CRITIQUES DE BON SENS: Commentaires d'articles de presse sur fait de société ou politique du monde
vendredi 13 septembre 2019
BALKANY a utilisé tous les artifices de sa vie pour essayer d'atténuer la peine qui risquait de lui tomber dessus ?!
Balkany :
« Déjà au Montcel, Sardou voulait être comédien, pas chanteur »
EXCLUSIF.
Le maire de Levallois a été le compagnon de chambre du chanteur au Montcel. Il
se souvient avec tendresse de ses années pension avec Michel Sardou.
La réponse a été immédiate. « Oui, ma secrétaire prendra
contact avec vous. » Alors que Patrick Balkany
faisait face à ses juges, il a accepté au mois de juillet de répondre à nos
questions et de revenir sur sa relation avec son « copain » Sardou.
Le maire de Levallois, qui a partagé la chambre de l'artiste lorsqu'ils étaient
tous deux (avec Patrick Modiano
et Jean-Michel Ribes)
au
pensionnat du Montcel (situé à Jouy-en-Josas, dans les Yvelines), nous
reçoit dans son bureau de l'hôtel de ville. La télévision est allumée sur le
Tour de France et l'édile
n'hésite pas à fumer dans son bureau en se souvenant de ses années en pension.
Avec la liberté de ton qui le caractérise, Patrick Balkany se plonge
60 ans en arrière et regrette d'avoir perdu de vue le chanteur du
« Surveillant général ». Le Point : Vous souvenez-vous de votre première rencontre
avec Michel Sardou ? Patrick Balkany :
Je suis arrivé au collège du Montcel en (il s'arrête). Mon Dieu, quel âge
avais-je ? Cela devait être en sixième ou septième. Avec Michel, on a
passé quatre ans dans la même chambre. On passait très souvent les week-ends
ensemble parce que ses parents voyageaient et que ma mère venait nous chercher.
On allait à la piscine de Levallois draguer. En vacances, on est allés faire de
la figuration sur les films de son père. On était très copains, et on l'est
restés par la suite. On a pris des cours de théâtre chez Yves Furet avec
Michel Fugain. Lui voulait être comédien, pas chanteur. Je peux vous dire
que j'étais au Trocadéro Café quand Fugain et lui ont écrit leur première
chanson, « La Madras ». On était tous les trois à table, ils
grattaient la chanson. Je me souviens aussi de Michel se mariant avec sa
première épouse travaillant chez la grande Patachou, qui n'est autre que la
mère de mon ami Pierre Billon.
Comment la vie de pensionnant au Montcel était-elle ? La discipline était stricte. Notre surveillant général
s'appelait Berthier. Il était marié avec notre prof de français, qui était la
seule femme adorée et adorable. C'était un collège dirigé par les Suisses. Le
matin, nous avions le réveil très tôt, nous marchions au pas, nous étions en
uniforme. Il y avait le lever des couleurs suivi d'un cross avant le petit
déjeuner. Après, nous allions faire nos lits et placards au carré, et le soir
il y avait des inspections. Quand le lit n'était pas bien fait, on le jetait
par la fenêtre. Idem pour le placard.