mardi 10 septembre 2019

Dans ces mesures certaines sont utopiques car ne consistant qu'à donner de l'argent qui ne sera pas forcement bien utilisé, car les hôpitaux ne sont pas des comptables ou des entreprises pour faire de l'argent et des bénéfices ?!


Les 12 mesures du « pacte de refondation des urgences » d'Agnès Buzyn

La ministre de la Santé promet de consacrer plus de 750 millions d'euros jusqu'en 2022 pour mettre en place ces nouvelles mesures.

Après avoir reçu lundi les syndicats de médecins libéraux et le collectif Inter-Urgences, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a dévoilé 12 nouvelles mesures pour tenter de mettre fin à la crise des urgences en France qui dure depuis bientôt six mois (voir encadré). « Dans un système de santé où l'accès aux soins est devenu plus difficile, les urgences sont devenues un repère absolu, voire désormais un point de passage systématique de tout parcours de soins, même non urgent », explique la ministre dans le texte de son « pacte de refondation des urgences », qui dit vouloir « accélérer pour rendre les changements effectifs en joignant les efforts de tous, libéraux et hospitaliers ».
Agnès Buzyn promet de consacrer « plus de 750 millions d'euros » entre 2019 et 2022 (et non 1,1 milliard comme évoqué dans un document de travail, NDLR) pour mettre en place une douzaine de nouvelles mesures. Cette somme, qui ne s'ajoutera pas au budget déjà prévu pour les dépenses de santé mais sera puisée dans des crédits existants, servira à financer diverses mesures visant à désengorger les urgences en s'appuyant davantage sur la médecine de ville et en accélérant les prises en charge. Mais, à ce stade, le ministère ne prévoit pas d'ouverture de lits ni de recrutement du personnel, comme le réclament les grévistes.
Spécial hôpitaux et cliniques - Ces urgences en mal de médecins

Mettre fin aux dérives de l'intérim médical


Mesure phare, la mise en place dans tous les territoires d'un service distant universel « pour répondre à toute heure à la demande de soins des Français : le service d'accès aux soins (SAS) ». D'ici à l'été 2020, les Français disposeront d'« une plateforme disponible par différents canaux – que ce soit en ligne ou par téléphone – qui deviendra le lieu d'information et d'orientation unique sur tout le territoire pour toutes leurs questions de santé ». En ligne ou par téléphone, 24 heures sur 24, ce service orientera les patients vers une consultation en ville ou une téléconsultation ou vers les urgences, éventuellement via l'envoi d'une ambulance. Son montant est évalué à 340 millions d'euros, a précisé Mme Buzyn, pour qui « l'heure n'est plus aux constats mais aux solutions ».
Autre mesure, permettre au Samu de solliciter un transport sanitaire pour conduire un patient à un rendez-vous en libéral : les transporteurs sanitaires privés auront désormais la possibilité de conduire des patients orientés par les Samu et les médecins de garde vers les maisons et centres de santé ou les MMG identifiées par les agences régionales de santé.
Par ailleurs, pour répondre aux abus constatés dans l'emploi d'intérimaires, la ministre de la Santé annonce l'interdiction de cumul à l'hôpital public entre un exercice de praticien hospitalier et celui de contractuel ou d'intérimaire et l'obligation pour les médecins de fournir lors du recrutement une attestation sur l'honneur sur le cumul d'activités.

Quelle réaction des grévistes  ?

Agnès Buzyn saura vite si son « plan d'action » aura convaincu les grévistes de relâcher la pression : le collectif Inter-Urgences tiendra son assemblée générale nationale mardi 10 septembre à partir de midi à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). L'événement a reçu le soutien de plusieurs syndicats et associations de médecins hospitaliers, invitant les praticiens « à rejoindre la mobilisation » pour « mettre fin aux restrictions budgétaires pour l'hôpital public ». Un mot d'ordre semblable à celui de la CGT, qui tente depuis des mois d'élargir le mouvement à tout le secteur sanitaire et social, notamment la psychiatrie et les Ehpad. Son appel à une « grande journée d'action nationale » mercredi, avec une manifestation parisienne à 13 heures depuis la place d'Italie jusqu'au ministère de la Santé, n'a cependant pas trouvé d'écho parmi les autres syndicats.


Les 12 mesures du « pacte de refondation des urgences »
Mesure 1 : mettre en place dans tous les territoires un service distant universel pour répondre à toute heure à la demande de soins des Français : le service d'accès aux soins (SAS).
Mesure 2 : renforcer l'offre de consultations médicales sans rendez-vous en cabinet, maison et centre de santé.
Mesure 3 : donner à la médecine libérale les mêmes leviers de prise en charge que les urgences.
Mesure 4 : offrir aux professionnels non-médecins des compétences élargies pour prendre directement en charge les patients.
Mesure 5 : fixer un objectif « zéro passage par les urgences » pour les personnes âgées.
Mesure 6 : intégrer la télémédecine dans tous les Samu.
Mesure 7 : mieux utiliser les compétences médicales et soignantes rares en graduant les services d'urgence et en réformant les transports médicalisés.
Mesure 8 : renforcer et reconnaître les compétences des professionnels des urgences.
Mesure 9 : lutter plus efficacement contre les dérives de l'intérim médical.
Mesure 10 : réformer le financement des urgences.
Mesure 11 : renforcer la sécurité des professionnels exerçant aux urgences.
Mesure 12 : fluidifier l'aval des urgences grâce à l'engagement de tous en faveur de l'accueil des hospitalisations non programmées.
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L'utilisation du tiroir-caisse doit être plus maitrisé, les chiffres pharaoniques financier de la ministre ne feront pas tout !

L'ouverture pressantes de maisons médicales et peut être la priorité partout où le besoin s'en fait sentir pour pallier aux manques de médecins et désengorger les urgences avec du personnels spécialisés médecins ou infirmières plus qualifiées ouvertes 24/24 pour diagnostiquer au mieux les malades les soigner et les orienter s'il y a lieu vers les hôpitaux quand c'est nécessaire !

De plus les patients auraient un endroit précis quand ils ne savent pas à qui s’adresser !

Il existait des dispensaires dans le passé moi qui suis âgé je les ai connus les vieilles recettes n'étaient pas forcements mauvais !

On a un tort en France c'est de supprimer quelque fois ce qui marchait bien avant pour le remplacer par ce que l'on croit mieux et après on s’aperçoit trop tard de l'erreur et çà dans notre pays c'est notre défaut souvent pour des considérations financières dans bien des domaines publics et il faut des décennies pour rattraper ces mauvais choix !

Mais pour cela, il ne faut pas donner la gestion de notre pays à des énarques qui ne sont pas au fait du quotidien de la vie du peuple !

Car pour ses problèmes sociaux surtout avoir recours à des personnes au fait des besoins quotidiens en matière de santé pour aider les français lambda et ayant simplement surtout du bon sens !

Certaines associations le font mais trop éparpillées, car trop nombreuses sans moyens et dont certaines inefficaces, il faudrait les réguler et les encadrer sérieusement, les recenser pour garder celles utiles !

Jdeclef 10/09/2019 12h23

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