lundi 30 septembre 2019

Comme d'habitude nos dirigeants quand le torchon brûle veulent faire quelque chose pour remédier aux problèmes !


Le Maire juge « utile » de revoir l'implantation des usines Seveso

Selon le ministère de la Transition écologique, la France compterait 1 312 sites classés Seveso, dont 705 en seuil haut. Ils étaient 1 261 en 2015.


Alors que l'enquête pour connaître les causes de l'incendie jeudi de l'usine chimique Lubrizol de Rouen est toujours en cours, le ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire a jugé dimanche qu'il serait « utile » de revoir les règles d'implantation des usines sensibles. « Avoir des usines classées Seveso qui sont quasiment imbriquées dans une ville, on ne ferait plus ça aujourd'hui », a déclaré Bruno Le Maire sur le plateau du Grand Jury de RTL et LCI. « L'urgence aujourd'hui, c'est garantir la sécurité sanitaire des habitants de Rouen. Après, qu'on fasse un retour d'expérience, que nous regardions quelles leçons il faut en tirer sur les implantations d'usines, sur les usines à risque, sur la topographie de toutes les usines à travers le territoire, pourquoi pas, je pense que ça pourrait être utile », a-t-il avancé.
Plusieurs riverains, associations ou syndicats ont fait part depuis jeudi de leur inquiétude ou de leur colère, alors que l'usine chimique Lubrizol, un site industriel Seveso seuil haut, est située dans la ville de Rouen, à environ trois kilomètres de la célèbre cathédrale. Les sites Seveso sont classés selon deux niveaux de risque, seuil haut et seuil bas, en fonction de la quantité de matières dangereuses présentes. Selon le ministère de la Transition écologique et solidaire, la France compte 1 312 sites classés Seveso (dont 705 en seuil haut) à ce jour. Fin 2015, lors du dernier recensement, la France en comptait 1 261 (dont 700 en seuil haut).
Incendie de Rouen : les usines Seveso ont-elles leur place en ville ?

Une indemnisation pour les agriculteurs

Bruno Le Maire, auparavant ministre de l'Agriculture de 2009 à 2012, a par ailleurs souligné qu'il lui « paraîtrait normal » que soient indemnisées les pertes des agriculteurs de la région rouennaise, « pour ceux qui n'auraient pas été assurés ». Autour de Rouen, les agriculteurs ont été touchés de plein fouet avec un « gel » des productions et des récoltes susceptibles d'avoir été exposées à la suie « jusqu'à obtention de garanties sanitaires », a annoncé samedi le préfet de Normandie Pierre-André Durand.
Cyrille, agriculteur : « Ce soir, j'irai allumer des feux… »
En Normandie, région agricole, l'inquiétude est toujours de mise dimanche. « Ce que l'on a jeté, ça correspond à 5 000 litres de lait, soit 1 500 à 1 800 euros : c'est à peine ce que j'arrive à me tirer comme salaire sur l'exploitation par mois », a expliqué à l'Agence France-Presse Sébastien Catoir, agriculteur à Conteville, dans l'Eure. « Ce n'est pas à nous agriculteurs de supporter une pénalité financière comme celle-ci », a-t-il dit, alors que les causes de l'incendie restaient toujours inconnues dimanche.

« Transparence totale »

De son côté, le gouvernement promet « une transparence totale » et promet de transmettre toutes les analyses de la pollution engendrée par l'incendie de l'usine chimique Lubrizol de Rouen alors que l'inquiétude était toujours de mise en Normandie, et jusque dans les Hauts-de-France. En déplacement dans le Morbihan à l'université du MoDem, Édouard Philippe a assuré dimanche que « pour faire face à l'inquiétude légitime des populations, il n'y a qu'une solution : le sérieux et la transparence complète et totale ». » Nous avons souhaité faire en sorte que tout ce qui est su, que toutes les analyses qui sont réalisées soient rendues publiques », a fait valoir Édouard Philippe, originaire de Normandie (Le Havre).
Éco-anxiété : ce nouveau préjudice qui fait chauffer les prétoires

Des analyses publiées

Samedi, au cours d'une conférence de presse fleuve – près de 1 h 30 –, le préfet de Normandie, Pierre-André Durand, avait présenté les résultats de différentes analyses, dont celles très attendues concernant une éventuelle pollution atmosphérique. Il avait évoqué « une situation normale » de la qualité de l'air, sauf sur le site de Lubrizol (présence de benzène), tout en rappelant plusieurs décisions concernant l'agriculture, notamment « un gel » des récoltes, appliquant le principe de précaution. Le préfet avait aussi assuré que les analyses seraient publiées sur le site de la préfecture. Chose faite dans la soirée, avec pas moins de quatre communiqués de la préfecture et la publication de données parfois absconses, comme « les résultats d'analyse des gaz prélevés sur canisters ».
Car, plus de trois jours après l'incendie spectaculaire de cette usine classée Seveso seuil haut implantée à trois kilomètres de la cathédrale de Rouen, les images de l'incendie et de l'impressionnant nuage noir sont encore dans toutes les têtes, les gens s'interrogeant sur les conséquences sanitaires et environnementales. Des témoignages font état de suies, probablement issues du nuage noir, dans l'Aisne, l'Oise et même à Lille, conduisant l'Agence régionale de santé des Hauts-de-France à demander aux habitants de signaler aux différents services « la présence de retombées sous forme de suie ».

