LFI : 3 mois
de prison avec sursis requis contre Jean-Luc Mélenchon
Des
amendes, allant de 2 000 à 10 000 euros, ont par ailleurs été
requises contre les cinq autres prévenus. Place désormais aux plaidoiries de la
défense.
« Arrêtez
votre cirque ! »
Au lendemain
d'une longue journée d'audience, l'audience a repris à 9 h 30 avec
les plaidoiries des avocats des douze parties civiles. « De grâce, arrêtez
votre cirque ! » s'est exclamé Me Éric Dupond-Moretti, avocat de
plusieurs policiers, dénonçant l'argumentaire de défense des six prévenus
Insoumis qui dénoncent un « procès politique ». « On n'est pas
au Venezuela ici. On est en France et quand on outrage un policier, on est
condamné », a ajouté l'avocat. Les Insoumis « ont diffusé à l'excès
une image de la justice instrumentalisée par la politique qui ne correspond pas
à la réalité », a abondé Me Saint-Pierre, avocat d'autres parties civiles.Les procès de Mélenchon : il y a ceux dont il parle… et les autres
Après le réquisitoire, place, cet après-midi, aux plaidoiries de la défense. Le jugement sera mis en délibéré. Poursuivi pour « actes d'intimidation envers un magistrat et un dépositaire de l'autorité publique, rébellion et provocation », Jean-Luc Mélenchon et ses cinq coprévenus, qui martèlent être victimes d'un « procès politique », encourt jusqu'à 10 ans de prison, une amende de 150 000 euros et 5 ans d'inéligibilité. Comme la veille, quelques dizaines de personnes étaient présentes devant le TGI de Bobigny pour apporter leur soutien aux prévenus. À l'Agence France-Presse, l'entourage de Jean-Luc Mélenchon s'est dit « très content » de la première journée d'audience, qui aurait « montré le vide du dossier ».
« Pantalonnade »
Filmant en
direct sur Facebook une première perquisition de son domicile, Jean-Luc
Mélenchon avait d'abord dénoncé une « énorme opération de police
politique », avant de se rendre avec des proches au siège du mouvement.
Devant des caméras, il avait appelé ses proches à « enfoncer la
porte » pour entrer dans les locaux. On le voyait également bousculer un
représentant du parquet, ainsi qu'un policier qui tentait de s'interposer.
« Vous n'avez pas tous les droits en tant que personne publique »,
avait reproché à l'Insoumis le représentant du ministère public. « Ici, on
est dans une enceinte judiciaire, pas devant le tribunal avec des
pancartes », avait aussi tonné Me Dupond-Moretti, se référant aux dizaines
de militants qui avaient manifesté le matin devant le bâtiment.Lire aussi La France insoumise cherche un second souffle
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Comme cela il pourra
continuer à semer le souk à l'assemblée en beuglant comme un tribun !
Et surtout ne pas
revendiquer une sanction pour un procès politique selon lui !
Ce monsieur se dit
fatigué, alors qu'il ne l'est pas pour vociférer pour pas grand-chose en fait!
Avec une justice qui lui
donne une tape sur la main ridicule, là encore on voit qu'il y a deux poids
deux mesures, quand çà concerne des élus de tous bords !
Et ce pauvre vieux
politicien qui devrait être en retraite bénéficie d'une publicité médiatique
gratuite, qu’il ne se plaigne pas !
Pauvre politique et
justice médiocre française !
Jdeclef 20/09/2019 14h14