jeudi 5 septembre 2019

Aux parisiens à décider et non comme toujours à ces appareils de partis ringards !


Villani, la dissidence tranquille

Le député mathématicien Cédric Villani a officialisé sa candidature à la Mairie de Paris. Espérant faire oublier les querelles d'appareil.

Il en fallait du culot pour se présenter aussi sereinement devant les caméras rassemblées au Café Gaité, au cœur du 14e arrondissement de Paris. Ce fut la fin d'un faux suspense mercredi soir, dans une ambiance effervescente : Cédric Villani sera donc bien candidat à la mairie de Paris. Voici désormais le député-mathématicien dans une nouvelle posture politique : dissidence bienveillante, désobéissance souriante, rapport de force tranquille... L'homme cherche à faire oublier le crime politique que représente une telle candidature. En dépit de la désignation d'un candidat officiel par son propre parti, il semble confiant dans ses chances de l'emporter. Pour Villani, cette candidature en dehors des statuts et des règles doit se comprendre comme un acte à rebours du système auquel il a lui-même souscrit : « J'ai pu mesurer les limites du fonctionnement d'appareil politique que nous dénoncions il y a peu. Je ne serai jamais un homme d'appareil ! » s'emporte le député dans un discours que n'aurait pas renié l'Emmanuel Macron d'avant la présidentielle...
Les proches du nouveau candidat le répètent, en boucle, il ne faut pas voir dans cette candidature le signe d'une fronde. D'ailleurs, Cédric Villani n'a-t-il pas pris soin de contacter le président de la République, le Premier ministre, le délégué général du mouvement et le candidat officiel Benjamin Griveaux pour les assurer de la non-hostilité de sa démarche ? On ne saura rien de ce qu'ils se sont dit. A-t-il pris ses distances avec le mouvement présidentiel ? On est priés de croire que non. Et s'il ne prévoit pas de se rendre aux « Campus des territoires » de La République en marche ce week-end à Bordeaux, c'est uniquement parce qu'il doit courir les marchés et les forums des associations à Paris…

Contre « la déshumanisation de la société » et le spectre « d'une ville dure et agressive »

Dans un discours tantôt lyrique, tantôt politique, tantôt technique, Villani se livre – un peu –, expose sa méthode et tente de désamorcer les critiques. « Comme tant de Parisiennes et de Parisiens, je suis monté à la capitale depuis ma province », attaque-t-il. Sera-t-il seulement capable d'assumer la charge d'édile ? « Assembler les équipes pour résoudre des problèmes complexes, cela a été ma vie, avant la politique. » Existe-t-il une méthode Villani ? « Si je me suis engagé en politique, c'est justement pour remettre la technique, les sciences, le savoir, le gouvernement des choses au service du gouvernement des femmes et des hommes. » On connaissait le Villani écologiste, on découvre le Villani républicain : « Face au spectre du repli communautaire, je donnerai un contenu à la République du quotidien, dans ses quartiers, pour que chacune, chacun puisse librement y déambuler, s'exprimer et s'émanciper. » Il veut lutter contre « la déshumanisation de la société », contre le spectre « d'une ville dure et agressive », contre cette peur « que Paris soit le jouet de forces puissantes qui la dépassent : spéculation, dérèglement climatique, évolutions technologiques non maîtrisées. Comme si les choses imposaient leur loi aux Hommes ». Le candidat Villani s'est déjà lancé dans la bataille de Paris, loin des querelles d'appareil.
Une certaine euphorie flottait mercredi soir au Café Gaité. Mais il ne faut pas oublier que l'élection à la mairie de Paris est une curieuse équation. La sociologie de la capitale et les résultats des derniers scrutins semblent désigner Paris comme une ville taillée pour la majorité présidentielle. Mais si l'on tient compte du système électoral complexe (17 élections d'arrondissements) et de la faiblesse de l'ancrage de La République en marche chez les élus parisiens, le scrutin s'annonce beaucoup plus serré pour les macronistes.
La candidature de Cédric Villani est aussi un caillou dans la sandale du président de la République : sa majorité ne dispose non plus d'un, mais de deux candidats... amoindrissant grandement ses chances de l'emporter. À la fragilité du candidat investi s'ajoute désormais la dissidence d'une des figures de la macronie… Le silence présidentiel se fait pesant. Les cadres du parti se contentent d'entériner cette candidature sans commentaire, comme l'aveu terrible d'une faute politique que l'on paye à crédit. Villani l'a démontré ce soir, il ne fallait pas sous-estimer son entêtement.
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Alors un peu de fraîcheur dans notre capitale çà changerait car ce personnage n'est pas un ignare bien au contraire avec son bagage de mathématicien de très haut niveau !

Et cela permet de montrer s'il le fallait que ce n'est pas à la basse politique politicienne de tout décider, mais aux électeurs lambda vivant et habitant de la capitale d'enfin de décider car c'est eux qui sont concerné en premier !

Il faudrait enfin que les parisiens le comprennent, car ils l'ont bien fait en élisant E.MACRON comme nouveau président atypique sorti de nulle part !

Et puis il faut aussi remplacer A.HIDALGO qui a fait vraiment trop d'erreurs marquantes !

Bien sûr maintenant, je suis retraité en IDF, mais ayant toujours travaillé à PARIS et y ayant étudié et habité, je me sens concerné, car la petite couronne d'IDF est indirectement impactée par les décisions prises par la mairie de la capitale !

Ce changement à l'image indirecte du président MACRON serait peut-être mieux reçu que B.GRIVEAUX qui a été choisi sans concertation des électeurs de la REM lambda ?!

D'ailleurs E.MACRON n'a pas destitué C.VILLANI de la REM intelligemment car cela aurait été une erreur !

Les candidatures sont libres à ceux qui veulent se présenter en France, donc c’est mieux ainsi, surtout pour les maires de notre pays et c’est très important c’est pour cela que dans ceux élus beaucoup sont sans étiquettes partisanes !

Jdeclef 05/09/2019 18h39

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