Manifestation mardi

Dès samedi, plusieurs syndicats, dont la CGT et Solidaires, mais aussi des associations écologistes (Greenpeace, France nature environnement) avaient appelé à manifester mardi à 18 heures devant le palais de justice de Rouen, exigeant « une transparence complète » sur cet accident industriel. Dans un communiqué commun, ils regrettent que « la liste des produits qui ont brûlé n'ait pas été communiquée ». La CGT rappelle en outre que « par le passé, la préfecture de Rouen puis la ministre de l'Écologie avaient déjà caché des informations sur les risques encourus notamment lors de l'épisode du nuage de Mercaptan en 2013 » après un incident dans cette même usine, « en ne diffusant pas les informations nécessaires sur la composition du nuage et sur les risques pour la population ».
Et dans la soirée, plusieurs députés de gauche ont réclamé une commission d'enquête parlementaire. « Il faut toute la vérité sur #Lubrizol. Comme pour #AZF il y a 17 ans, une commission d'enquête parlementaire doit être ouverte dès la semaine prochaine », a plaidé Olivier Faure, numéro un du PS, sur Twitter. Sur France 3 dimanche, la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen s'est-elle interrogée « sur la qualité des contrôles effectués » dans cette usine chimique.
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C'est typiquement français comme attendre par exemple de mettre des feux tricolores sur un carrefour dangereux après qu'il y ait eu divers accidents !

Et pour d'autres problèmes divers comme supprimer enfin le numérus clausus pour pallier aux manques de médecins, préoccupant, mais qui prendra 10 à 15 ans au mieux pour rétablir une situation correcte !

Car tout est lié à l'argent roi et au profit avant tout ce qui devrait être prioritaire pour la santé ou la sécurité des français car ça coûte, passe après, alors on préfère attendre jusqu'à ce qu'il se produise des incidents plus au moins graves !

D'ailleurs nos gouvernements quand ils sont au pouvoir ne savent dire que l'état n'a plus d'argent ce leitmotiv est rabâché avec le mot économie et cela ne date pas d'hier!

Alors revoir l’implantation des usines SEVESO nombreuses sur le sol de la France est du bla-bla habituel de nos élus au pouvoir, voire mission impossible !

Nos gouvernements de tous bords sont comme « des chiens qui courent après leurs queues » en pérorant pour tranquilliser le peuple lambda après chaque accident dramatique en faisant des procès fleuve pour trouver difficilement les responsables plus ou moins sanctionné !

Il serait plutôt utile d'avoir du bon sens et prévenir avant de guérir mais çà on a du mal à le faire en France car on a toujours le temps, maladie des pays libéraux riches et développés qui ne savent pas appliquer les priorités pour le quotidien de leurs peuples !

Jdeclef 30/09/2019 09h16

dimanche 29 septembre 2019

C'est l'inconscience que de vouloir faire du sport de haut niveau dans ce pays ou les conditions climatiques sont hors normes !


Mondiaux d'athlétisme : journée noire pour les Bleus

Renaud Lavillenie, Rénelle Lamote, ou encore Jimmy Vicaut ne se sont pas qualifiés samedi à Doha. Yohann Diniz a préféré abréger son calvaire lors du 50 kilomètres marche.

Lavilenie (perche), Jimmy Vicaut (100 m) et Rénelle Lamote (800 m) incapables de se qualifier pour la finale, abandon de Yohann Diniz (50 km marche) et Alexandra Tavernier seulement sixième au marteau : la deuxième journée des Mondiaux de Doha a été catastrophique pour les Français, samedi. Les Bleus avaient certes débarqué sans certitudes au Qatar après une saison sans relief pour la plupart de leurs têtes d'affiche, mais il était difficile d'imaginer un tel fiasco après seulement 48 heures de compétition. À ce rythme, le bilan risque d'être famélique, deux ans après les 5 médailles récoltées à Londres.
La principale sensation de cette soirée cauchemardesque est venue de la perche, avec la sortie prématurée de Renaud Lavillenie. Le recordman du monde (6,16 m) n'a jamais réussi cette année à retrouver son meilleur niveau, loin des trois hommes à plus de 6 mètres, le Suédois Armand Duplantis, le Polonais Piotr Lisek et l'Américain Sam Kendricks. Mais une telle contre-performance est rarissime de la part de celui qui a collectionné les médailles en plus de dix ans de carrière. C'est bien simple : jamais le Clermontois n'avait échoué aux portes de la finale dans un grand championnat en plein air. Dans la moiteur de Doha, il a pourtant été incapable d'effacer une barre à 5,70 m, très loin de ses standards habituels.

Le début de la fin ?

Alors qu'une nouvelle génération pointe le bout de son nez, il faut se rendre à l'évidence : à 33 ans, Lavillenie commence à voir sa courbe de résultats décliner doucement mais sûrement, même si le champion olympique (2012) a balayé cette thèse d'un revers de main, donnant déjà rendez-vous en 2020. « Je vais bien rigoler en lisant la presse demain, a-t-il lâché. Mais personne n'a le droit de dire ce que je dois faire et que c'est déjà fini. Cela fait 10 ans que je fais 18 médailles et je rate une compétition et on dit que c'est fini, il ne faut pas se foutre de la gueule des gens. J'ai toujours réussi à rebondir et à me prendre en main. »
Il y aura tout de même un Lavillenie en finale de la perche mardi avec Valentin (28 ans). Mais malgré sa joie personnelle, le cadet n'a pas pu cacher son émotion, lui qui rêvait tant de se retrouver mardi parmi les heureux élus avec son grand frère. « Mon cœur balance, a-t-il déclaré en larmes. Je reviens de tellement loin (une grave blessure à la cheville, NDLR) et je lui dois beaucoup. Les chirurgiens disaient que jamais je ne pourrais ressauter et recourir. Être là, c'est un délire. Passer en finale, c'est ouf. Mais un seul être vous manque et tout est dépeuplé. »

« J'aurais dû rester sur quelque chose de positif au lieu de m'entêter à venir ici »

