vendredi 1 novembre 2019

Forcement les frais d'obsèques ne cessent d'augmenter faisant la fortune de Stés de pompes funèbres !


La crémation entre définitivement dans les mœurs

De plus en plus de Français renoncent à se faire inhumer, préférant l'incinération de leur dépouille à des obsèques traditionnelles en pleine terre.

C'est une révolution des mentalités qui se déroule à bas bruit, un bouleversement complet de la manière dont les Français envisagent le traitement réservé à leurs morts. D'ici dix ans, la crémation devrait supplanter, dans notre pays, les inhumations en matière de funérailles. En 1980, seulement 1 % des obsèques faisaient l'objet d'une « incinération » dans l'Hexagone (6 760 crémations avaient été pratiquées cette année-là). En 2010, les crémations représentaient près d'un tiers des cérémonies funéraires. On frôle aujourd'hui, avec 232 577 crémations en 2018, les 39 %. Et, d'ici à 2030, les enterrements devraient être minoritaires !
À Paris, où le crématorium du Père-Lachaise a été inauguré en 1889, les cinq fours existants tournent à plein régime. Cela ne suffit pas à satisfaire la demande. La municipalité a donc décidé, en mai dernier, de construire un nouveau funérarium dans le nord de la capitale. Le chantier de construction de ce nouveau bâtiment devrait commencer en 2021. L'édifice, qui sera partiellement recouvert de terre pour que l'installation ressemble à une colline dominant le périphérique, doit être livré en 2024.

Des avantages économiques et... écologiques Le temps moyen d'une crémation dure 1h30. Ici l'entrée du cercueil dans l'un des cinq fours du crématorium du Père Lachaise.
L'argument de la crémation est d'abord économique : elle ne coûte en moyenne que 470 euros, contre 2 500 euros pour une inhumation classique (hors achat d'un carré et construction d'un caveau). Le second argument est foncier. L'espace manque désormais pour agrandir les cimetières existants. À Paris, où le nombre de décès ne cesse de croître depuis dix ans (autour de 15 000 l'an dernier), les 20 cimetières parisiens affichent complet. Les autorités espèrent que la démocratisation de la crémation fera baisser la « pression immobilière » qui voit flamber le prix des emplacements dans les 14 cimetières de la capitale et les 6, gérés par la ville de Paris, en petite couronne. L'objectif est de passer de 6 500 crémations par an aujourd'hui à 12 000 dans 5 ans.
Écolos même après la mort
Le phénomène n'est pas seulement parisien. « L'Hexagone compte aujourd'hui 193 crématoriums. Dans de nombreuses villes de province, comme Le Havre pour ne prendre qu'un exemple, les crémations représentent plus de la moitié des funérailles », confie Frédérique Plaisant, présidente de la Fédération française de crémation, créée en 1930, qui rassemble aujourd'hui 107 associations promouvant ce type d'obsèques. « Les territoires le plus en avance sur le sujet sont souvent côtiers. De fait, il est plus facile de disperser les cendres en mer que sur terre. La Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) propose ainsi l'organisation de ce type de cérémonie, en échange d'un don », poursuit-elle.
Le choix de la crémation se banalise d'autant plus que les Français prennent leurs distances par rapport au fait religieux et que les préoccupations écologiques gagnent du terrain dans l'opinion. La crémation est présentée, par ses promoteurs, comme plus respectueuse de l'environnement que l'inhumation en pleine terre. « Au niveau sanitaire, les cendres sont stériles et ne peuvent donc pas contaminer les nappes phréatiques », précise la Fédération française de crémation. Les crématoriums sont, en outre, contraints de se doter d'installations de filtration des rejets de fumées, conformément à une directive européenne fixant les seuils maximaux de rejets en matière de dioxyde, mercure et autres composés organiques volatils.
Frais funéraires : les arnaques sont monnaie courante en France
En 1980, seules 1% des obsèques faisaient l’objet d’une "incinération" dans l'Hexagone. En 2010, les crémations représentaient près d'un tiers des cérémonies funéraires. D'ici 2030, les enterrements devraient être minoritaires !
© Baudouin Eschapasse
La montée en puissance de ce nouveau type d'obsèques a contraint l'Église catholique à revoir sa position de principe sur la question. Hier farouchement hostile à ce rituel, pratiqué à l'Antiquité par les « païens », le Vatican a fini par afficher une nouvelle doctrine, le 8 mai 1963. À cette date, la congrégation du Saint-Office a mis un terme à « l'interdiction d'incinérer les corps », formulée en 1886. L'article 1203 du Code de droit cano­nique a été réécrit. Il disposait jusque-là : « Les corps des fidèles doivent être ensevelis ; leur cré­mation est réprouvée. Si quelqu'un ordonne, de quelque manière que ce soit, de livrer son corps à la crémation, il est défendu d'exécuter cette volonté. Si cette condition est opposée à un contrat, testa­ment ou acte quelconque, on la considé­rera comme non avenue. » L'article 1240 qui privait de sépulture ecclésiastique les personnes ayant opté pour une crémation a également été revu. Depuis 1983, l'Église se contente de « recommande(r) vivement que soit conservée la pieuse coutume d'ense­velir les corps des défunts ».
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Parallèlement il y a de moins en moins de place dans des cimetières d'une tristesse pas possible avec leurs tombes alignées au cordeau sans la moindre verdure surtout dans les grandes ou villes moyennes !

Mon épouse décédée il y a 9 ans voulait être incinérée j'ai respecté sa volonté et je ferais de même pour moi avec instruction pour mes enfants de faire le nécessaire avec un contrat obsèques adapté à cet effet !

De plus l'endroit réservé dans notre cimetière pour recevoir les urnes est bien plus agréable que cet alignement de tombes classiques et pour les croyants l'église catholique accepte maintenant la crémation ce qui est un progrès, et cela n’empêche pas de rendre hommage au défunt !

Je renouvelle les fleurs ou plantes périodiquement devant la stèle ou figure sa photo en médaillon contenant l’urne des cendres de mon épouse, ainsi qu'au 1er novembre comme c'est la tradition comme le font mes enfants pour leur mère, car il faut vivre avec son temps!

Par exemple d'ailleurs, quand on visite les catacombes à PARIS dans laquelle ont été entreposés les ossements de millions de personnes lorsque l'on a décidé de vider les cimetières parisiens à partir de 1786, ainsi que les restes que renfermaient les églises, et on en a formé d'immenses ossuaires.

Ces monceaux d'ossements ont ce dit que la crémation est bien plus nécessaire, car ces morts sont tombés dans l'anonymat !

Jdeclef 01/11/2019 13h36LP

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