune femme a décidé de retirer une deuxième assignation déposée à l'encontre du magazine Voici. Contacté, l'avocat de la jeune femme, Me Fridman, n'a pas répondu à nos sollicitations.
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Devraient être exemplaires, surtout de par les fonctions qu'ils occupent et notamment en tant que ministre de l’intérieur chargé de l'ordre public et du respect des lois!

Et donc donner l'exemple en faisant en sorte preuve de plus de discrétion dans leurs vies privées, même s'ils se croient protégés et tout permis car à l'abri par leurs fonctions, alors que dans notre monde médiatique tout se sait !

Ceci étant cela doit être la règle pour tous les membres ayant des fonctions politiques de l'état, hauts fonctionnaires, parlementaires, ministres et même bien sur le chef de l’état :

(On sait pourquoi inutile de rappeler cette affaire pas encore jugée inutile de la citer par notre justice qui fait comme d'habitude traîner l'instruction et dont le jugement est toujours en attente !?)

En ce qui concerne Mr CASTANER, il n'a pas assez de charisme et n'est pas à sa place pour ce poste qui réclame plus de rigueur personnelle !

Jdeclef 06/11/2019 09h16LP

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