L'arrêt au bout d'une quinzaine de kilomètres de Yohann Diniz a été l'autre grande déception côté tricolore. Le champion du monde en titre du 50 km marche avait eu des mots très durs jeudi contre la tenue des Mondiaux au Qatar avec ses températures caniculaires. Il a préféré rapidement abréger ses souffrances plutôt que de poursuivre une course où il ne s'est jamais senti à son aise. « Je crois que j'ai fait une grosse erreur, j'aurais dû rester sur quelque chose de positif au lieu de m'entêter à venir ici, a-t-il affirmé, totalement exténué. Je suis venu ici, je ne sais pas trop pourquoi. La tête n'y était pas, je m'asphyxiais vite. »
Dans des conditions beaucoup plus supportables sur la piste du Khalifa stadium climatisé, Alexandra Tavernier n'a pas non plus brillé. La vice-championne d'Europe du marteau (2018) constituait une sérieuse chance de médaille, mais elle est passée à côté de son concours. Quatre ans après le bronze décroché aux Mondiaux de Pékin, il y avait pourtant un très beau coup à jouer en l'absence de la double championne olympique et quadruple médaillée d'or mondiale Anita Wlodarczyk, opérée du genou gauche. Mais la détentrice du record de France (74,84 m) est restée bloquée à 73,33 m, l'or revenant à l'Américaine DeAnna Price (77,54 m).
Jimmy Vicaut, éjecté dès les demi-finales du 100 m (10 sec 16), n'a pas été plus heureux. C'est la première fois depuis 10 ans qu'il n'y a pas eu de Français en finale mondiale sur la ligne droite, remportée par l'Américain Christian Coleman (9 sec 76). Mais l'issue était prévisible pour le recordman d'Europe (9 sec 86) qui n'est pas allé plus vite cette saison que 10 sec 02. Ce sombre tableau a été complété par Rénelle Lamote (800 m) et Ludvy Vaillant (400 m haies), incapables de se hisser en finale. Vraiment une soirée à oublier pour les Bleus.
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Tout cela pour faire plaisir à ce petit pays qui ne peut en toute logique pas maîtriser le climat de sa région pour une simple histoire de gros sous qu'ils veulent jeter à la face du monde en employant des ouvriers pour construire leurs infrastructures sportives dans des conditions inhumaines !

Et pour essayer d’être aussi grand que les pays occidentaux par simple orgueil mal placé !

Ces mêmes occidentaux stupides et la fédération internationale de football internationale et son argent roi qui a permis à ce pays d'organiser la prochaine coupe du monde de football, sport déjà sclérosé par l'argent roi!

Les athlètes qui ont abandonné, car ne supportant pas cette chaleur ont eu raison, car ils ne sont pas là pour risquer des accidents de santé, voire leur vie dans de telles conditions !

Car cela ressemble trop à la vallée de la mort au NEVADA US à LAS VEGAS au niveau chaleur, j'y suis allé en touriste, ça m’a suffi !

Ils se retrouveront plus tard aux jeux olympiques ce sera plus sympathique !

Mais en tout état de cause, c'est gâcher des compétitions sportives internationales pour le plaisir de princes arabes qui peuvent tout s'acheter !

Oui, mais les qatari ont-ils de grands sportifs ?!

Ce n’est pas du progrès c’est de la décadence !

Jdeclef 29/09/2019 16h43

La vie des gens de peu a-t-elle encore de la valeur dans notre pays ! ( simple anecdote véridique dans notre pays qui se dit à la pointe des progrès mais qui oublie le quotidien des français en matière de santé mais pas seulement...)


Mulhouse : enquête après le décès d'une femme pour laquelle le Samu ne s'est pas déplacé

VIDÉO. L'employeur d'une femme de 60 ans avait appelé le Samu, sans qu'un véhicule ne soit dépêché. Elle a été retrouvée morte dans son lit dix jours après l'appel.

Une information judiciaire a été ouverte à la suite du décès mi-juin à Mulhouse d'une femme dont l'employeur avait appelé le Samu pour signaler ses douleurs à la poitrine, sans qu'un véhicule ne soit dépêché, a-t-on appris samedi 28 septembre auprès du parquet. Cette femme de 60 ans avait été retrouvée morte dans son lit par un voisin, dix jours après l'appel au Samu. Dans cette affaire, le parquet de Mulhouse a ouvert le 20 septembre une information judiciaire pour « non-assistance à personne en danger par personne morale », contre le groupement hospitalier régional Mulhouse-Sud-Alsace, et pour « non-assistance à personne en danger contre X », en l'occurrence le médecin régulateur du 15 qui avait pris en charge l'appel.
Le 3 juin, l'employeur de cette femme, la directrice d'une agence d'intérim mulhousienne, avait contacté le 15 pour signaler que la victime se plaignait de douleurs au bras et à la cage thoracique, alors que l'agence venait de l'appeler pour lui confier une mission. « Elle se plaignait de douleurs à la cage thoracique, des douleurs intercostales, au cœur et au bras gauche. Elle disait ne pas réussir à respirer correctement », a raconté la responsable de l'agence qui souhaite rester anonyme. La directrice explique être restée en contact avec la sexagénaire jusqu'à ce qu'elle reçoive l'appel du Samu, mais ensuite aucun véhicule sanitaire n'aurait été envoyé pour lui porter assistance. L'autopsie pratiquée sur le corps a confirmé que la victime était décédée des suites d'un arrêt cardiaque.
Fin 2017, une jeune mère de famille de 22 ans, Naomi Musenga, était décédée aux urgences de l'hôpital de Strasbourg, après avoir été raillée au téléphone par une opératrice du Samu, ce qui avait provoqué un tollé quand le contenu de cet appel avait été diffusé. Deux enquêtes, judiciaire et administrative, avaient été ouvertes. Les urgences de l'hôpital de Mulhouse, en grève depuis des mois comme des centaines d'autres services d'urgence en France, font face à de nombreux départs de médecins, épuisés par les conditions de travail.
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C'est tout de même préoccupant exemple je vis dans une ville d'IDF près de PARIS à 20 km 26000 habitants ayant des médecins mais pas assez semble-t-il car atteint par la limite d’âge et pas remplacés ce qui est arrivé pour l'ancien avant que j'avais, j'ai mis 2 ans à en trouver un pour me suivre avec mon traitement lourd !

