jeudi 5 septembre 2019

On se plaint de notre démocratie à la française, mais quand on regarde nos voisins, ce n’est guère mieux !


Le frère de Boris Johnson démissionne au nom de « l'intérêt national »

Jo Johnson quitte le gouvernement, au sein duquel il occupait un poste de secrétaire d'État. En 2016, il avait voté contre le Brexit.


À chaque jour ou presque sa mauvaise nouvelle pour Boris Johnson. Alors que son plan pour le Brexit a été contrecarré par le Parlement, le Premier ministre britannique doit désormais faire face à une défection de taille. C'est en effet son frère, Jo Johnson, qui a annoncé jeudi sa démission du gouvernement conservateur, où il occupait un poste de secrétaire d'État, affirmant placer l'« intérêt national » avant la « loyauté familiale ». « Ces dernières semaines, j'ai été tiraillé entre la loyauté familiale et l'intérêt national – c'est une tension insoluble et il est temps pour d'autres d'assumer mes rôles de député et de membre du gouvernement », a tweeté Jo Johnson, favorable à un deuxième référendum sur le Brexit, alors que son frère veut une sortie de l'Union européenne au plus vite.
Jo Johnson, 47 ans, avait démissionné en novembre 2018 du gouvernement de Theresa May, opposé à l'accord de retrait qu'elle avait négocié avec l'Union européenne. Il avait voté pour le maintien dans l'UE lors du référendum de juin 2016 et avait déploré au moment de cette première démission « le choix laissé au peuple britannique », entre un accord qui « affaiblirait économiquement » le pays, et une sortie sans accord, qui infligerait des « dommages indicibles » au Royaume-Uni. Or son grand frère Boris, 55 ans, envisage ce « no deal », déterminé à faire sortir son pays de l'Union européenne d'ici le 31 octobre, accord ou non avec l'UE. Il refuse aussi de demander un nouveau report du Brexit, comme veulent le lui imposer les députés si aucun accord de Brexit n'est trouvé d'ici le 19 octobre, soit juste après le prochain conseil européen.

Divergences familiales Les députés ont voté mercredi soir une proposition de loi prévoyant cette demande de délai supplémentaire, qui est examinée jeudi à la Chambre des Lords. Ancien journaliste au Financial Times, après avoir travaillé dans la banque d'investissement Deutsche Bank, Jo Johnson était secrétaire d'État chargé des Universités, de la Science, de la Recherche.
Il n'est pas le seul membre de la famille à avoir des opinions divergentes de celles de son frère : leur sœur Rachel avait fait campagne lors des élections européennes pour le parti anti-Brexit Change UK. Elle n'avait pas été élue. Quant à leur père Stanley, il fut député conservateur européen de 1979 à 1984 et a voté contre le Brexit au référendum de 2016.

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Ça va vraiment mal pour le peuple britannique qui devrait prendre en main son destin (car à quoi servent leurs 1ers ministres depuis des mois ?!)

Prenons l’Angleterre et son BREXIT « serpent de mer fantôme » pour l’instant :

Ils ont changé de 1er ministre, mais en fait il ne peut faire ce qu’il veut pour essayer de sortir de cette crise internationale « abracabrantesque » que le parlement et ses députés totalement divisés au point de ne pas être capable de se mettre d’accord, que dans ce pays, ils ont créé !

Car c’est le parlement qui décide, jusqu’à refuser des élections pour essayer de changer la composition de celui-ci que le 1er ministre voudrait mais surtout en fait pour s’opposer à l’Union Européenne d’accepter cette sortie de l’Europe sans accord !?

On comprend mieux pourquoi l’ex 1ere ministre T.MAY n’a pu arriver à un consensus, les anglais étant des négociateurs compliqués bornés ne voulant faire aucune concession, ce dont l’U.E. est habituée depuis longtemps même bien avant ce « brexit » décidé par le peuple par leurs votes qu’on dit souverain ?

(Pas tant que çà semble-t-il dans cette monarchie constitutionnelle ..?)

(Car on l’oublie ce peuple dit sujets de sa majesté très britannique...)

Pourtant leur situation économique se dégrade et si une solution n’est pas trouvée rapidement le pays entrera en récession, car ce n’est pas l’U.E. qui a déjà pris ses dispositions pour cette sortie de la communauté européenne qui reviendra en arrière !

De toute façon les démocraties européennes sont vieillissantes et on subit pas mal d’avatars : Belgique, Italie et même la France avec ses manifestations longues et importantes et peut être pas finies etc.

Et auraient peut-être besoin d’un bon dépoussiérage, allant avec ce monde européen et mondial qui a évolué !?

Jdeclef 05/09/2019 12h03

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