samedi 30 novembre 2019

Les verts ces pseudo écolos politique sont incurables !


À EELV, les têtes changent mais les désaccords persistent

Les écologistes désignent samedi leur nouveau secrétaire national avant de se lancer dans les municipales. Mais l'unité est loin d'être acquise...


Sur le bureau de Yannick Jadot, un document. Quelques pages mais une ribambelle de noms de moyennes et grandes villes françaises où Europe Écologie-Les Verts nourrit quelques ambitions. Grenoble évidemment, mais aussi Nantes, Rennes, Besançon, Strasbourg, Brest. Et pourquoi pas Paris, Lyon et Bordeaux où les écologistes s'imaginent en trouble-fêtes. « Si on gagne dans ces villes, c'est jackpot, mais en arrivant deuxième ou troisième, on tient un rôle de faiseurs de rois. C'est aussi une forme de victoire », analyse-t-on autour de Yannick Jadot. Signe de la confiance qui règne à EELV, les sondages qui pleuvent dans la presse. Hilare, un cacique d'EELV admet : « On n'a plus d'argent pour commander ce genre de sondage, mais les autres partis politiques le font pour nous. Et dans tous les cas ou presque, on est sur le podium. Merci à eux ! » Tout irait bien mieux chez les écologistes si le nuage des guerres fratricides ne flottait pas au-dessus de leurs têtes. Ces mêmes vieilles disputes qui, des années durant, ont miné le parti et qui refont surface pour le dernier jour de leur congrès, qui a lieu ce samedi et où ils doivent désigner leur nouveau secrétaire national et son équipe.
Le 16 novembre dernier, lors du premier tour du vote, la motion portée par le duo Julien Bayou et Sandra Regol est largement arrivée en tête (42,9 %). Depuis, les deux porte-parole n'ont eu de cesse d'appeler à l'union avec les trois autres candidats défaits autour d'un « texte de synthèse ». Une manière de s'éviter un deuxième tour et de tuer dans l'œuf d'éventuelles divisions. Car leur position de force est loin d'être confortable. L'ex-députée Eva Sas (26,2 %), soutenue par plusieurs proches de Yannick Jadot, le secrétaire national adjoint Alain Coulombel (21,6 %) – porté par le théoricien de l'effondrement Yves Cochet – et Philippe Stanisière (8,5 %) ont eux aussi rédigé un texte commun. Une coalition à trois afin de négocier de meilleurs postes dans la future direction d'Europe Écologie-Les Verts.
« Il faudra s'entraider ou s'entretuer » : interview apocalyptique avec Yves Cochet

Souffler le chaud et le froid

Yannick Jadot, qui n'a soutenu aucune motion officiellement, n'a guère l'intention de se mêler aux petites luttes internes, mais pourrait y laisser des plumes. La « ligne Bayou » est loin d'être compatible avec les envies à peine cachées du clan Jadot de s'ouvrir à un électorat plus modéré, en s'inspirant de ce qu'ont pu faire les Grünen outre-Rhin. « Qui a voté pour nous aux européennes ? L'électorat de gauche d'Emmanuel Macron de 2017. Il faut consolider cette base et ne pas trop fricoter avec la gauche de la gauche », souffle un proche du patron d'EELV. En attendant de clarifier cette feuille de route modérée au sein même du parti, Yannick Jadot souffle le chaud et le froid. Après avoir passé l'été à envoyer quelques signaux vers la droite en se disant ouvert à nouer des alliances au-delà de la gauche, l'écolo en chef a admis début novembre ne « pas du tout » se sentir « incompatible » avec le député de La France insoumise François Ruffin.
Un « en même temps » assumé par Yannick Jadot et ses équipes qui ne devrait pas créer trop de soubresauts en interne jusqu'au lendemain des municipales. Et après, quelle stratégie pour la présidentielle de 2022 ? « On va ouvrir les vannes, répond-on chez Jadot. L'écologie, ce n'est plus que la gauche et ça ne sera pas tout à droite. Il y a des gens qui veulent venir chez nous, qui viennent du centre droit ou du PS version Hollande et qui hésitent parce qu'ils ont peur de la résurgence des écolos radicaux d'extrême gauche. On doit leur prouver, à eux comme aux Français, qu'on est capable d'être pragmatique pour diriger un pays. » Encore faudra-t-il se défaire des fantômes du passé. Récemment, des rumeurs d'un retour de Cécile Duflot aux régionales comme tremplin pour l'élection présidentielle ont fait grincer beaucoup de dents chez EELV, chez Jadot comme chez Bayou, même si personne n'y croit. À l'inverse, une autre séquence très politique début novembre a étonné chez les Verts : à Amiens, le maire EELV de Grenoble Éric Piolle était l'invité d'honneur du meeting de François Ruffin. Un véritable mise en scène du « front populaire et écologiste » – théorisé par le député LFI – sans Yannick Jadot. Assez pour que certaines éminences grises d'EELV se posent la question : « Et si notre champion pour 2022, c'était plutôt Éric Piolle ? »
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Des empêcheurs de tourner en rond incapables de s’entendre entre eux et cela ne date pas d’hier !

Pourtant les français ne sont pas contre l’écologie proprement dite, bien au contraire !

Mais quand on a vu les ex ministres de l’environnement ou de l’écologie comme on veut les appeler de tous les gouvernements passés, quelque soit leurs étiquettes à laquelle ils s’attachaient à la remorque des présidents gauche/droite ou macronien comme celui actuellement en place qui s’en sont servis pour besoins électoraux pour plaire aux français gogos se sont révélés nuls ou inutiles ayant bien profité de leurs mandats à titre personnels !

Donc ils récoltent des miettes de voix lors des élections et plus lors des européennes car cela ne touche pas les élections nationales comme la présidentielle, voire les législatives !

Pour le reste leurs divisions intestines de ce parti EELV LES VERTS sont un boulet qu’ils traînent, car ils n’arrivent pas à trouver un vrai leader seul COHN BENDIT avait réussi un temps à les réunir , mais lui était doué d'une influence, d’un magnétisme exceptionnel d’un politicien chevronné !

Jdeclef 30/11/2019 12h45LP

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