Mais pour un problème de santé aujourd'hui j'avais besoin rapidement de mon médecin il était absent !

J'ai eu besoin de celui-ci lundi la semaine dernière j'étais bien malade fièvre bronchite etc mais il était absent pour congrès médical sur répondeur jusqu'au jeudi j'ai tenté de joindre les autres médecins de ma commune aucun n’était disponibles et n'acceptaient de prendre un patient même en urgence !

J'ai fait la liste trouvée sur les pages jaunes et ait passé plus de 17 coups de tels et d'autres sans réponses !

Même le médecin cité dans son répondeur à contacter pendant son absence lui aussi n'a pu me recevoir !

Les autres leur secrétariat mon dit d'appeler le 15 bien sûr mais avant SOS médecin inopérant aussi et qu'ils ne prenaient pas de nouveaux patients !

Je n'ai plus de voiture et ait du mal à me déplacer car âgé je suis cardiaque mais là alors quand j'ai un problème de cet ordre je préfère appeler les pompiers qui arrivent tout de suite et qui au moins m’amène rapidement à l’hôpital cela mais arrivé et ma déjà sauvé la vie pas le 15 !

En plus les médecins généralistes ne se déplacent plus à domicile quand pour mais enfants ou adolescent le médecin de famille se déplaçait et avait un remplaçant lors de ces absences ou vacances d'été depuis ces dernières années, ce n'est plus le cas!

Le 15 ne suffit pas il faudrait que Mme Buzyn la ministre de la santé prenne bien en compte le manque de médecins flagrant déjà en priorité en obligeant les jeunes médecins à s'établir en ville partout où cela est nécessaire et en listant déjà ceux qui sont près de la retraite pour qu'ils soient remplacés,car la situation est préoccupante !

Jdeclef 29/09/2019 14h50LP

Arrêtons cette hypocrisie de façade, la France vend des armes de toutes sortes à ceux qui en demandent !


« La France devrait arrêter de vendre des armes antiémeutes à la police de Hongkong »

INTERVIEW. Agnès Chow, 22 ans et meneuse du mouvement de protestation, est bien décidée à gâcher les 70 ans de la Chine communiste.


