vendredi 20 septembre 2019

Parce que c'est Mr MELENCHON demande de sanction à minima pour ce politicien vindicatif et mal élevé !


LFI : 3 mois de prison avec sursis requis contre Jean-Luc Mélenchon

Des amendes, allant de 2 000 à 10 000 euros, ont par ailleurs été requises contre les cinq autres prévenus. Place désormais aux plaidoiries de la défense.


Le parquet de Bobigny a requis vendredi trois mois de prison avec sursis contre le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon pour les incidents ayant émaillé la perquisition au siège de son parti en octobre 2018. Une amende de 8 000 euros a également été requise contre Jean-Luc Mélenchon, poursuivi pour « actes d'intimidation contre l'autorité judiciaire, rébellion et provocation ». Des amendes, allant de 2 000 à 10 000 euros, ont par ailleurs été demandées contre les cinq autres prévenus, les députés LFI Alexis Corbière et Bastien Lachaud, l'eurodéputé Manuel Bompard, le conseiller d'État Bernard Pignerol et l'attachée de presse du parti Muriel Rozenfeld.

Pour le procureur de Bobigny Philippe Bourion, c'est par le leader LFI que « tout est arrivé ». Pour l'autre représentante du ministère public, Juliette Gest, « les vidéos étaient claires, tout a été décortiqué devant vous ». Et d'ajouter : « Nous travaillons dans l'intérêt général, il n'y pas de procès politique. » Les six prévenus n'ont eu de cesse de dénoncer un « procès politique » au cours des débats. Les plaidoiries de la défense sont prévues cet après-midi et le jugement sera mis en délibéré. « Qu'est-ce qu'on nous demande ? De l'argent, encore de l'argent, c'est tout ce qui les intéresse », a déclaré à la presse Jean-Luc Mélenchon à la sortie de l'audience. « De dix ans, on passe à trois mois avec sursis. Tout ce souk pour ça », a-t-il commenté.

« Arrêtez votre cirque  ! »

Au lendemain d'une longue journée d'audience, l'audience a repris à 9 h 30 avec les plaidoiries des avocats des douze parties civiles. « De grâce, arrêtez votre cirque ! » s'est exclamé Me Éric Dupond-Moretti, avocat de plusieurs policiers, dénonçant l'argumentaire de défense des six prévenus Insoumis qui dénoncent un « procès politique ». « On n'est pas au Venezuela ici. On est en France et quand on outrage un policier, on est condamné », a ajouté l'avocat. Les Insoumis « ont diffusé à l'excès une image de la justice instrumentalisée par la politique qui ne correspond pas à la réalité », a abondé Me Saint-Pierre, avocat d'autres parties civiles.
Les procès de Mélenchon : il y a ceux dont il parle… et les autres
Après le réquisitoire, place, cet après-midi, aux plaidoiries de la défense. Le jugement sera mis en délibéré. Poursuivi pour « actes d'intimidation envers un magistrat et un dépositaire de l'autorité publique, rébellion et provocation », Jean-Luc Mélenchon et ses cinq coprévenus, qui martèlent être victimes d'un « procès politique », encourt jusqu'à 10 ans de prison, une amende de 150 000 euros et 5 ans d'inéligibilité. Comme la veille, quelques dizaines de personnes étaient présentes devant le TGI de Bobigny pour apporter leur soutien aux prévenus. À l'Agence France-Presse, l'entourage de Jean-Luc Mélenchon s'est dit « très content » de la première journée d'audience, qui aurait « montré le vide du dossier ».

Pendant cette première journée, Jean-Luc Mélenchon avait raconté son « sentiment d'humiliation » au moment de la perquisition ce 16 octobre, et expliqué sa véhémence d'alors, notamment sa phrase « La République, c'est moi ! », criée à la figure d'un policier en faction. Il avait affirmé n'avoir pas voulu s'opposer à la perquisition, mais simplement avoir tenté d'y assister pour s'assurer que le fichier des inscrits à LFI ne soit pas emporté. « J'ai eu l'attitude que j'estimais politiquement nécessaire, car je pensais être la cible d'une attaque politique », a expliqué le patron des députés LFI, qui s'est défendu de toute violence physique. La perquisition au cœur du procès avait été menée au siège parisien de LFI dans le cadre de deux enquêtes du parquet de Paris : sur les comptes de la campagne présidentielle de 2017 et sur les conditions d'emploi d'assistants d'eurodéputés de LFI, confiées depuis à des juges d'instruction.

« Pantalonnade »

Filmant en direct sur Facebook une première perquisition de son domicile, Jean-Luc Mélenchon avait d'abord dénoncé une « énorme opération de police politique », avant de se rendre avec des proches au siège du mouvement. Devant des caméras, il avait appelé ses proches à « enfoncer la porte » pour entrer dans les locaux. On le voyait également bousculer un représentant du parquet, ainsi qu'un policier qui tentait de s'interposer. « Vous n'avez pas tous les droits en tant que personne publique », avait reproché à l'Insoumis le représentant du ministère public. « Ici, on est dans une enceinte judiciaire, pas devant le tribunal avec des pancartes », avait aussi tonné Me Dupond-Moretti, se référant aux dizaines de militants qui avaient manifesté le matin devant le bâtiment.
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Les cinq autres prévenus, dont les députés LFI Alexis Corbière et Bastien Lachaud et l'eurodéputé Manuel Bompard, ont ensuite été entendus, présentant une défense dans la lignée de celle de leur chef de file. Alexis Corbière a ainsi assumé son attitude lors de la perquisition : « Cette manière de monter le ton peut être apaisante », a-t-il plaidé. La journée s'était achevée sur le récit des parties civiles. Un policier a ainsi relaté avoir été « marqué par cet événement », après lequel plusieurs agents ont obtenu jusqu'à sept jours d'ITT (incapacité temporaire de travail). Visiblement fatigué à la sortie de l'audience jeudi, Jean-Luc Mélenchon avait affirmé sortir « abîmé (d'une) pantalonnade pareille ».
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Comme cela il pourra continuer à semer le souk à l'assemblée en beuglant comme un tribun !

Et surtout ne pas revendiquer une sanction pour un procès politique selon lui !

Ce monsieur se dit fatigué, alors qu'il ne l'est pas pour vociférer pour pas grand-chose en fait!

Avec une justice qui lui donne une tape sur la main ridicule, là encore on voit qu'il y a deux poids deux mesures, quand çà concerne des élus de tous bords !

Et ce pauvre vieux politicien qui devrait être en retraite bénéficie d'une publicité médiatique gratuite, qu’il ne se plaigne pas !
Pauvre politique et justice médiocre française !

Jdeclef 20/09/2019 14h14

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