mardi 19 novembre 2019

C'est malheureux mais hélas pas inévitable, le risque zéro n'existe pas !


Gilets jaunes : vers une enquête de l'IGPN après un tir de grenade

Durant les manifestations du 16 novembre, un manifestant, en train de discuter, a reçu une grenade de type MP7 dans l'œil, raconte « L'Obs ».

Samedi 16 novembre, un an après le début du mouvement des Gilets jaunes, 28 000 manifestants ont de nouveau défilé en France, dont 4 700 à Paris, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. Une séquence qui a notamment été marquée par un épisode violent place d'Italie, dans le 13e arrondissement de la capitale. Mais, alors que le préfet de Paris, Didier Lallement, a dénoncé des « individus qui ne défendaient pas une cause mais procédaient à des destructions », une séquence d'une extrême violence s'est répandue sur les réseaux sociaux ces derniers jours. On y voit un manifestant en pleine discussion recevoir une grenade dans l'œil. L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) va être saisie, selon L'Obs.
La vidéo (en pied de l'article), filmée par un street médic, dure un peu moins d'une minute et montre une ambiance relativement calme place d'Italie. Les manifestants sont rassemblés et échangent par petits groupes. Soudain, l'un d'entre eux reçoit un projectile en plein visage, avant de se plier en deux sous la douleur. Très vite, plusieurs manifestants l'entourent. Selon une source judiciaire citée par l'hebdomadaire, il s'agirait d'une « grenade de type MP7 ». Ces munitions, moins connues que les LBD, sont normalement tirées en cloche ou à travers des tirs semi-tendus. Or, sur cette vidéo, la grenade arrive à l'horizontale. Elles sont censées exploser en l'air, où elles projettent des pastilles incandescentes qui dégagent du gaz lacrymogène.
Lire aussi Espoir, violence et désillusion : un an de Gilets jaunes

La victime pourrait sauver son œil

Le préfet de police va saisir l'IGPN à la demande du ministère de l'Intérieur, selon les informations communiquées par la préfecture de police à L'Obs. Le tireur n'a pas encore été identifié à l'heure actuelle. Le manifestant, identifié par Libération, se ferait appeler Manu, est âgé de 41 ans et vient de Valenciennes, dans le Nord. Après les faits, il aurait été pris en charge par des pompiers puis emmené dans un premier temps à l'hôpital Cochin à Paris, avant de rejoindre la Pitié-Salpêtrière. Selon sa compagne, son œil pourrait être sauvé.
Joint lundi par téléphone à l'hôpital Huriez de Lille, où il s'apprêtait à être opéré, Manu a fait part à l'Agence France-Presse de son intention de porter plainte « dans les prochains jours ». Intérimaire dans l'industrie automobile, il avait du mal à s'exprimer « à cause de sa blessure ». Présente à ses côtés à l'hôpital, une Gilet jaune de 55 ans, avec qu'il s'était rendu à Paris en bus samedi, a expliqué à l'Agence France-Presse qu'il « n'avait rien vu venir » avant l'impact. Ce dernier a eu lieu « entre 14 heures et 14 h 30 », affirme-t-elle. « Dans ses souvenirs, il n'y a aucune charge, aucune violence. Il était persuadé de ne courir aucun danger », a-t-elle expliqué.
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Hélas ce pauvre garçon était là au mauvais moment et au mauvais endroit, car quand on va ne serait-ce qu'assister à une manifestation qui en plus dégénère on prend des risques !

Il faut que ceux qui vont manifester ou même en spectateur, sache que ce n'est jamais sans risques et pourtant dans notre pays les forces de l'ordre sont tenues en laisse et vont le moins possible au contact, rien n’empêche les accidents ou dérapages, il faut en prendre conscience !

Jdeclef 19/11/2019 17h17

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