Macron : «
Il me manque un Jack Lang »
RÉCIT. Le
chef de l'Etat voulait faire de la culture un levier de sa politique sociale.
Histoire d'une ambition contrariée.
On
nous l'a décrit comme un enfant devant sa réalisation, faisant un pas en
arrière puis deux, bras croisés, tête inclinée sur le côté, pour se faire la
meilleure impression. On nous a décrit Emmanuel Macron, dans son bureau de
l'Elysée, devant d'immenses plans d'architecture posés ici ou là durant une
partie de l'été. On nous a également raconté combien le président était fier de
montrer à ses visiteurs ce qu'allait devenir, après travaux, le château de
Villers-Cotterêts (Aisne). Sur les plans, on voit la bâtisse, les jardins et
l'intérieur. Le président en parle comme de son bébé, d'un futur grand musée de
la francophonie. Mitterrand a eu la BNF, Chirac le Quai-Branly, Sarkozy la
Philharmonie et lui, Macron, aura sa grande œuvre. Et n'allez pas lui dire
qu'il ne s'agit que d'une rénovation, qui plus est hors de l'écrin parisien, il
vous dévisagera, vous fera remarquer que cette entreprise a du sens, que la
fameuse ordonnance qui impose la rédaction des actes officiels en français et
non plus en latin y a été signée en 1539. C'est pourquoi, comme François 1 er
avant lui, il suit de près les avancées du projet, dont le coût global est
estimé à 200 millions d'euros. Il s'agit d'un chantier du quinquennat qui, bien
qu'important, ne répond en rien à cette interrogation : que faut-il comprendre
de la politique culturelle d'Emmanuel Macron ?
Un pass musée pour les grands-parents
« Il y a dans le récit du quinquennat une brique qui manque ; la
politique culturelle du président n'est pas assez identifiée »,
reconnaissait, il y a quelques mois, Alexis Kohler dans Valeurs
actuelles. Il manque une brique, en effet, et ce ne serait pas
qu'une affaire de « récit ». Cet aveu du
secrétaire général de l'Elysée nous servant de prétexte, nous avons multiplié
les entretiens avec des acteurs de la culture, des conseillers, d'ex-ministres
(quatre), des académiciens, des écrivains et des amis du président pour tenter
de comprendre cette absence de brique, d'autant plus surprenante qu'elle aurait
dû se trouver aux fondations du macronisme.
Macron et la culture, un sujet sensible. «
Il y a un mystère », affirme un ancien occupant de la
Rue de Valois. «
C'est un paradoxe quand on connaît les goûts du président », nous
dira un autre. Pour certains, plus féroces, il n'y a point de mystère, juste un « malentendu ». Le sujet impose à (presque) tous
nos interlocuteurs un strict « off ». Macron et la culture, c'est sensible. Ne
pas faire un panégyrique de celui qui a « grandi dans la bibliothèque de [s]a grand-mère » et qui vénère Debussy expose à la
foudre, qui plus est quand on assume encore une ambition politique ou
culturelle.
Qu'est-ce qui cloche, donc ? Lui, d'abord, Macron. En France, la
culture, c'est le président de la République, soit le premier de cordée. Si son
amour sincère pour la littérature, le théâtre ou le piano ne se discute pas, d'aucuns
estiment que le « ruissellement » ne se fait pas, qu'on peine encore à voir
dans sa politique l'empreinte de Stendhal, Gide, Giono et Camus, ces auteurs
tant de fois cités. D'où le mystère. Un proche : « Son propre rapport à la culture
est à interroger. Il aime Gide, son film préféré est "Les tontons
flingueurs" et il n'est pas rare de l'entendre fredonner du Johnny. Ses
goûts le positionnent plutôt à droite, il y a beaucoup de verticalité chez lui.
Or le milieu de la culture est quand même marqué à gauche. En outre, il peine à
développer une politique qui parlerait au plus grand nombre, il ne comprend pas
les attentes et les besoins. Mitterrand, lecteur de Chardonne, faisait du
patrimonial, mais aussi du festif. »
On songe alors à ce mot destiné autrefois à Valéry Giscard
d'Estaing : «
C'est un bel insecte, mais son drame est qu'il n'a pas d'antennes. » Celui
qui, pour la photo officielle, a tenu à poser devant des exemplaires de la «
Pléiade » ne manque jamais une occasion de commenter ses lectures, de faire
l'exégèse d'un texte, comme dans l'avion, à son récent retour de Chine, où il
disserta devant ses invités sur les correspondances amoureuses de Diderot,
Camus et Eluard, avant de parler cinéma et, naturellement, de Michel Audiard.
