À EELV,
les têtes changent mais les désaccords persistent
Les
écologistes désignent samedi leur nouveau secrétaire national avant de se
lancer dans les municipales. Mais l'unité est loin d'être acquise...
Le 16 novembre dernier, lors du premier tour du vote, la motion portée par le duo Julien Bayou et Sandra Regol est largement arrivée en tête (42,9 %). Depuis, les deux porte-parole n'ont eu de cesse d'appeler à l'union avec les trois autres candidats défaits autour d'un « texte de synthèse ». Une manière de s'éviter un deuxième tour et de tuer dans l'œuf d'éventuelles divisions. Car leur position de force est loin d'être confortable. L'ex-députée Eva Sas (26,2 %), soutenue par plusieurs proches de Yannick Jadot, le secrétaire national adjoint Alain Coulombel (21,6 %) – porté par le théoricien de l'effondrement Yves Cochet – et Philippe Stanisière (8,5 %) ont eux aussi rédigé un texte commun. Une coalition à trois afin de négocier de meilleurs postes dans la future direction d'Europe Écologie-Les Verts.
« Il faudra s'entraider ou s'entretuer » : interview apocalyptique avec Yves Cochet
Souffler le chaud et le froid
Yannick Jadot, qui n'a soutenu aucune motion officiellement, n'a
guère l'intention de se mêler aux petites luttes internes, mais pourrait y
laisser des plumes. La « ligne Bayou » est loin d'être compatible
avec les envies à peine cachées du clan Jadot de s'ouvrir à un électorat plus
modéré, en s'inspirant de ce qu'ont pu faire les Grünen outre-Rhin. « Qui
a voté pour nous aux européennes ? L'électorat de gauche d'Emmanuel Macron
de 2017. Il faut consolider cette base et ne pas trop fricoter avec la gauche
de la gauche », souffle un proche du patron d'EELV. En attendant de
clarifier cette feuille de route modérée au sein même du parti, Yannick Jadot
souffle le chaud et le froid. Après avoir passé l'été à envoyer quelques
signaux vers la droite en se disant ouvert à nouer des alliances au-delà de la
gauche, l'écolo en chef a admis début novembre ne « pas du tout » se
sentir « incompatible » avec le député de La France insoumise François
Ruffin.Un « en même temps » assumé par Yannick Jadot et ses équipes qui ne devrait pas créer trop de soubresauts en interne jusqu'au lendemain des municipales. Et après, quelle stratégie pour la présidentielle de 2022 ? « On va ouvrir les vannes, répond-on chez Jadot. L'écologie, ce n'est plus que la gauche et ça ne sera pas tout à droite. Il y a des gens qui veulent venir chez nous, qui viennent du centre droit ou du PS version Hollande et qui hésitent parce qu'ils ont peur de la résurgence des écolos radicaux d'extrême gauche. On doit leur prouver, à eux comme aux Français, qu'on est capable d'être pragmatique pour diriger un pays. » Encore faudra-t-il se défaire des fantômes du passé. Récemment, des rumeurs d'un retour de Cécile Duflot aux régionales comme tremplin pour l'élection présidentielle ont fait grincer beaucoup de dents chez EELV, chez Jadot comme chez Bayou, même si personne n'y croit. À l'inverse, une autre séquence très politique début novembre a étonné chez les Verts : à Amiens, le maire EELV de Grenoble Éric Piolle était l'invité d'honneur du meeting de François Ruffin. Un véritable mise en scène du « front populaire et écologiste » – théorisé par le député LFI – sans Yannick Jadot. Assez pour que certaines éminences grises d'EELV se posent la question : « Et si notre champion pour 2022, c'était plutôt Éric Piolle ? »
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Des empêcheurs de tourner
en rond incapables de s’entendre entre eux et cela ne date pas d’hier !
Pourtant les français ne
sont pas contre l’écologie proprement dite, bien au contraire !
Mais quand on a vu les
ex ministres de l’environnement ou de l’écologie comme on veut les appeler de
tous les gouvernements passés, quelque soit leurs étiquettes à laquelle ils s’attachaient
à la remorque des présidents gauche/droite ou macronien comme celui
actuellement en place qui s’en sont servis pour besoins électoraux pour plaire
aux français gogos se sont révélés nuls ou inutiles ayant bien profité de leurs
mandats à titre personnels !
Donc ils récoltent des
miettes de voix lors des élections et plus lors des européennes car cela ne
touche pas les élections nationales comme la présidentielle, voire les législatives !
Pour le reste leurs
divisions intestines de ce parti EELV LES VERTS sont un boulet qu’ils traînent,
car ils n’arrivent pas à trouver un vrai leader seul COHN BENDIT avait réussi
un temps à les réunir , mais lui était doué
d'une influence, d’un magnétisme exceptionnel d’un politicien chevronné !
Jdeclef 30/11/2019 12h45LP