vendredi 20 septembre 2019

Nos gouvernements ont fait preuve de trop de tolérance même avec des lois qui ne sont pas toujours respectées !


Trente ans après l'affaire du foulard, l'école face à de nouvelles contestations

Refus de certaines sorties, menus de cantine discutés : la laïcité en milieu scolaire est régulièrement remise en question. Dès le primaire.


Certificats médicaux pour allergie au chlore ou à la poussière afin d'excuser une sortie à la piscine ou la visite d'une cathédrale, demande de réduction sur la facture en période de jeûne… Trente ans après Creil, le port du foulard n'est plus un sujet à l'école. Certes, une minorité d'élèves tentent encore de contourner l'interdiction des signes religieux avec des bandeaux sur les cheveux ou des jupes jugées trop longues par certains chefs d'établissement, mais tous les acteurs qui veillent à faire respecter la laïcité en milieu scolaire s'accordent à dire que la question a été plutôt bien réglée par la loi de 2004. Le ministère de l'Education nationale, qui a mis en place, en 2018, une plateforme en ligne permettant au personnel de signaler, anonymement, des cas d'atteinte à la laïcité, nous confirme que les incidents liés aux tenues vestimentaires sont « vite traités ». Le problème s'est déplacé à la cantine et lors des sorties scolaires, les contestations d'enseignement ne représentant que 10 à 20 % des signalements. Le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a d'ailleurs demandé au Conseil des sages (qui regroupe seize experts de la laïcité) de plancher sur la question de la cantine afin d'établir une même doctrine sur tout le territoire. « Il peut arriver que des dames de cantine demandent aux enfants : "Qui fait le ramadan ?" précise le politologue Laurent Bouvet, membre du Conseil des sages. Elles le font sans arrière-pensée, mais on n'a pas le droit de demander à des enfants leurs convictions religieuses. Cela relève plus de la méconnaissance des règles de laïcité que du prosélytisme. »
Parents accompagnateurs. A la cantine, si 20 % des contestations ont trait à des questions religieuses, la majorité concerne des revendications liées à des tendances alimentaires (régimes végétarien, sans gluten…). Quant aux sorties scolaires, les signalements sont à la hausse, et ces situations génèrent encore des incertitudes d'interprétation malgré la position du Conseil d'Etat (20/9/2013). « Les parents accompagnateurs ne sont pas soumis à la neutralité comme les agents publics, rappelle Jean-Louis Bianco, membre du Conseil des sages. Pour autant, ils ne doivent pas avoir de comportement prosélyte ni perturber une sortie. » Reste que c'est aux chefs d'établissement d'évaluer ce point. Pour Didier Leschi, président de l'Institut européen en sciences des religions, « en l'absence de réponse législative, il y a un risque que se rouvrent des conflits au sein des communautés scolaires ».
Nouvelle tendance repérée par le ministère, qui doit communiquer fin septembre : il y a de plus en plus de contestations dès l'école primaire avec, là encore, des refus de participer à des activités périscolaires. Mais on observe une baisse des atteintes à la laïcité au lycée, le collège se trouvant toujours en tête - 60 % des signalements se concentrent sur six académies (Créteil en tête). Autre problème relevé par certaines équipes académiques, avant la loi sur la scolarisation obligatoire à 3 ans : le refus de quelques parents de scolariser leurs filles avant 6 ans. Rue de Grenelle, on assume la polémique soulevée par Blanquer, qui avait pointé le « fondamentalisme islamique » comme l'une des causes de ce refus d'entrer en maternelle : « Oui, cela se retrouve dans certains quartiers et c'est difficilement chiffrable. Même si cela ne concerne qu'une dizaine de fillettes, c'est un problème. » émilie trevert
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Cette religion ne veut simplement pas se montrer discrète comme d'autres qui ont fait des efforts dans ce sens comme celles ancestrales dans notre pays comme le catholicisme ou le judaïsme !

Dans notre pays judéo chrétien et laïque cette religion s'insinue subrepticement dans le quotidien des français avec des dogmes moyenâgeux contraire à nos valeurs républicaines française !

A croire que nos dirigeants et leurs gouvernements de tous bords ont peur de celle-ci pour regarder les problèmes qu'elle cause en face qui commence à semer troubles ou conflits divers dans le domaine public créant des tensions chez certains français car de nombreuses dérogations ont déjà été accordées à celle-ci !

Avec l'étendard des droits de l'homme (mais en oubliant celui de la femme ceci en passant dans cette religion pour ne pas en dire plus !)

En appliquant les dogmes extrémistes de celle-ci !

Tout le monde à droit de croire ce qu'il veut dans notre pays, mais en respectant les croyances des autres ou non croyances et surtout en n’empiétant pas sur celles-ci par hégémonie ou prosélytisme !

Notre état régalien et républicain est défaillant pour ce problème qui devient préoccupant et cela ne date pas d’hier pour des raisons connues qui se sont accentuées durant ces dernières années !

Et il faut que les médias si possibles en parlent en ne censurant pas si possible les inquiétudes et commentaires des internautes ou autres citoyens qui ne pratique pas, cette religion, car nous sommes en France pays de la liberté d’expression inscrite dans notre constitution !

Jdeclef 20/09/2019 09h50LP

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