Passions. De la culture
comme d'un miroir. Les amis ne manquent pas d'anecdotes sur ses passions ô
combien démonstratives, qui relèveraient davantage d'une approche narcissique
que d'une volonté de transmettre. « Il aime avoir un piano près de lui. Il en joue pour se détendre
», confie l'un d'eux. C'est Macron qui, pour les obsèques de
Jacques Chirac, a eu l'idée d'inviter le chef Daniel Barenboïm pour jouer un
des « Impromptus » de Schubert, morceau qu'il a lui-même souvent joué. « Il va dans un
musée quand l'exposition l'intéresse et valorise d'abord ce qu'il aime. Il ne prend
pas trop de risques. Il ne va pas au-devant de la culture. Et je me demande
s'il a bien intégré la menace des Gafa pour notre culture et pas seulement pour
notre économie. C'est pourtant un enjeu majeur », regrette un
autre. Des propos que réfute son ministre Franck Riester : « Il est
attentif à la culture et à tous les défis. Dès qu'il le peut, il se rend au
théâtre, à une exposition, et nous échangeons beaucoup. Il est moteur dans le
domaine. Il a par exemple inauguré le musée Courbet, à Ornans, et le musée des
Beaux-arts de Besançon. » De même a-t-il inauguré deux expositions
à l'Institut du monde arabe, comme nous le rappelle Jack Lang.
Pour plus de culture à la télévision
Il y a quelques semaines, de nombreux éditeurs ont publié une
tribune dans Le
Monde réclamant le retour du livre à la télévision. Interrogé
sur le sujet, Franck Riester, qui portera la future loi sur l'audiovisuel,
admet que les émissions dévolues à la culture se réduisent. Si le ministre
indique pouvoir poser les principes d'une offre culturelle plus large à la
télévision, il ne peut contraindre les chaînes publiques à le faire. « Je ne vais
pas faire leurs grilles de programmes », nous dit-il. « C'est toute
la différence entre le pilotage et la stricte tutelle », ajoute un
conseiller de Macron. L'expression d'une volonté suffira-t-elle ?
Si le président est indéniablement imprégné de grands textes, il
méconnaîtrait, nous affirme-t-on, cet « Etat culturel » fait de silos qui fait
vivre la culture jusque dans les tréfonds du pays. « Il n'a aucune
vision de l'Etat culturel. Il n'a par exem- ple jamais mis les pieds dans un
Centre national d'art dramatique. Il ne connaît pas ceux qui font la culture,
c'est un problème », souligne un de ses visiteurs, qui en veut pour
preuve le retard pris dans les nominations au CNC, à l'Opéra de Paris ou au
palais de Tokyo. «
Parce que les titulaires donnaient satisfaction, mais aussi faute de candidats
viables, on a procédé à plusieurs reconductions », explique un
conseiller. Reste la Villa Médicis, qui n'a toujours pas de directeur. Le nom
devait être connu en septembre. Pourtant, nombreux sont ceux - une dizaine,
paraît-il - qui s'y verraient, tels le Prix Médicis Luc Lang, dont l'éditeur a
fait porter, durant l'été, ses romans au président, lequel n'a pas manqué de le
citer dans le portrait que lui a accordé Time, ou Christophe Leribault, directeur du Petit
Palais. «
A la Villa Médicis, l'intérim [de
Stéphane Gaillard, NDLR] est très bon, pas d'inquiétude, indique Franck
Riester. Le
retard tient au fait que nous souhaitons repenser la politique de résidence
d'artistes. »
« Etat profond ». Pour
gagner en efficacité, le président n'aime rien tant que contourner cette
administration, en confiant des missions à des personnalités extérieures, comme
Stéphane Bern (restauration du patrimoine), Jean-Louis Georgelin (Notre-Dame)
ou Erik Orsenna (plan bibliothèques), et en ne rechignant pas à les aider.
