Manifestations
à Paris : 158 personnes placées en garde à vue
L'acte
XXXXV des Gilets jaunes et la marche pour le climat ont rassemblé plusieurs
milliers de personnes dans les rues de la capitale, avec 7 500 policiers
déployés.
Mais le record avait été atteint avec plus de 900 gardes à vue lors des manifestations des Gilets jaunes le 8 décembre 2018 dans la capitale, marquées par de très violents heurts sur les Champs-Élysées, trois semaines après le début de ce mouvement inédit de contestation sociale. Dimanche à la mi-journée, 45 de ces personnes avaient fait l'objet d'un rappel à la loi, assorti pour 16 d'entre elles d'une interdiction de paraître à Paris pendant une durée de six mois, une disposition nouvelle introduite dans la loi en mars pour faire face notamment aux violences récurrentes en marge des manifestations dans la capitale.
Un capitaine de police arrêté
La garde à vue se poursuivait pour 105 personnes et les
quelques cas restants faisaient l'objet d'enquêtes préliminaires ou de
classements sans suite, selon le parquet. Parmi les personnes arrêtées figure
un capitaine de police en poste au ministère de l'Intérieur. Hors service
samedi, il manifestait dans la matinée lorsqu'il a été placé en garde à vue
pour outrage et rébellion. Selon le décompte de la préfecture de
Paris, 186 personnes au total ont été interpellées au cours de la
journée, marquée par des violences et des dégradations de quelque 1 000
manifestants radicaux présents l'après-midi à la marche pour le climat.Une grande partie des suspects a été arrêtée dès samedi matin pour « groupement en vue de commettre des violences », notamment après la découverte de matériels tels que marteaux, mortiers ou jerricanes. Malgré des interdictions de manifester aux alentours des Champs-Élysées et de la Madeleine ordonnées par la préfecture, quelques petits groupes de Gilets jaunes, qui n'arboraient plus leur chasuble distinctive, ont organisé plusieurs rassemblements dans la capitale. Attac et Solidaires avaient aussi maintenu leur appel à manifester « pour la justice sociale et climatique ». Quelque 7 500 membres des forces de l'ordre avaient été mobilisés par les autorités, qui craignaient un regain de violence.
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Pas assez étant donné
qu'il y a eu quand même des dégradations et vandalismes divers!?
Ça sent la méthode « Coué »
pour se contenter de la peu près du préfet de police !
L’autosatisfaction des
autorités gouvernementales habituelles sont malvenues car souvent loin de
suffire !
Cela ne semble pas assez
pour dissuader ces trublions violents de sévir !
Jdeclef 22/09/2019 15h25