Affaire
des Mutuelles de Bretagne : Richard Ferrand campe sur ses positions
« Un
mis en examen n'est coupable de rien », a souligné le président de
l'Assemblée nationale dans un entretien au quotidien « Le
Télégramme ».
Auprès du quotidien local, il se dit sensible aux « soutiens apportés par toute la majorité et par de nombreuses personnalités politiques de tous bords ». « Je n'entends pas renoncer à démontrer jusqu'au bout mon innocence. Je ne vois pas pourquoi une mise en examen deviendrait une présomption de culpabilité », plaide encore le député. Richard Ferrand explique qu'il n'a pas démissionné de la présidence de l'Assemblée parce que la règle, qu'il juge d'ailleurs « discutable », selon laquelle une mise en examen implique le retrait du gouvernement « n'a pas à s'appliquer ailleurs ».
« J'avais
indiqué que je ne démissionnerais pas »
Interrogé
sur un tweet d'avril 2017 dans lequel il jugeait que le candidat à la
présidentielle François Fillon avait perdu « toute autorité morale »
à la suite de sa mise en examen, Richard Ferrand a répondu qu'il reprochait à
François Fillon son engagement pris. « Le candidat Fillon avait dit que,
s'il était mis en examen pour des sujets qui touchaient ses fonctions d'élu, il
se retirerait. Avant mon élection, il y a un an, j'avais indiqué que je ne
démissionnerais pas si j'étais mis en examen, après un classement sans suite
sur un dossier strictement professionnel. »Qui est Alain Castel, l'avocat à l'origine des ennuis judiciaires de Ferrand ?
Ce fidèle de la première heure d'Emmanuel Macron avait réagi auprès de l'Agence France-Presse aussitôt après sa mise en examen dans la nuit de mercredi à jeudi en se disant « déterminé à poursuivre [sa] mission ». L'affaire des Mutuelles de Bretagne avait conduit Richard Ferrand à quitter le gouvernement en juin 2017. À peine nommé ministre de la Cohésion des territoires, il avait été épinglé par Le Canard enchaîné qui avait révélé qu'en 2011 les Mutuelles de Bretagne, que Richard Ferrand dirigeait alors, avaient décidé de louer des locaux commerciaux appartenant à sa compagne. Richard Ferrand conteste toute irrégularité.
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Pour le
reste, il a été repêché par le président qui en plus a favorisé son ascension, car
faisant partie des fidèles de la 1ere heure lors de la campagne électorale d’E.MACRON !
Et qui
semble pardonner facilement à ceux-ci ?!
Mais, s’il
s’avère coupable de ce qu’on lui reproche là, se sera un mauvais coup de plus
pour le président qui a fait les mêmes erreurs dans le choix de ses proches
collaborateurs, comme d’autres dirigeants avant lui !
Et puis
tout le monde n’est pas logé à la même enseigne en matière de disgrâce envers
notre monarque républicain comme les politiciens du MODEM par exemple qui ont dû
démissionner illico presto !
Alors les
français lambda spectateurs de ce mauvais scenario politicien de plus jugeront
surement qu’il y a peut-être deux poids deux mesures comme d’habitude !
Mais il y
a la fameuse présomption d’innocence à ne pas oublier qui arrange les prévenus !
Les lois pour la confiance dans la vie
politique sont des textes législatifs français promulgués en septembre
2017 portant sur les collaborateurs des élus et de ministres, ainsi que sur les conflits d'intérêts.
Cela fait 2 ans, coïncidence fortuite, mais sont-elles
vraiment respectées ?!
Triste V eme république avec des nouveaux
acteurs qui ne s'arrange pas !
Jdeclef 14/09/2019 14h29LP