Trente ans
après l’affaire du foulard, l’école face à de nouvelles contestations
Refus de
certaines sorties, menus de cantine discutés : la laïcité en milieu scolaire
est régulièrement remise en question. Dès le primaire.
Certificats médicaux
pour allergie au chlore ou à la poussière afin d’excuser une sortie à la
piscine ou la visite d’une cathédrale, demande de réduction sur la facture en
période de jeûne… Trente ans après Creil, le port du foulard n’est plus un
sujet à l’école. Certes, une minorité d’élèves tentent encore de contourner
l’interdiction des signes religieux avec des bandeaux sur les cheveux ou des
jupes jugées trop longues par certains chefs d’établissement, mais tous les
acteurs qui veillent à faire respecter la laïcité en milieu scolaire
s’accordent à dire que la question a été plutôt bien réglée par la loi de 2004.
Le ministère de l’Education nationale, qui a mis en place, en 2018, une
plateforme en ligne permettant au personnel de signaler, anonymement, des cas
d’atteinte à la laïcité, nous confirme que les incidents liés aux tenues
vestimentaires sont « vite traités ». Le problème s’est déplacé à la
cantine et lors des sorties scolaires, les contestations d’enseignement ne
représentant que 10 à 20 % des signalements. Le ministre de
l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a d’ailleurs demandé au Conseil
des sages (qui regroupe seize experts de la laïcité) de plancher sur la
question de la cantine afin d’établir une même doctrine sur tout le territoire.
« Il peut arriver que des dames de cantine demandent aux enfants :
“Qui fait le ramadan ?” précise le politologue Laurent Bouvet, membre du
Conseil des sages. Elles le font sans arrière-pensée, mais on n’a pas le droit
de demander à des enfants leurs convictions religieuses. Cela relève plus de la
méconnaissance des règles de laïcité que du prosélytisme. »
Parents
accompagnateurs. A la cantine, si 20 % des contestations
ont trait à des questions religieuses, la majorité concerne des revendications
liées à des tendances alimentaires (régimes végétariens, sans gluten…). Quant
aux sorties scolaires, les signalements sont à la hausse, et ces situations
génèrent encore des incertitudes d’interprétation malgré la position du Conseil
d’Etat (20/9/2013). « Les parents accompagnateurs ne sont pas soumis à la
neutralité comme les agents publics, rappelle Jean-Louis Bianco, membre du
Conseil des sages. Pour autant, ils ne doivent pas avoir de comportement
prosélyte ni perturber une sortie. » Reste que c’est aux chefs
d’établissement d’évaluer ce point. Pour Didier Leschi, président de l’Institut
européen en sciences des religions, « en l’absence de réponse législative,
il y a un risque que se rouvrent des conflits au sein des communautés
scolaires ».
Nouvelle
tendance repérée par le ministère, qui doit communiquer fin septembre : il
y a de plus en plus de contestations dès l’école primaire avec, là encore, des
refus de participer à des activités périscolaires. Mais on observe une baisse
des atteintes à la laïcité au lycée, le collège se trouvant toujours en tête –
60 % des signalements se concentrent sur six académies (Créteil en tête).
Autre problème relevé par certaines équipes académiques, avant la loi sur la
scolarisation obligatoire à 3 ans : le refus de quelques parents de
scolariser leurs filles avant 6 ans. Rue de Grenelle, on assume la
polémique soulevée par Blanquer, qui avait pointé le « fondamentalisme
islamique » comme l’une des causes de ce refus d’entrer en
maternelle : « Oui, cela se retrouve dans certains quartiers et c’est
difficilement chiffrable. Même si cela ne concerne qu’une dizaine de fillettes,
c’est un problème. » émilie trevert
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Nous perdons chaque jour
sans s'en apercevoir nos libertés à cause d'incidents à consonance religieuse à
cause de flux de population venues d’ailleurs qui veulent imposer
insidieusement leurs religions avec leurs dogmes extrémistes dans notre pays
qu'on dit laïque ?!
C'est une des raisons
pourquoi les français pensent qu'il y a de trop de migrants qui entrent en
France de façon régulière et surtout irrégulière !
Mais cela ne date pas
d'hier, car cela fait plus de 40 ans que nous subissons des flux notamment
d'Afrique du nord et de nos ex colonies africaines ex AOF/AEF qui font venir
leurs familles et qui se sont regroupées dans les citées périphériques d'IDF et
dans nos grandes villes de province avec leurs religions bien sûr !
En 2008, 43 % des
immigrés (2,3 millions) sont originaires d'un pays d'Afrique, dont 30 % (1,6
million) du Maghreb. Cette dernière proportion est restée quasiment stable de
1982 à 2008, tandis que la part de l’Afrique subsaharienne est passée de 5 % à
13 % sur la même période, soit une hausse proportionnelle de 140 %. En 2010,
sur les 13,8 millions d’Africains vivant hors du continent 19 % vivent en
France (2,62 millions). La France est ainsi la première destination des
habitants d’Afrique !
La France est en effet
la destination naturelle des habitants du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne
francophone.
(Et bien sûr il ne faut
pas oublier les migrants fuyant les guerres moyen-orientales depuis 2013 et
lutte contre le terrorisme !)
Et que font nos
gouvernements de tous bords pas grand-chose à part faire des discours stériles
à l'image de nos présidents !
Jdeclef 19/09/2019
11h34CLP