mercredi 18 septembre 2019

Grenoble va accentuer sa glissade vers le fond à croire que les grenoblois aiment les ratés ou médiocres ?!


Grenoble : Alain Carignon, le revenant

L'ancien ministre RPR, condamné pour corruption, annonce, dans un livre, qu'il sera candidat aux municipales à Grenoble. A-t-il ses chances ?


Trente-six ans après avoir quitté la mairie de Grenoble, Alain Carignon tente de reconquérir sa ville. Cela fait déjà quelque temps que Grenoble le voyait venir : Alain Carignon sillonne depuis plus de deux ans le terrain de la capitale dauphinoise, rassemble autour de lui, ne rate pas une occasion de tacler, sur à peu près tous les sujets, la politique de l'écologiste Éric Piolle, le maire « éco-dogmatique » de la ville. Mais désormais, c'est officiel : Alain Carignon sera candidat aux prochaines municipales à Grenoble. Une déclaration officielle de candidature qui prend la forme d'un petit livre d'une soixantaine de pages intitulé : Alain Carignon est un homme libre, Grenoble 2020.
Pas facile toutefois d'affronter les électeurs et de parler d'avenir à 70 ans et avec, de plus, un passé judiciaire. Grenoble se souvient qu'Alain Carignon a été condamné en 1996 pour corruption et a effectué 29 mois de détention. Inédit pour un homme politique en France. Mais Alain Carignon choisit de désamorcer les questions qui fâchent en leur faisant front dès les premières pages de son livre.

« J'ai payé mes fautes »

L'âge ? « Mon âge et mes 70 printemps ne sont que la conséquence de toutes ces expériences accumulées dans la joie et dans la peine. J'ai cette expérience unique et je ne crains rien ni personne. À 70 ans, avec tout mon parcours et mes expériences – bonnes ou mauvaises –, j'ai la prétention de remettre cette ville debout », écrit-il.
La case prison ? « J'ai payé mes fautes, j'en ai tiré les conséquences, les leçons. Comme je ne lui ai rien volé, je n'ai été condamné à rien rembourser à la ville de Grenoble, contrairement aux demandes de mes adversaires politiques… Mes erreurs m'ont protégé de la bien-pensance et d'un conformisme petit-bourgeois. Ministre, président du conseil général, ou en prison, j'écris ma vie, et reste connecté aux changements du monde », poursuit-il
La morale ? « Par expérience, ceux qui parlent le plus de morale sont ceux qui en ont le moins », assène-t-il encore.
Alain Carignon : « J'ai tout assumé, y compris les fautes des autres »
Quant à son programme, l'ancien ministre de l'Environnement de Jacques Chirac le résume en quelques traits : faire de Grenoble un modèle écologique européen – la ville est dirigée par Éric Piolle, maire EELV candidat à sa réélection –, donner un grand coup de poing sur la sécurité, lancer un plan social de sortie de la pauvreté et aménager une grande desserte ferrée de la ville.

Dernier tour de piste

À Grenoble, on ne s'étonne qu'à moitié de ce tour de piste de l'ancien maire. Depuis 2003 qu'il est revenu en politique, Alain Carignon s'est préparé à peu près à chaque élection à revenir avant de renoncer. Cette fois-ci, l'affaire semble plus sérieuse. Il laboure le terrain depuis deux ans et demi, et compte encore des supporteurs.
Pour cette tentative de retour, l'ancien ministre RPR ne sollicite pas l'investiture LR. Mais l'avance qu'il a prise dans la campagne a refroidi ceux qui auraient pu prétendre à l'étiquette, comme Matthieu Chamussy, chef de l'opposition municipale, ou encore le sénateur de l'Isère Michel Savin. Au sein de LR, on considère presque que la ville est perdue pour la droite. « C'est une ville historiquement à gauche où les écolos ont encore fait un score très important aux européennes, Piolle a encore de beaux jours devant lui », confie un dirigeant de LR.
Cette fois-ci, Alain Carignon semble en tout cas bien déterminé à aller jusqu'au bout. Et promet que 2020 ce sera « son dernier tour de piste ».
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C'est bien dommage pour cette grande ville qui a été le fleuron des J.O. d'hiver de 1968, grandeur et décadence..!

Et qui se débat dans les problèmes sérieux et notamment une délinquance importante pour ne pas dire plus, avec ce que cela traîne et divers trafics que l'on croyait plutôt réservé à une autre grande ville du sud est qu'il est inutile de citer !

Ville gérée par un maire écologiste, comme quoi ce n'est pas une panacée l’écologie politique EELV !

Pour le reste les grenoblois décideront, eux aussi ils voulaient le changement, mais cela n'a pas été probant, pour autant reprendre un vieil ancien politicien ex maire de cette ville qui a gravement fauté cela parait osé, mais chez les politiciens et leurs électeurs, il ne faut s’étonner de rien !

On a bien vu avec les Balkany à LEVALLOIS !

On peut encore citer cette citation tirée d’un film célèbre de M.AUDIARD « les cons çà ose tout c’est même à ça qu’on les reconnait ! » (Excuser ma trivialité qui colle à l’actualité hélas !)

Jdeclef 18/09/2019 09h27LP

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