« Je sors de cours, j'ai couru directement jusqu'ici, désolé pour le retard  ! » Même si l'on sait qui est Agnès Chow, très jeune égérie de la révolution des parapluies de 2014, et une des principales activistes du mouvement de 2019, rencontrer l'étudiante menue et souriante qui s'attaque avec ses amis à la Chine de Xi Jinping n'en surprend pas moins. Rodée depuis ses 15 ans aux interviews, elle commande un milk-shake banane et confesse : « Je n'aime pas les études », avant de dérouler une analyse politique implacablement argumentée, digne d'un militant accompli.
Elle revient de l'étranger, où les principales figures pro-démocratie de Hongkong ont mené une rapide tournée pour chercher des soutiens. Et elle s'apprête à rejoindre ses camarades dans les rues, désormais battues quotidiennement par les manifestants. À l'approche du 1er octobre, jour de commémoration de la proclamation de la République populaire de Chine par Mao en 1949, les Hongkongais sont bien décidés à renouveler les rassemblements monstres de l'été pour faire entendre leurs voix et gâcher les célébrations de Pékin.
Le Point : Après des semaines de violence contre les manifestants, les grands rassemblements attendus ces prochains jours semblent cruciaux. Qu'est-ce que cette période signifie pour le mouvement pro-démocratie de Hongkong  ?
Agnès Chow : Ce 28 septembre, nous fêtons le cinquième anniversaire du mouvement des parapluies. Et le 1er octobre, Pékin veut célébrer les 70 ans de la République populaire de Chine. Entre ces deux dates, nous organisons des manifestations quasi tous les jours. Je m'attends à ce que les violences policières s'accroissent, surtout le 1er octobre, parce que c'est la fête nationale chinoise. Je crois qu'ils vont employer en masse des lances à eau, des policiers et même des triades contre nous. Les mafias de Hongkong ont des liens avec le continent, elles ont de très bonnes relations avec le gouvernement de Pékin et avec la police de Hongkong.
Quel message voulez-vous porter, malgré ces menaces  ?
Le plus important, c'est de rappeler nos cinq exigences aux autorités. En particulier le rejet complet de la loi d'extradition [qui permettrait à Pékin d'arrêter et de juger des Hongkongais, NDLR] qui a déclenché nos manifestations. Certes, [la cheffe de l'exécutif hongkongais] Carrie Lam a promis de le faire, mais elle n'a pas encore été effectivement rejetée. Cela ne pourra être concrétisé qu'avec la reprise de la session du conseil législatif en octobre. Une autre de nos exigences est de lancer une enquête indépendante sur les violences policières. La police est devenue complètement incontrôlable. Elle peut faire ce qu'elle veut, arrêter, attaquer, harceler sexuellement, sans porter aucune responsabilité légale. Le gouvernement de Hongkong n'ose plus la critiquer et ne cesse au contraire de la protéger [les autres exigences des Hongkongais sont : l'abandon de la qualification d'« émeutiers » contre les manifestants ; l'amnistie des citoyens arrêtés ; le suffrage universel direct, NDLR].
Que pensez-vous du 70e anniversaire de la République populaire de Chine  ?
Je ne pense pas que ce soit un jour qui mérite célébration. Ce n'est pas juste que nous, les Hongkongais, nous fassions face au même moment à une répression politique par le gouvernement de Pékin, qui n'a jamais tenu ses promesses quant à l'autonomie en principe accordée lors de la rétrocession de 1997. Il faut aussi et surtout se rappeler que la situation est pire dans d'autres lieux en Chine, comme au Xinjiang [la province peuplée de musulmans ouïgours massivement internés depuis 2014, NDLR] et au Tibet. La répression y est bien plus sévère qu'ici, avec des camps de concentration, la persécution des musulmans et d'églises chrétiennes. Cela n'a pas de sens de célébrer un régime aussi autoritaire  !
Sans parler d'un nouveau « Tian'anmen », comment éviter un dénouement tragique, une répression massive, avec des arrestations par milliers et la fin de la liberté d'opinion à Hongkong  ?
Si Pékin décidait d'envoyer des troupes ou d'écraser le mouvement, ce serait une tragédie, la fin de Hongkong. Notre cité, fondée sur le principe d'« un pays, deux systèmes », notre État de droit, notre statut social de place financière internationale, tout cela sera terminé. Un gouvernement qui se respecte n'emploie pas ce genre de méthode ultra-dure pour réprimer les opinions des citoyens  ! Mais si le gouvernement chinois pense qu'il peut juste envoyer des troupes, il devrait y réfléchir à deux fois : Hongkong a un statut très spécial, son rôle économique, et c'est la seule ville du territoire chinois, qui a une économie totalement libre, avec l'État de droit. Je continue de croire que Hongkong reste très important économiquement pour la Chine. Enfin, celle-ci doit prendre en compte les réactions internationales, particulièrement avec la guerre commerciale en cours avec les États-Unis.
Mais plus le mouvement dure, plus Pékin risque d'être tenté. Avez-vous une stratégie pour l'en dissuader  ?
Nous avons besoin de la pression de la communauté internationale. Parce que la manière d'éviter une tragédie n'est pas d'arrêter le mouvement. Si nous abandonnons, nous connaîtrons une fin tout aussi tragique qu'une répression sanglante. Hongkong deviendra un État policier. Elle l'est déjà presque devenue. Même la cheffe de notre exécutif, Carrie Lam, ne peut plus critiquer la police. La liberté, la démocratie, les droits de l'homme, le droit d'exprimer son opposition au gouvernement, disparaîtront, si nous laissons passer cette chance. Beaucoup de Hongkongais disent que c'est peut-être le dernier grand mouvement de Hongkong. C'est pourquoi nous devons insister  ! Nous ne pouvons baisser les bras. Bien sûr, nous ne souhaitons pas une tragédie, des morts, des sacrifiés pour le mouvement.
Comment avez-vous commencé à vous engager  ?
C'était en 2012, lors du mouvement contre le programme d'éducation patriotique. Je viens d'une famille qui n'a aucun engagement politique. Mais je suis tombée sur la page Facebook de Scholarism, une organisation étudiante qui militait contre cette nouvelle discipline que voulait imposer Pékin. Il y avait une photographie des militants de l'association. J'ai voulu savoir ce que cela faisait de s'investir. Depuis, je n'ai plus décroché.
Vous avez seulement 22 ans désormais. Qu'est-ce qui motive des jeunes, dont beaucoup d'adolescents, à combattre sans relâche un des États autoritaires les plus puissants de la planète  ?
Ces mouvements de grandes échelles provoquent chez beaucoup d'entre nous des sortes de révélations politiques, comme cette année sur le suffrage universel ou ce que nous proposons à Demosisto, un référendum sur l'autodétermination. Nous nous sommes rendu compte que nous ne pouvons pas laisser les générations futures et nos vies sous le contrôle de Pékin. Ce n'est pas juste une question de politique, mais de vie quotidienne, qui touche tous les sujets, en particulier l'aménagement de notre territoire, l'habitat…
Et ce qui nous a aussi tous frappés, et pas seulement la jeune génération, c'est de voir notre autonomie être érodée morceau par morceau. Le gouvernement chinois intervient de plus en plus. Il dicte les élections. Et certaines affaires ont choqué l'opinion, comme en 2015 celle de la disparition de cinq libraires de Causeway Bay [le grand quartier de boutiques de Hongkong, NDLR], qui vendaient des livres critiques envers la Chine communiste. On avait découvert qu'ils avaient été enlevés et emprisonnés en Chine continentale. Or, à Hongkong, nous devrions avoir une pleine liberté de publication. Ce sont des enlèvements politiques  ! Un autre cas qui nous a éveillés est la disqualification des nouveaux élus d'opposition, en 2016. Moi-même, ils m'ont empêchée de me présenter.
Hongkong : avec les combattants de la liberté
Même si le système vous a empêchée de vous présenter, pensez-vous encore pouvoir le changer de l'intérieur  ?
Changer les institutions de l'intérieur est très difficile. La Chine gardera toujours le contrôle sur le conseil législatif. De plus en plus de candidats et d'élus pro-démocratie seront disqualifiés. On peut s'y attendre pour les élections locales de novembre. Le mouvement social peut produire plus de changements, quand les institutions paraissent ainsi totalement sans espoir.
Vous revenez, avec d'autres activistes, d'une tournée à l'étranger, pour chercher le soutien d'États asiatiques et occidentaux. Qu'en avez-vous ramené, concrètement ?
La proposition de loi pour les droits de l'homme à Hongkong qui se prépare aux États-Unis est très importante. Ce n'est pas juste le résultat de cette tournée, mais d'un travail de long terme. Nous avons commencé à aller aux États-Unis en 2015 pour y pousser l'idée de cette loi. À cette époque, personne ne s'intéressait à Hongkong. Par ailleurs, grâce à nos efforts, des leadeurs mondiaux parlent de notre situation en public, comme Donald Trump. Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a même osé l'évoquer face à Xi Jinping en juin  !
Pourquoi n'avez-vous pas pensé à passer en France, la « patrie des droits de l'homme », dans la période récente  ? N'en attendez-vous rien  ?
L'Union européenne est dans son ensemble très importante. Et je pense que l'Europe devrait faire quelque chose. Mais à ce stade, nous n'avions pas beaucoup de temps, c'est pourquoi nous nous sommes concentrés sur les États-Unis. L'Allemagne, le Royaume-Uni et la France sont aussi importants. D'ailleurs, la police hongkongaise s'équipe auprès de certains de ces pays, comme le Royaume-Uni et les États-Unis…
Et la France…
Oui. Nous appelons donc ces pays à arrêter de vendre à la police hongkongaise des armes et de l'équipement. Et à prévoir des sanctions aux stades suivants.
N'est-ce pas risqué aussi d'obtenir le soutien des États-Unis  ? Cela nourrirait la propagande chinoise qui voit en vous un instrument de puissances étrangères.
La Chine ne respecte de toute manière jamais les droits de l'homme. Hongkong est important non seulement pour ce mouvement cette année, mais parce que c'est la ligne de front de ce combat pour les droits de l'homme en Chine, le seul endroit dans le pays où un mouvement démocratique peut exister. Quant au risque d'être vu comme un instrument d'une puissance étrangère  ? Même si nous ne faisions rien, ils le diraient aussi  ! Ils le disaient déjà quand nous nous contentions de voyager à l'étranger, sans mener une campagne publique. La Chine n'est pas un pays qui parle de faits.
Mais une autonomie avec un État centralisé et autoritaire comme la Chine est-elle vraiment possible  ? N'appelez-vous pas en fait à l'indépendance  ?
Si l'on réfléchit ainsi, on en arrive à dire que la démocratie elle-même et le suffrage universel sont impossibles ici, parce que nous sommes en Chine. Et on baisse les bras  ! Bien sûr, il s'agit d'un État autoritaire extrêmement puissant. Mais il s'agit de la dignité et de la vie quotidienne des Hongkongais. Nous n'avons pas le droit d'abandonner
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Et pas seulement des armes anti-émeutes !?

