samedi 23 novembre 2019

Pour ce genre de criminel malfaisant et dangereux la peine encourue n'est jamais assez sévère, ainsi que pour ce motif de terrorisme crime lâche !


Bilal Taghi, auteur du premier attentat djihadiste en prison, condamné à 28 ans de réclusion

En 2016, le détenu radicalisé avait tenté d'assassiner deux surveillants de la maison d'arrêt d'Osny. Pendant le procès, il n'a cessé de demander pardon à ses victimes.

Il disait n'attendre « aucune clémence la cour ». L'avocat général l'a entendu. Ce vendredi, le représentant du ministère public a requis la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de 22 ans de sûreté à l'encontre de Bilal Taghi, 27 ans, jugé pour avoir tenté d'assassiner deux surveillants de la prison d'Osny (Val-d'Oise), en 2016. Estimant que Bilal Taghi avait « agi seul », « une fierté pour lui », l'avocat général a demandé l'acquittement pour l'infraction « d'association de malfaiteurs terroriste ». Dans son réquisitoire, l'avocat général a appelé à sanctionner « un engagement irrémédiable dans une idéologie » par un homme « qui n'a cessé de mentir, jusqu'à passer maître en dissimulation, qui est un des arts du djihad ». « Si vous le condamnez insuffisamment, si votre cour tient pour vrais ses mensonges incessants, ses pleurnicheries à l'audience, Bilal Taghi va pouvoir se payer la République, encore une fois », met en garde l'avocat général.
Ouverture du procès de Bilal Taghi, auteur de la première attaque terroriste en prison

Pendant les quatre jours d'audience, l'accusé n'a effectivement cessé de demander pardon à ses victimes, qu'il a violemment poignardées à l'aide d'un couteau artisanal. L'air contrit, il sèche régulièrement ses larmes derrière ses lunettes rectangulaires, fait des pauses pour trouver ses mots, la gorge nouée par les sanglots. Une attitude diamétralement opposée à celle qu'il a affichée pendant toute l'instruction. Devant les enquêteurs puis le juge en charge du dossier, il n'hésite pas à revendiquer son geste, déclarant à plusieurs reprises qu'il voulait « porter atteinte aux intérêts de la France », « tuer tout ennemi de l'État islamique » et qu'il y avait « de fortes chances pour qu'il recommence ». Durant l'enquête, il s'enorgueillit même d'avoir réussi à ne pas attirer l'attention des surveillants et des psychologues sur sa dangerosité. « Pour eux, un gars comme moi qui est bavard et qui aime bien parler est quelqu'un de réinsérable, tandis que quelqu'un de plus discret, qui parle moins, ils vont dire que c'est quelqu'un de nécessairement dangereux, même s'il est moins dangereux que moi » avait-il fanfaronné.

Sanglots et repentance

Cette semaine, assis dans le box des accusés, Bilal Taghi a changé de ton. Il assure avoir renoncé à l'idéologie mortifère de l'État islamique. À peine ose-t-il regarder les vidéos qui sont diffusées par la cour. Dans la première, on le voit, le visage plein de rage, porter les coups aux surveillants. La deuxième séquence est consacrée à l'intervention des Eris, les équipes d'intervention de la pénitentiaire.

« Pourquoi vous êtes-vous pris la tête entre les mains ? lui demande la présidente
- C'est moi qui ai fait ça, j'ai pas besoin de regarder », répond Bilal Taghi, embarrassé.
Déjà condamné début 2016 à cinq ans de prison ferme pour avoir tenté de rejoindre la Syrie – ce qui lui vaut d'être incarcéré à Osny –, ce dernier a bien du mal à prouver qu'il a changé. À l'époque de son premier procès, il assurait, déjà en pleurs, être simplement parti pour tenter de persuader un de ses frères de revenir en France. L'avocat général, présent en 2016, garde en lui le souvenir de ces larmes. « Comment peut-on pleurer comme ça et mentir », lui lance-t-il. « J'ai menti, mais je ne pleurais pas sur mes mensonges. Je pleurais sur la mort de mes frères », tente l'accusé. Il aura visiblement échoué à convaincre l'accusation.

