samedi 21 septembre 2019

Si dans notre pays et dans la capitale, il faut gérer sans cesse des manifestations continuelles, cela va devenir insupportable jusqu'au moins la fin de l'année !


Manifs à Paris : « Ultragauche et ultra-jaunes prêts à l'insurrection »

Dans une note que « Le Point » a pu consulter, la DR-PP met en garde contre les risques d'infiltration de groupes ultras samedi dans les cortèges parisiens.


« La volonté des Gilets jaunes est de se réapproprier les Champs-Élysées » ; « un bloc radical prévoit de s'infiltrer dans les manifestations autorisées, notamment la marche pour la paix et le climat » ; « entre 100 et 200 militants antiétatiques ont pour objectif de créer une situation insurrectionnelle » ; « les ultra-jaunes (Gilets jaunes radicalisés) ont prévu de rejoindre la manifestation sur les retraites afin d'en prendre la tête et de la faire dégénérer »… Ces éléments de la note que la direction du Renseignement de la préfecture de police de Paris - la DRPP (ex-RG) - a adressée au préfet de police de Paris, et que le Point a pu consulter, sonnent comme une alerte maximum, à la veille d'un week-end à haut risque pour les forces de l'ordre, notamment dans la capitale. Les Gilets jaunes, dont ce sera l'acte 45, souhaitent se saisir des différentes manifestations organisées samedi 21 septembre, à Paris mais aussi en province, pour relancer leur mouvement.
Marche pour le climat, manifestation contre la réforme des retraites à l'appel de Force ouvrière, Journées européennes du patrimoine… Les autorités redoutent de nouvelles violences, d'autant que « les mouvances de l'ultragauche ont une revanche à prendre, estimant avoir subi un échec lors du contre-sommet du G7, fin août à Biarritz », soulignent dans leur notice les policiers du renseignement. « Les plus radicalisés prévoient de rejoindre la manif contre la réforme des retraites ou celle sur le climat pour former un cortège de tête, signe de constitution d'un black bloc générateur de troubles à l'ordre public », mettent en garde les « oreilles » du préfet de police de Paris.

Journées du patrimoine ou manifs : que faire à Paris ce week-end ?

« Convergence des luttes »

La direction des renseignements de la préfecture de police, qui scrute en permanence les réseaux sociaux et a activé toutes ses antennes, prévoit une mobilisation à la hausse. Ainsi, près de 5 000 abonnés du compte Facebook « 21 septembre, mobilisation historique » ont fait part de leur intention de « monter à Paris » quand 18 000 se déclarent « intéressés ». Le compte « Acte 45 historique, la France entière à Paris » décomptait vendredi matin près de 3 000 candidats à une participation active et plus de 10 000 « intéressés ». D'autres réseaux témoignent de la même détermination.

L'heure est à « la convergence des luttes » pour les contestataires, y compris les Gilets jaunes « conventionnels ». Citée par Le Figaro, Priscillia Ludosky, figure du mouvement lancé en novembre 2018 sur les ronds-points français, s'attend notamment à « une forte mobilisation contre la réforme des retraites » car « les retraités sont un profil important du mouvement ». Ils étaient nombreux sur les ronds-points et la réforme promise par Emmanuel Macron pourrait bien les remobiliser. « L'émulation est bonne (…), beaucoup de gens vont monter à Paris », se réjouit Jérôme Rodriguez, autre Gilet jaune médiatique.

Menace sur les lieux de pouvoir

Les monuments nationaux, notamment les lieux de pouvoir théoriquement accessibles au public durant les Journées du patrimoine, seront une cible de choix. La note de renseignement adressée au préfet de police Didier Lallement fait état de « rendez-vous » donnés samedi très tôt aux manifestations, dans diverses brasseries proches des 7e et 8e arrondissements de Paris, où se concentrent de nombreux palais de la République (Élysée, ministère de l'Intérieur, hôtel Matignon, Assemblée nationale, Sénat). Alors que le préfet Lallement recommandait de « cadenasser » des lieux symboliques tels que l'Élysée, le ministère des Armées, Beauvau (ministère de l'Intérieur) ou encore l'Assemblée nationale, le gouvernement a choisi l'option de visites sous haute-surveillance, avec un système de préréservation et un filtrage très serré, pour les Journées du patrimoine. Paradoxe : ces lieux, inaccessibles aux manifestants, seront ouverts à des visiteurs triés sur le volet, ce qui pourrait créer une certaine confusion. Plusieurs musées et institutions (Arc de Triomphe, Petit et Grand Palais, ministère des Relations avec le Parlement, dont la porte avait été défoncée en janvier dernier…) ont, de leur côté, renoncé à ouvrir leurs portes, samedi à tout le moins. Pour l'anecdote, le ministère de l'Agriculture sera lui aussi fermé, les RG ayant évoqué la possibilité d'actions de militants spécistes et de la cause animale contre ce bâtiment dont le locataire, le ministre Didier Guillaume, avait participé cet été à une corrida.
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Surtout pimentée par des grèves sous-jacentes attisées en plus par les syndicats ! 

Gilets jaunes, manifestations, plus grèves, c'est un mélange explosif !

Et notre gouvernement avec le président qui va devoir ne pas tirer trop sur une ficelle déjà fragile, qui appelle au calme sans trop y croire lui-même ? !

Car cela fatigue les français lambda qui doivent notamment quotidiennement aller travailler !

Jdeclef 21/09/2019 10h32LP

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