Cela ne date pas d’hier exemple : rappelons-nous de la ministre des affaires étrangères de la France Michèle Aliot Marie sous Sarkozy (et tous gouvernements ou elle a exercé des divers mandats ministériels sous divers, 1erministres et présidents)

« qui avait proposé le savoir-faire français à la police tunisienne face aux manifestations contre le président totalitaire Ben Ali » qui vient de mourir en exil en Egypte chez un autre dictateur !

Mais pour les armes, il n’y a pas que la France qui vend des armes, la Suisse pays neutre grand fournisseur, ainsi qu’Israël par exemple etc etc.
Car l’argent n’a pas d’odeur !

Alors, il serait plus correct que certains bien-pensants donneurs de leçons dont nous sommes affublés en France balaient déjà devant leur porte !

Tout cela est la stricte vérité, alors que certains cessent de jouer les offusqués, car la politique internationale est souvent le jardin des faux fuyants et de leur hypocrisie diplomatique !

Il faudrait enfin que l’on cesse de raconter des fadaises aux français qui ne sont pas stupides, sous tous nos gouvernements ou chefs d’états de quelques bords qu’ils soient de notre V eme république, car tout se sait maintenant au siècle de l’information éclair sur le net !

Jdeclef 29/09/2019 13h00 LP

samedi 28 septembre 2019

En fait c'est une forme de laxisme de la part de nos dirigeants de tous bords !


Attentat manqué de Notre-Dame : « C'est ma vérité »

Inès Madani, principale accusée de l'affaire dite des bonbonnes de gaz, a été entendue jeudi par la cour d'assises spéciale de Paris.


Je peux comprendre qu'on se pose des questions. » La voix d'Inès Madani s'étouffe un peu, cette voix qui depuis quelques minutes pourtant se fait entendre nettement et qui ne tremble pas, qui choisit ses mots et s'applique sans effort apparent. La jeune femme s'arrête, se rassoit, pleure un peu entre ses doigts – l'audience est suspendue. Pendant plus de deux heures, jeudi après-midi, la cour a entendu l'experte psychiatre qui a rencontré Inès Madani, six mois après son interpellation pour la tentative d'attentat de Notre-Dame. Pendant deux heures, corsetée dans sa chemise blanche, l'accusée a entendu parler de « revendication phallique », d'« imagos parentales » et de « bisexualité fantasmatique » – quoique le médecin ait pris soin de n'user pas trop de jargon, de l'expliquer lorsqu'il devenait nécessaire. « Je ne suis pas d'accord avec tout, mais je ne remets pas en cause son analyse », a-t-elle dit en commentaire.
Elle est décrite comme très intelligente, assurément non psychotique, capable d'élaboration et d'introspection, rétive et pudique dans le premier temps de l'entretien, mais coopérative ensuite et ayant « beaucoup de ressources ». L'experte a esquissé les conflits psychiques qui sont nés et se sont endurcis chez la jeune femme. Une jeune femme « prête à tuer » pour une mère malmenée par ses employeurs mais qui se montrait dure avec ses filles et n'apportait pas à Inès la reconnaissance dont elle avait besoin. Une jeune femme proche à l'inverse de son père, le trouvant très gentil, « trop gentil », mais manquant de courage. Une jeune femme qui a pu croire possible de ne pas sortir de l'indétermination de l'enfance, de jouer un rôle d'homme et un rôle de femme, d'être virile, protectrice, héroïque, vengeresse, mais maternelle aussi bien.
Attentat raté de Notre-Dame : le mystère Inès Madani
Trois événements déterminent sa bascule dans la radicalité, explique la psychiatre. La mort de sa grand-mère maternelle, d'abord. Quelques jours avant son décès, celle-ci repousse violemment Inès qui se proposait de la veiller, et la petite-fille, blessée, dit à voix haute souhaiter sa mort. Confusément persuadée d'avoir tué sa grand-mère, dévorée de culpabilité, Inès Madani se met alors à lire le Coran. Peu de temps après, elle subit deux agressions sexuelles dont elle ne dit rien à ses parents et commence ensuite à porter le voile. Déscolarisée, perdue, elle rencontre enfin Anissa, une jeune mère, une femme plus âgée, qui lui apporte l'écoute dont elle manque – c'est auprès d'elle qu'Inès Madani épouse les thèses de l'État islamique. Sa détention, l'isolement, les visites de sa famille lui ont permis de sortir de la « secte », a-t-elle assuré à la psychiatre. Elle reste cependant discrète sur la jouissance qu'elle pouvait avoir à s'abreuver de la propagande terrifiante de Daech. Non pas seulement les vidéos de décapitations – « ce n'étaient pas les meilleures », a-t-elle pu dire –, mais celles d'enfants décimés ou brûlés vifs.

