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Grève RATP : plus de 280 km de bouchons en Île-de-France
Comme
annoncé, la plupart des lignes de métro sont fermées. Les usagers ont préféré
se reporter sur d'autres moyens de transport comme les VTC ou les vélos en
libre-service.
Gare à ceux qui devront absolument se déplacer en transports
en commun ce vendredi 13 septembre dans la région parisienne. Les
conditions s'annoncent très compliquées, selon la RATP. La régie des
transports incite même sur son site à « limiter au maximum les
déplacements ». Une grève massive est prévue contre la
réforme des retraites qui devrait toucher à la fois les métros et les RER.Quels seront les transports les plus touchés ?
- Il
n'y a aucun métro sur les lignes 2, 3, 3bis, 5, 6, 7bis, 10,
11, 12 et 13.
- Ligne 4 :
un métro sur trois, pendant les heures de
pointe (6 h 30-9 h 30 et
17 heures-20 heures) uniquement. Le reste du temps, la ligne
sera fermée. Les stations Montparnasse,
Odéon, Strasbourg-Saint-Denis, Barbès-Rochechouart et
Marcadet-Poissonniers seront fermées toute la journée.
- Ligne 7 :
un métro sur trois, pendant les heures de pointe uniquement. Le reste du
temps, la ligne sera fermée. Les stations Place d'Italie, Jussieu,
Opéra et Chaussée d'Antin-Lafayette seront fermées toute la journée.
- Ligne 8 :
pas de service entre Reuilly-Diderot et Balard, un train sur trois sur le
reste de la ligne, qui ne sera ouverte que pendant les heures de
pointe.
- Ligne 9 :
pas de service entre Franklin-Roosevelt et Nation, un train sur quatre sur
le reste de la ligne, qui ne sera ouverte que pendant les heures de
pointe. Les stations Michel-Ange Auteuil et Trocadéro seront
également fermées.
- RER
A : un train sur trois en heures de pointe, rien le reste du temps.
- RER
B : un train sur cinq en heures de pointe, rien le reste du temps et
pas d'interconnexion en gare du Nord.
- T3bis
et T5 : un tramway sur deux.
- T1,
T2, T3a, T6, T7 et T8 : aucun tramway en heures creuses, un sur trois
en heures de pointe
- Un
bus sur trois circulera sur l'ensemble du réseau.
10 h 47 - Les syndicalistes au siège de
la RATP
Fumigènes et drapeaux des
organisations syndicales sont de sortie au siège de la RATP où plusieurs
syndicalistes se sont rassemblés pour protester contre la réforme des
retraites. Certains d'entre eux en appellent même à la grève illimitée en
décembre. "Il est hors de question de discuter d'une réforme, hors de
question de négocier, pas de calendrier de négociation. On rejette toute forme
de discussion. Retrait du projet et grève illimitée", a lancé un
syndicaliste sous les applaudissements de la foule.
10 h 26 - Les taxis sont pris d'assaut
Difficile aussi de trouver un
taxi en ce vendredi matin et les Parisiens guettent une éventuelle voiture.
Comme ici dans le 18e arrondissement.
10 h 17 - En quoi consiste le régime
spécial de la RATP ?
C'est pour défendre leur
régime spécial de retraite que les agents de la RATP se sont mis massivement en
grève vendredi, à l'appel de plusieurs syndicats. Ce régime existe depuis la
création de la RATP en 1948. Tous les agents sous statut RATP, embauchés avant
l'âge de 35 ans, en bénéficient, soit environ 88 % des
salariés de l'entreprise. En 2017, l'âge moyen de départ à la retraite était de
55,7 ans à la RATP, contre 63 ans pour les retraités du régime
général, selon un rapport de la Cour des comptes publié en juillet. Pour
les métiers jugés pénibles (travail de nuit, efforts physiques importants,
températures extrêmes...), des mesures abaissent l'âge de départ à la
retraite. Fin 2017, il y avait environ 42 300 cotisants, alors
que l'on comptait plus de 34 900 retraités et
presque 11 100 pensions de réversion.
09 h 59 - Sibeth Ndiaye est "de tout
cœur avec tous les Franciliens qui galéreront dans les couloirs du métro"
L'épisode rappelle une
déclaration maladroite sur le kebab qui avait fait le tour des réseaux sociaux.