Stéphane Bern : «
Il a pris pour moi des rendez-vous avec Darmanin, Blanquer et les services de
Bercy, sans quoi c'eût été compliqué. »
Un «
Etat profond », là aussi ? Conseiller culture du candidat En Marche
! durant la présidentielle, Marc Schwartz, aujourd'hui directeur de la Monnaie
de Paris, affirme que « le président agit avec la culture comme il le ferait dans
d'autres domaines de l'action publique. Il recherche la rapidité, ce qui ne
l'empê- che pas d'avoir de la considération pour les acteurs de ce milieu ».
Des acteurs qu'il juge cependant parfois trop à gauche et engagés dans des
luttes minoritaires, qui ne sont pas tout à fait sa tasse de thé. Pour saisir
cette défiance, il faudrait également, nous dit-on, s'intéresser aux origines
provinciales du président. « A l'âge où l'on tisse des liens avec ce milieu très fermé, il
était à Amiens, relève un ex-ministre
de la Culture. Une fois à Paris, il a passé plus de temps avec Paul Ricœur à
Châtenay-Malabry, puis avec des politiques et des financiers, qu'avec des
écrivains ou des artistes. Mitterrand avait les écrivains à sa traîne, quand
Macron va à la pêche. Il préfère la compagnie d'un créateur à celle d'un
éditeur, d'un diffuseur, d'un organisateur. C'est un tort, quand on est
président. »
La « Lettre aux Français » du président. Invariablement,
au cours de nos échanges, un nom nimbé d'une lumière quasi sacrée n'a eu de
cesse de revenir : François Mitterrand. Mieux que personne et servi par les
circonstances budgétaires de l'époque, le président socialiste aurait incarné
l'évidence culturelle française et su la diffuser auprès du plus grand nombre. « J'ai voulu
que fussent multipliés, semblables aux puits de vie évoqués par Joseph Delteil,
les espaces de culture. (…) Tout est culture en fin de compte », a écrit
Mitterrand en 1988, dans sa « Lettre aux Français », consacrant tout un
paragraphe au sujet. En relisant celle de Macron, publiée en janvier, en pleine
crise des gilets jaunes, on relève que pas une ligne n'est destinée à la
culture. Mystère, là encore. En 2016, alors candidat, il en avait parlé comme
d'un levier d'émancipation sociale, peut-être le premier. Aussi beaucoup
ont-ils déploré l'absence de propositions culturelles durant la crise des
gilets jaunes. «
Il fallait répondre à une urgence sociale, défend Riester. Nous agissons
grâce à différents dispositifs d'accès à la culture.En outre, cela fait vingt
ans que le ministère n'a pas eu une telle activité législative. »
Et le ministre de citer la réforme de la loi Bichet sur la distribution de la
presse, le vote de la loi sur les « droits voisins » pour les éditeurs de
presse, qui impose une rémunération de la part des géants du numérique, la
création d'un Centre national de la musique et, bientôt, une grande loi sur
l'audiovisuel, qui permettra aux chaînes de télévision de rivaliser avec les
Netflix, Amazon et Disney.
La
renaissance du château de Villers-Cotterêts
200
millions d’euros
C’est le coût du grand projet patrimonial pour la rénovation de
l’édifice, propriété de l’Etat. Le site accueillera en 2022 la Cité
internationale de la langue française.
Le grand projet du président
Erigé par François Ier, le château Renaissance est dans
un bien triste état. Comme Pompidou avec Beau- bourg, Mitterrand avec la BnF ou
Chirac avec le musée du Quai-Branly, Emmanuel Macron a décidé d’orchestrer
« sa » grande œuvre : faire renaître de ses cendres l’édifice
royal en péril.