« Il ne faut pas trop chercher la logique »

De son intelligence, Inès Madani fait largement la preuve dans le long interrogatoire qui suit sur l'affaire de Notre-Dame – jamais troublée, semble-t-il, quant, à deux pas d'elle, sa première coaccusée Ornella Gilligman tempète à mi-voix, se prend le visage dans les mains et interpelle cent fois ses conseils. De la préparation de l'opération, Inès Madani se rend fort peu comptable. C'est Ornella Gilligman qui, à l'entendre, a tout organisé. Elle qui avait « de la foi » en suffisance et « de l'expérience ». Elle qui était en relation avec Rachid Kassim, leur mentor, l'auteur du Guide du lion solitaire qui a servi de bréviaire aux aspirants français au djihad et la première figure de Daech à avoir justifié l'engagement des femmes. À chacune des questions du président qui pointe les incohérences de son récit, Inès Madani a réponse. Il lui arrive cependant de dire des choses étranges. À propos d'Ornella Gilligman et de leurs versions discordantes : « C'est ma vérité, elle a sa vérité. » Au sujet de sa curieuse chronologie des événements et des décisions prises, les 3 et 4 septembre 2016 : « Dans ce qu'on a fait ce soir-là, il ne faut pas trop chercher la logique. »
C'est ce récit, un récit qui l'exonère largement, qu'elle a donné à l'experte – qui n'avait pas le dossier en main. « Que faire de l'idée que, consciemment ou inconsciemment, Mme Madani ait pu aménager à son profit son engagement dans les faits ? » demande le président. « Si c'est inconscient, c'est ennuyeux, mais il ne m'a pas semblé qu'elle se dérobait à ses responsabilités », répond l'experte en substance. « Que pensez-vous de sa capacité à mentir à son interlocuteur, de la possibilité qu'elle joue un jeu ? » insiste l'avocat général. « Je ne serais péremptoire d'aucune manière, je ne fais pas l'impasse sur cette duplicité. »
Procès : 5 femmes comparaissent pour une tentative d'attentat aux bonbonnes de gaz
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De vouloir mettre l'étiquette de déséquilibré sur de tels individus à qui on a semble-t-il lavé le cerveau, car faibles et facile à influencer qui sont avant tout des criminels peut être fanatisés par des idéologies à consonance religieuse d'origine moyenâgeuse obscurantistes contre tous ceux qui ne veulent pas se plier à leurs doctrines extrémistes !

Mais hélas dans nos pays occidentaux libres et démocratiques donneurs de leçons avec nos bienpensants souvent hypocrites partisans font du politiquement correct, c'est la pire mauvaise foi que l'on doit subir !

Heureusement que ces jeunes filles ont été arrêtées avant l'accomplissement de leurs actes !

Mais notre justice et nos gouvernants ne veulent pas regarder ces problèmes éminemment graves de terrorisme dit islamique en face et les sanctionner bien plus sévèrement avec une extrême rigueur !

Un exemple parmi d'autre : on laisse revenir les familles de djihadistes dans notre pays !?

jdeclef 28/09/2019 

vendredi 27 septembre 2019

Cet homme était aimé des français mais surtout après qu'il ait quitté la scène politique !


La presse salue l'« allure » et l'« humanité » de Jacques Chirac

Les quotidiens rendent hommage, vendredi, à l'ancien président de la République, « un séducteur dans l'âme ».


« L'homme plus que le président… » Vendredi, au lendemain du décès de Jacques Chirac à l'âge de 86 ans, la presse française, titres nationaux ou régionaux, salue la mémoire de l'ancien président. « L'homme plus que le président… Au moment où il s'efface, c'est ainsi qu'on veut se rappeler Jacques Chirac, » écrit Laurent Joffrin dans Libération qui titre en une « sans Chichi », le surnom attribué affectueusement par ses concitoyens. Jacques Chirac, c'est « une part d'humanité, somme toute, qui a fini par dominer cette figure de sabreur sans état d'âme, de président presque aboulique, et qui suscite dans l'opinion, au moment de sa disparition, comme une tendresse nostalgique », poursuit le directeur de Libération.
Jacques Chirac sera inhumé au cimetière du Montparnasse

« L'image du grand Jacques »

L'affection vouée à l'ancien président par ses concitoyens découle « davantage » de « ce qu'il fut » que de « ce qu'il fit », juge aussi Le Figaro qui titre sobrement « adieu » à la « une ». L'ex-chef de l'État « a épousé les permanences et les contradictions d'un pays qu'il a su incarner, en homme d'État, avec allure et humanité » et « si les Français, au-delà des apparences, n'ont jamais cessé d'aimer Jacques Chirac, c'est que, dans ses vertus comme dans ses faiblesses, il était profondément français », écrit Alexis Brézet.
Que restera-t-il de Jacques Chirac qui ne fut jamais aussi populaire qu'à la fin de sa longue carrière ? « L'image du grand Jacques, de son sourire, de ses petites phrases mais aussi de ses maladresses qui ont façonné le personnage et sa légende », répond Mickaël Tassart dans Le Courrier picard.
Elikia M'Bokolo : « Chirac a véritablement manifesté de l'amour pour le continent »

« Il lui fallait un bain d'eau glacée pour repartir » Le Corrézien restera l'incarnation d'une « France sympathique mais pessimiste parce qu'elle ne s'aime pas beaucoup, qui adore se détester sauf quand on la salue depuis l'étranger parce qu'elle est toujours capable de panache », remarque Maurice Bontinck dans La Charente libre.
Hommages à Chirac : Lionel Jospin, le pire d'entre eux
« On va évoquer son amour de la tête de veau et de la bière Corona bien fraîche. Sa gauloiserie, sa séduction de grand échalas, son œil qui frisait à la vue d'une jolie femme, ses poignées de main qu'en campagne il distribuait si généreusement qu'en fin de journée il lui fallait un bain d'eau glacée pour repartir », énumère Jean-Marcel Bouguerreau dans La République des Pyrénées.