Interrogée sur la grève de la RATP ce vendredi, la porte-parole du gouvernement
Sibeth Ndiaye s'est fendue d'un commentaire légèrement déplacé. "Demain
matin, j'utilise ma voiture de fonction, comme tous les jours", a-t-elle
indiqué au micro de BFM TV en toute franchise, avant d'ajouter :
"Donc, je serai de tout cœur avec les Franciliens qui galéreront dans les
couloirs du métro". Un message qui ne passe pas auprès de plusieurs
internautes qui l'accusent d'un mépris de classe.>> À lire ici Grève RATP : la bourde embarrassante de Sibeth Ndiaye
09 h 44 - Bernard Pivot ironise sur la
grève
Bernard Pivot est passé maître
dans l'art des tweets humoristiques en rapport avec l'actualité, avec toujours
beaucoup de finesse. Il ne pouvait pas passer à côté de la grève des transports
à la RATP. Le maître de la dictée et actuel président du Goncourt y va de sa
petite touche personnelle. Il évoque dans un premier temps les plantes, avant
de prodiguer ses conseils pour s'en occuper. La chute du message est du Pivot
tout craché, il parlait en réalité de la plante des pieds. Des pieds qui
pourraient servir à bon nombre d'usagers, forcés et contraints de rentrer par
leurs propres moyens.
9 h 14 - Dans Paris à vélo, on dépasse
les autos
C'est la complainte de l'heure
de pointe pour ces cyclistes !
09 h 09 - Vélos en libre-service, taxis,
VTC... Premier arrivé, premier servi
La sortie de la gare
Saint-Lazare, "c'est un peu la foire d'empoigne", glisse une femme
devant la file d'attente des taxis, pris d'assaut en ce vendredi noir dans les
transports parisiens, perturbés par la grève des agents de la RATP contre la
réforme des retraites. Au volant de son taxi, Amar
Maguella, 44 ans, attend un passager qui a déjà réservé sa course.
"Les gens essayent de monter, mais je ne peux pas prendre tout le
monde", commente celui qui anticipe "une grosse
journée". L'autre option, moins onéreuse, des vélos en libre-service
connaît elle aussi une forte activité. Les néophytes, peu adeptes du coup de
pédale, galèrent avec les bornes tactiles : "D'habitude j'y vais en métro,
donc, je suis un peu paumé", sourit Adrien Monmasson, lycéen en terminale
dans l'est de la capitale.
08 h 51 - Stations fermées et bouchons
dans Paris
Dans toute la capitale, les
stations de métro fermées offrent un spectacle inhabituel. Tout comme la
circulation, beaucoup plus dense qu'à l'habitude.
08 h 41 - Aurore Bergé sur le service de
garantie : "Il faut peut-être revoir la loi"
Au micro de BFM TV, la députée
LREM Aurore Bergé a estimé, à propos du service minimum, qu'"il faut
peut-être revoir la loi". La loi sur le service minimum, instaurée
en 2007 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, prévoit un service
minimum dans les transports publics. Elle n'a pour effet que d'obliger les
grévistes à se déclarer au maximum 48 heures avant le début du
mouvement. La RATP doit ensuite agir en conséquence pour élaborer un plan et
tenter d'assurer le service. Il n'y a pas de réquisition de personnel prévu.
"À partir du moment où vous avez un niveau de grève particulièrement
élevé, vous n'avez pas la capacité d'assurer ce service", déplore l'élue
du parti majoritaire.
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Alors quand la machine
publique au service des citoyens qui fonctionne grâce à d'autres français se
grippe à cause de corporatisme vieillot ne correspondant plus au monde moderne
et surtout creusant un fossé d’inégalité entre secteur privé et public donc
entre les français !
On a déjà vu avec la
SNCF, ce n'est que la suite de réformes obligatoires pour essayer de niveler ces
inégalités !
Les retraites en sont un
exemple 40 systèmes différents, çà c'est déjà est une ineptie et bien sur ceux
les régimes spéciaux des fonctionnaires et services publics pas encore privés
?!
Je suis un ancien et ait
subi toutes les grandes grèves 1968, 1 mois à marcher pas de métro ni trains de
banlieue etc. 1993 aussi sans compter les grèves périodiques chaque année !
La RATP est un régime
spécial, ce moyen de transport ne concernant principalement PARIS intra-muros et
proche banlieue de la petite couronne, 1 journée c'est important car cela
empêche surtout beaucoup de salariés majoritairement pour se rendre à leur
travail!
En 1981 avec l'élection
de Mitterrand il avait promis et décidé de ramener la retraite qui était à 65
ans à 60 ans pour être élu, ça a marché, pourtant tous les salariés y étaient
habitués, car c'était une mesure habituelle ancienne, ils ont bien sur applaudi
ces français lambda, c'est humain, sans réfléchir !
Mais c'était une erreur,
puisque maintenant, on veut y revenir et quant aux 43 annuités j'ai été en
retraite à 60 ans et je les aie faites !
Mais ma retraite à déjà
diminuée et comme d'autres, je ne pensais pas que cela soit possible et même si
je suis en fin de vie, je ne suis pas serein, alors je pense qu'il faut
vraiment s'attaquer et revoir notre régime de retraite maintenant !
Alors que les français retrouvent
leurs bons sens et réfléchisse bien au lieu de se diviser sur ce sujet sérieux!
Jdeclef 13/09/2019 11h59LP