« Consumériste ». Pour
en finir avec cette « assignation à résidence » qui entrave beaucoup
de jeunes, Macron a voulu un Pass Culture doté d'un montant de 500 euros - idée
empruntée à l'ex-Premier ministre italien Matteo Renzi -, financé sur des fonds
publics et expérimenté dans 14 départements. Le bilan est pour le moins mitigé
: le nombre d'inscrits est loin des attentes (même pas 30 000), la
communication à son propos est rare et beaucoup d'acteurs de la culture
regrettent le caractère « consumériste » de ce passe qui permet, outre l'achat
de livres et de tickets de spectacle, l'accès à des jeux vidéo ou à des
plateformes en ligne, confortant ainsi les pratiques existantes, tout en
enrichissant les gros. « On y croit encore, insiste-t-on à l'Elysée. C'est un
outil en phase d'expérimentation. Nous ferons prochainement un bilan. »
De tout cela le président n'est pas dupe. Il n'ignore pas cette
absence de « brique », qu'il doit en
partie à son ex-ministre Françoise Nyssen, qui a déçu. « Il me manque
un Jack Lang », regrette-t-il parfois devant des proches, au
risque d'affaiblir son ministre, déjà la cible de critiques. « J'ai pourtant
démontré que j'avais une expérience et une connaissance qui légitiment ma
fonction [il fut notamment rapporteur
de la loi Hadopi, NDLR]. Et tant mieux si je suis un choix politique : c'est une force,
plaide Riester. Après,
je vous le concède, je ne suis ni un grand peintre ni un grand poète. »
En lice pour la Culture…
« Il lui a fallu du temps, mais, aujourd'hui, il occupe pleinement
la fonction », affirme un ancien ministre de la
Culture au sujet de Franck Riester. Reste que chacun, dans le milieu de la
culture, a sa petite idée sur celui qui pourrait, un jour, occuper le poste
sous une présidence Macron. Voici, en vrac, les noms avancés : Bruno Racine,
ex-directeur de la Bnf, François Sureau, avocat et écrivain, Laurent Hénart,
maire de Nancy, Gabriel Attal, député LREM, Marlène Schiappa, Jean-Michel
Blanquer - tout en restant à l'Education - et… Jack Lang !
« J'achèterai "Pariscope" ! »
En juin, à l'invitation du banquier Jean-Claude Meyer, président du Cercle de
la BnF, le ministre de la Culture a déjeuné avec Alain Finkielkraut et Michel
Houellebecq. Ces derniers ont saisi l'occasion pour l'interroger sur le « mystère
» de la politique culturelle du président, sans cacher par la suite, et en
dépit des réponses, leur perplexité. Comme Alain Finkielkraut, nombreux sont
ceux qui estiment qu'il y a, en réalité, deux ministres de la Culture en France
: outre Franck Riester, Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education, est
celui qui a introduit le chant à l'école, renforcé l'éducation artistique et
réalisé le dédoublement des classes de CP afin de favoriser l'apprentissage de
la lecture.
Un moteur, si puissant soit-il, ne saurait être performant sans
courroies de transmission. Dans son livre « Plaisir et nécessité » (Plon),
Nyssen insiste sur la duplicité des équipes élyséennes : « Je me suis
aperçue que certaines notes que je lui avais écrites ne lui étaient jamais
parvenues. Les choses circulaient mal », écrit-elle. Le
président, là encore, a conscience des limites de ceux qui l'entourent. «
J'achèterai Pariscope !»
a-t-il tonné, l'an dernier, en découvrant le contenu de son programme culturel
pour 2018, préparé par l'Elysée. Cette absence de « brique » tant regrettée
incomberait également à sa conseillère culture, Claudia Ferrazzi, énarque,
passée par le Louvre et la Villa Médicis, qui vient de quitter l'Elysée pour « un projet
entrepreneurial » - contactée, elle n'a pas donné suite. Elle est
remplacée par Rima Abdul-Malak, ancienne conseillère culture de Bertrand
Delanoë à la mairie de Paris. « Une excellente conseillère », dixit Lang.
L'épisode du rapport sur la restitution du patrimoine africain
illustrerait parfaitement cette carence élyséenne. La conception de ce rapport
a donné lieu à moult tensions : en plus de contester la légitimité, concernant
l'Afrique, de l'historienne de l'art Bénédicte Savoy, coauteure du rapport, des
fonctionnaires du Quai d'Orsay ainsi que des directeurs de musée ont regretté
de ne pas avoir été associés davantage à la réflexion. « L'Elysée
n'a rien suivi, il n'y a pas eu de point d'étape. Et on a heureusement échappé
à la remise du rapport au président de la République au cours d'une conférence
de presse qui devait se tenir au Quai-Branly… On aurait eu tort d'embarquer le
président là-dedans », explique un diplomate, qui juge le rapport
beaucoup «
trop engageant » pour la France.