« J'ai pris une claque dans la gueule »

Ce procès a également été marqué par les témoignages poignants des deux surveillants, qui se sont constitués partie civile. Appelé mercredi à la barre, Philippe H., dont le couteau de Taghi a transpercé la gorge, manquant de peu la carotide, a livré son récit de l'attaque, avant de déclarer : « même si j'ai de la douleur en moi, je pense qu'un homme peut changer ». « Certains ont pu s'en sortir. Je pense que tout n'est pas perdu, cet homme est en vie », dit l'ancien surveillant pénitentiaire en direction du box des accusés. « J'ai dû lutter contre la colère et le désir de vengeance », continue Philippe H.
« C'est assez fréquent dans les affaires de terrorisme, que les victimes tentent de se détacher de toute forme de haine », note Me Marion Ménage, l'avocate de Jean-Christophe L., également poignardé au biceps droit alors qu'il tentait de sauver son collègue des griffes de Taghi. Jeudi, Bilal Taghi s'est dit « secoué » du témoignage de son ancien surveillant, Philippe H. « Il m'a donné un cours d'humanité. Je croyais qu'il n'y avait que des mecs comme l'abbé Pierre pour dire des trucs pareils. Il m'a dit en pleine face la merde que j'étais. J'ai pris une claque dans la gueule hier », admet l'accusé.

« Malheureux, les pays qui ont besoin de monstres »

Après les réquisitions, c'était au tour des avocats de Bilal Taghi de prendre la parole. Premier à plaider, Me Matthieu Chavanne déclare : « il existe une phrase qui dit malheureux, les pays qui ont besoin de héros. Moi, je dirais malheureux, les pays qui ont besoin de monstres » et demande à la cour de « juger avec mesure un acte d'une violence démesurée, d'opposer le droit à la violence, d'opposer à la vengeance autre chose que la loi du talion ». « Nous avons été en mesure d'identifier les causes de ce passage à l'acte. Toutes ces causes sont réversibles. Et puisqu'on a identifié les solutions, il faudrait attendre la perpétuité pour s'assurer de leur mise en place ? » demande l'avocat. Deuxième à plaider, Me Xavier Nogueras estime à son tour « comprendre » que la société doive « s'armer », « mais vous ne vaincrez pas le terrorisme en disant à Bilal Taghi qu'il ne sortira jamais de prison ». Dans ses derniers mots, Bilal Taghi a de nouveau demandé pardon. Ce vendredi, en fin de journée, Bilal Taghi a été condamné par la cour d'assises spéciale à vingt-huit ans de réclusion criminelle, une peine assortie d'une sûreté aux deux tiers.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Parallèlement cela nous coûte cher pour héberger dans nos prisons ce type d'assassin !

Notre code pénal est trop souple, si on enferme ces criminels terroristes, il faut que ce soit une vraie perpétuité sans sortie à vie ni avec réduction de peine, sans visite, ni contact extérieur, pour qu'on les oublie puisqu'ils ont tué à l'aveugle des innocents ou fomenté des attentats terroristes divers !

On est encore trop enclin à leur trouver des circonstances atténuantes, cela ne devrait pas être le cas en cas de terrorisme dans notre pays de bienpensant donneurs de leçons « Bisounours » hypocrite !

Les actes de terrorisme devraient être traités à part sans rapport avec ceux de droit commun, ainsi que ceux fomentés pour des actions terroristes !

Car ces problèmes de terrorisme sont un fléau toujours présent augmentant l'insécurité des français et les innocents en général !

Nous avons aboli la peine de mort oui, bon, mais pour les bêtes féroces, quand elles deviennent trop dangereuses, on les euthanasie, mais elles tuent souvent pour se nourrir ou survivre à des prédateurs, l’être humain, lui il le fait gratuitement par haine des autres !

Les droits des hommes, cela commence par respecter les autres et là il y a encore du chemin à faire !

Jdeclef 23/11/2019 09h51LP

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire