vendredi 8 novembre 2019

Qu'ils fassent ce qu'ils veulent on est dans le pays de la liberté de manifester pour tout et n'importe quoi !


« J'y vais, j'y vais pas »… La gauche bute sur la marche contre l'islamophobie

La manifestation prévue le 10 novembre contre l'islamophobie, co-initiée par le CCIF, met les responsables politiques de gauche dans l'embarras.

Il y a celui qui a signé distraitement, « parce qu'il mangeait des gaufres », ceux qui se défilent « pour raisons personnelles » et ceux qui rétropédalent maladroitement, sans invoquer de motif clair. Depuis plusieurs jours, la gauche tente de s'extraire d'une polémique qui enfle, et où elle risque de laisser des plumes. En cause : la manifestation prévue dimanche 10 novembre, organisée après un appel publié par Libération intitulé « le 10 novembre, à Paris, nous dirons STOP à l'islamophobie ». Parmi la cinquantaine de personnalités signataires de la tribune, on trouve Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise (LFI), Yannick Jadot, eurodéputé EELV, ou encore Benoît Hamon et l'ensemble de la direction nationale de Génération.s… Le hic ? L'appel est notamment initié par le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), une association activiste proche des Frères musulmans. Autre pomme de discorde : le terme « islamophobie », qui, loin de faire consensus à gauche, peut recouvrir des définitions très variées…

« Je ne valide pas l'ensemble du texte »

Ainsi, après avoir signé le texte, plusieurs personnalités politiques ont décidé de nuancer leur association à la mobilisation, voire d'annuler leur venue dimanche. Mercredi, sur France Inter, le député LFI François Ruffin explique ainsi avoir signé distraitement l'appel, alors qu'il était en vacances à Bruxelles en train de manger des gaufres avec ses enfants. « C'est pas mon truc », tente alors le trublion de la gauche au micro d'Inter, avant d'expliquer que de toutes les façons dimanche, c'est le jour où il joue au foot. Circulez, il n'y a rien à voir.
« J'ai une opinion négative de ce que l'on appelle la République »
La veille, c'est Yannick Jadot qui se débinait, au micro de Franceinfo. L'eurodéputé annonce prendre ses distances avec l'appel… qu'il a lui-même signé. Après moult onomatopées, borborygmes et autant de gênes dans la voix, il ose un : « Je ne valide pas l'ensemble du texte. » « Depuis des années, les actes qui visent [les musulmans] s'intensifient : qu'il s'agisse de discriminations, de projets ou de lois liberticides […] », peut-on lire dans l'appel. Un passage qui cristallise les inquiétudes. Car c'est derrière ce terme « liberticide » que réside toute l'idéologie du CCIF, qui, depuis 2004, combat ardemment la loi sur l'interdiction des signes religieux à l'école ainsi que celle de 2010, qui interdit aux Français de se dissimuler le visage dans l'espace public.
Un terme que contestait Jean-Luc Mélenchon il y a encore peu de temps. Au lendemain des attentats du 13 novembre, il affirme : « Ce sont les musulmans qui pensent qu'on leur en veut parce qu'ils sont musulmans. Moi, je défends l'idée qu'on a le droit de ne pas aimer l'islam, on a le droit de ne pas aimer la religion catholique et que cela fait partie de nos libertés. » Aurait-il soudainement changé d'avis ? Non, affirme l'Insoumis. Dans un communiqué publié ce jeudi, il explique assumer son soutien à la marche contre l'islamophobie, « même s'il n'aime pas le terme ». « Il faut savoir faire bloc quand l'essentiel est en jeu », écrit Jean-Luc Mélenchon, qui ne devrait pas être présent dimanche, étant déjà attendu samedi à Marseille pour participer à la marche anniversaire des effondrements de la rue d'Aubagne.