L'influence de Brigitte Macron. «
Ne cherchez pas, la vraie Mme Culture de l'Elysée, c'est Brigitte ! » sourit
un de ses proches. Ce que ne dément pas Riester : « Brigitte m'appelle régulièrement
pour me parler d'un artiste ou d'un autre. Elle connaît particulièrement bien
le théâtre. » Ami de la première dame, Stéphane Bern assure
qu'elle a fait de l'Elysée « un véritable showroom », mettant en valeur moult
créations françaises, avec l'aide d'Hervé Lemoine, directeur du Mobilier
national, qu'elle a elle-même promu. Une diversité de choix que de jeunes
couturiers aimeraient voir aussi appliquer à la mode, en raison de la relation
quasi exclusive qu'entretient l'épouse du président avec le groupe LVMH.
Aucun « désert culturel » en France
Commandée par le ministère de la Culture, une enquête de
l'Inspection générale des affaires culturelles sur la diversité de l'offre dans
les territoires indique qu'il faudrait « bannir du vocabulaire de l'Etat toute notion de "désert
culturel" ». Le document rend toutefois compte d'un sentiment
d'abandon dans les zones rurales, qui « attendent un accompagnement de proximité, des assouplissements,
de la différenciation dans les dispositifs d'intervention ». De
même veulent-ils être « soutenus dans des projets qui font écho à l'Histoire, à la
mémoire et aux traditions locales ».
Le 22 juillet, les syndicats ont envoyé une lettre à Franck
Riester pour s'inquiéter de « l'affaiblissement du ministère, de la stagnation de ses
moyens et de l'absence d'ambition politique clairement affirmée ». Le
ministre a annoncé une hausse de 73 millions d'euros du budget (de 8,2
milliards) avec un effort particulier pour le patrimoine, un des rares domaines
dans lesquels Macron serait à la hauteur de l'espoir suscité. Deux jours plus
tard, comme une allégorie de ce que serait devenue l'« exception culturelle » française,
le ministère a organisé une fête pour célébrer ses 60 ans, mettant à l'honneur
les équipes actuelles et anciennes. « Les invitations ont été envoyées quatre jours avant en raison
d'un problème d'organisation avec l'Elysée. Macron est arrivé avec une heure de
retard. Nous l'attendions sous un soleil de plomb. Il n'y avait que trois
ex-ministres [Jack Lang, Frédéric
Mitterrand et Renaud Donnedieu de Vabres, NDLR] et
aucun acteur de la culture. Ne fallait-il pas avancer cet événement pour éviter
la période des festivals ? » grogne un participant qui, quelques
jours après cette confidence, nous passa un coup de fil, certain d'avoir trouvé
une piste qui pourrait enfin nous mener à l'élucidation du mystère : « Vous devriez
appeler la grande amie des présidents, Line Renaud, c'est un totem ! Elle adore
Macron, elle vous expliquera sûrement des choses… » Voilà comment
le mystère s'est soudain épaissi !
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Une FRANCE démocratique
encore libre, mais difficile à gouverner !
Surtout si l’on n’a rien
à mettre comme compétence à la place, comme gouvernement pour oublier ceux du
passé !
Mr MACRON semble perdu
et ne pas savoir où il va et quant à ses choix, on a déjà vu ce que cela donne
..!
Il faut dire que ses « macroniens »
comme on les appelle ne sont pas des flèches, que ce soit les parlementaires ou
ses ministres !
Qu'il laisse en paix Jack
Lang et sa notoriété à sa retraite avec sa fête de la musique seule chose qui
sortait de l'ordinaire pour le reste, c'était un opportuniste comme bien
d'autres qui a bien profité !
D'ailleurs un candidat à
la présidence, comme a été Mr MACRON en 2017 qui disait que la France n'avait
pas de culture, pensant peut-être par son égo démesuré si commun à nos
présidents passés, que lui en avait une supérieure, qui prend par exemple un
général mal élevé pour diriger la restauration de la cathédrale Notre Dame de
PARIS en décidant en pseudo monarque absolu du délai imparti pour ce travail de
pointe très technique, cela montre ses lacunes en matière de culture (et autres
compétences !)
Peut-être que la tâche était
trop importante pour lui et les événements actuels commencent à lui revenir
dans la figure, car depuis un an environ les français qu’il oublie, lui ont montré
qu’ils existaient et n’étaient pas encore les sujets serviles d’un pseudo
monarque sans couronne, avec ses discours alambiqués qui ne passe plus et qui enchaîne
les échecs !
Et cela ne va pas s’améliorer
semble-t-il dans les semaines à venir, s’il ne change pas d’attitude !
Jdeclef 28/11/2019 09h36LP