Alger dit toute sa tendresse pour Jacques Chirac

« L'humour toujours en embuscade »

Jacques Chirac « aima par-dessus tout la France et les Français. Passionnément. Avec humanité et pudeur », insiste Christophe Hérigault dans La Nouvelle République. Son éditorial est intitulé tout simplement « humain ». Chirac, c'est le « bien aimé », estime Patrice Chabanet dans Le Journal de La Haute-Marne. C'est aussi, selon lui, « un faiseur d'empathie, séducteur dans l'âme, l'humour toujours en embuscade ».
« C'est un aïeul qui nous quitte », pleure Dominique Jung dans les Dernières Nouvelles d'Alsace en pensant à ce « bagarreur par méthode, vorace par nature, optimiste par principe ». Pour Jean Levallois, de La Presse de la Manche, « l'immense vitalité de l'ancien chef de l'État était alimentée par le carburant de son empathie naturelle ».
Aillagon : « Chirac a mis la culture à la disposition des citoyens »

Chirac « respectait chacun »

« Jacques Chirac aimait les gens. Il aimait aussi la France sans aucun doute, car il la voulait forte, porteuse de valeurs et créatrice de paix dans le monde. Mais il aimait profondément, intensément les Français », note-t-il. Si bien qu'« on a tous en nous quelque chose de Jacques Chirac, qu'on ait combattu son action ou qu'on l'ait soutenu », remarque Pascal Ratinaud dans La Montagne.
Même le quotidien communiste L'Humanité confesse un « étrange attachement » à Jacques Chirac parce qu'il « respectait chacun » et n'était « pas du genre à étaler sa morve ». Déjà, « il manque quelqu'un à la France », regrette Olivier Biscaye dans Le Midi libre.
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Car il avait une qualité qu’appréciait les français, il était près d'eux et parlait leur langage en étant sympathique tout simplement, et leur ressemblait dans ses attitudes qu'il n'hésitait pas à partager avec eux, car il était français et donc il aimait la France et ne faisait pas que de le dire à la différence de ses successeurs et leurs discours alambiqués de certain, qu'ils ne comprennent pas toujours !

On notera cependant que quand un homme d'état qui a marqué longtemps son passage au plus haut de l'état, on le regrette et on retient le mieux de ce qu'on l'a aimé chez lui !

Mais c'est normal les français sont versatiles et leur plaire est presque mission impossible et c'est plus correct que de chercher les défauts, car il n'est plus là pour se défendre ou se justifier qu'il repose en paix, les français globalement en garde un bon souvenir !

Jdeclef 27/09/2019 13h37

Je me souviens d'une anecdote lors d'une conversation que j'avais eu avec une collègue de travail !


Philippe Labro : « Chirac était le Français que les Français aimaient »

VIDÉO. Le journaliste et écrivain raconte ses souvenirs de Jacques Chirac, et se remémore la sympathie et la détermination de l'ancien président de la République.

Pour Philippe Labro, raconter Jacques Chirac, qui est mort ce jeudi, c'est avant tout raconter des anecdotes. Des moments rares de proximité avec l'ancien président de la République, qui démontrait en privé pourquoi il était tant apprécié des Français. Il y avait notamment chez lui une légèreté, un vrai côté bon vivant, une familiarité qui, jamais, ne se muait en vulgarité. Un après-midi, le journaliste est reçu à Matignon avec d'autres responsables de médias. Le Premier ministre de l'époque est dans ses petits souliers : « Il enfilait pratiquement pinte sur pinte, je ne dirais pas qu'il était en état d'ébriété, mais il était très heureux, très détendu… C'est ce jour-là qu'il a prononcé la fameuse phrase : "Ça m'en touche une sans m'en faire bouger l'autre !" »


De toutes ses rencontres avec Jacques Chirac, Philippe Labro se souvient de « la sympathie, de la façon de sourire à l'autre, de serrer la main, de se promener, d'être proche » du Corrézien, qui lui permettaient de se démarquer des autres responsables politiques. Autant de qualités humaines qui ont très probablement joué dans son ascension fulgurante.
Retrouvez les grandes étapes de la vie politique de Jacques Chirac


Une longue marche vers le pouvoir
L'exercice du pouvoir
Le crépuscule du vieux président


Cette grande proximité avec les Français n'aurait cependant pas suffi si Jacques Chirac n'avait pas démontré, à chaque étape de sa vie, une détermination remarquable. Philippe Labro a pu s'en rendre compte, un matin, très tôt, avant une matinale radio, en accueillant en 1995 celui qui est candidat à l'élection présidentielle contre le champion de la droite, Édouard Balladur : il était là, avec un petit sac, avec son blouson de cuir, sa fille Claude… et personne d'autre. Il donnait la sensation d'une extraordinaire solitude et en même temps d'une extraordinaire volonté d'y aller, même si personne à l'époque n'y croyait. » Léger et audacieux, épicurien parfois gouailleur, Jacques Chirac était, selon Labro, « le Français que les Français aimaient ».
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Alors que l'on parlait de la campagne présidentielle en cours, à l'époque, je lui ai posé une question pour qui va tu voter ?

Elle m'a répondu : « CHIRAC » !

Et j'ai poursuivi par une autre : pourquoi ?

Elle m’a dit « parce qu'il est beau » !

Cet homme Jacques CHIRAC avait une chance sa proximité et disponibilité auprès des français et un physique de star de cinéma des années 1940 !

En fait il a marqué de son empreinte la V eme république parmi les présidents, passés et présents après de Gaulle raison pour laquelle il est resté dans les mémoires de ceux qui l'ont connu !

Jdeclef 27/09/2019 09h37LP