Avis tempête sur LFI

« Cette manifestation est organisée pour dénoncer un climat qui devient pesant », renchérit Alexis Corbière dans Le Figaro. S'il jure qu'il pensait que « la Ligue des droits de l'homme était à l'initiative de la démarche », il confirme néanmoins sa présence dimanche. Ce sera aussi le cas de son collègue Éric Coquerel. Dans une tribune publiée ce jeudi sur le site de Libération, l'élu de Seine-Saint-Denis indique qu'il marchera « sans hésiter ». « La cause est noble et la situation appelle à une réaction forte », écrit Coquerel. Et d'ajouter en guise de justification : « On me le reproche […] Voilà pourquoi je tiens à convaincre. » Des reproches qu'il sait venir de son propre camp, pourtant signataire de l'appel dans son ensemble. Mercredi, le député LFI Adrien Quatennens annonçait qu'il serait tenu « à distance de la manifestation », pour des « raisons personnelles ». « Quand on parle de lois liberticides, je ne sais pas de quoi on parle », finit par lâcher Adrien Quatennens, rejoint par l'eurodéputé Emmanuel Maurel, pour qui la présence du CCIF est un « vrai problème ».
Coignard – Islamophobie : l'aveuglement de la gauche
Seront également absents les membres du Parti socialiste. « Nous ne nous voulons pas nous associer à certains des initiateurs de l'appel », a indiqué le PS dans un communiqué mercredi. Sans qu'il soit explicitement cité, le CCIF est évidemment visé. Un message d'autant plus clair – et fort – qu'aucun socialiste n'a signé l'appel à la mobilisation.

Capharnaüm

Il y a donc ceux qui n'ont pas signé… Ceux qui l'ont fait et qui regrettent… Mais aussi ceux qui ont demandé à ce que leur nom soit retiré de la liste des signataires de l'appel… C'est le cas de Caroline de Haas, qui annonce qu'elle sera bien présente dimanche « parce qu'elle a peur pour les femmes qui portent le voile », mais qui ne semble cependant pas vouloir que son nom soit apposé aux côtés de certains signataires. « J'ai demandé qu'on retire mon nom parce qu'il y a dans cette liste des personnes qui ont tenu des propos d'une violence sidérante à l'encontre des femmes. Et que je ne veux pas voir mon nom à côté du leur », argue la féministe.
Du côté des organisateurs de la manifestation, on ne voit pas d'un bon œil tous ces atermoiements et divisions. Ils dénoncent notamment un « sabotage » venu de la gauche. « Les polémiques du RN sont reprises par le PS », a déclaré ce jeudi Madjid Messaoudene, conseiller municipal de gauche à Saint-Denis et également initiateur de l'appel à la mobilisation paru le 1er novembre. Reste que tout ce capharnaüm aurait pu être évité, si tous ces responsables politiques avaient seulement pris le temps… de lire l'appel avant de le signer.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
L’islamophobie nouveau mot dans la bouche des bienpensants dont nous sommes affublés, fait le lit des extrémistes de cette religion que n'en demandait pas tant, diviser les français au point que même des partis connus ne savent pas, s'ils iront manifester ou non ?!
Nos dirigeants et son gouvernement aurait dû interdire cette manifestation à consonance religieuse dans le domaine public car, c'est un appel indirect au désordre en espérant que cela ne dégénéra pas !

La laïcité à la française ne sert à rien cela le démontre, mais hélas nos dirigeants bienpensants hypocrites ont peur d'un certain islam extrémiste, mais pourra autant n'arrive pas à l'éradiquer par manque volonté et de rigueur !

Et son rôle est de protéger les déviances pernicieuses d’une partie de cette religion et ce même pour protéger les musulmans qui pratiquent sereinement celle-ci en France, mais en ne se laissant pas prendre dans les filets des dogmatismes extrémistes moyenâgeux obscurantistes qui lavent le cerveau de certains !

Car quand une religion quel qu’elle soit s'insinue subrepticement dans le domaine public ou la politique d'un pays, s'en est finie des libertés pour leurs peuples, on en a l'exemple dans d'autres pays du monde connus !

Alors ouvrons les yeux et ne laissons pas faire cela pour la paix civile et la protection de nos libertés fondamentales !

Jdeclef 08/11/2019 12h18 LP

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire