samedi 21 septembre 2019

C'est quand même inconcevable que l'état dît régalien n'arrive pas à mettre au pas ces trublions violents !


Gilets jaunes : échauffourées aux Champs-Élysées

Plusieurs centaines de personnes se revendiquant des Gilets jaunes sont rassemblées dans la capitale. Au moins 106 interpellations ont eu lieu.

La journée s'annonçait tendue à Paris. Plusieurs centaines de personnes se revendiquant des Gilets jaunes se sont rassemblées samedi matin dans différents points de la capitale sous haute surveillance des forces de l'ordre. À 13 h 00, les forces de l'ordre avaient interpellé 106 personnes, selon la préfecture de police. Parmi elles, certaines étaient en possession de marteaux ou de jerrycans. Au total, 1 249 personnes ont été contrôlées et 104 verbalisées selon un décompte peu après 12h.
Parmi les points chauds, le quartier des Champs-Elysées où le préfet de police avait, comme chaque semaine depuis le "fiasco" du maintien de l'ordre le 16 mars, publié un arrêté interdisant toute manifestation dans ce quartier ce week-end. De petits groupes de manifestants qui, fait inédit, n'arboraient pas le gilet jaune distinctif de ce mouvement social né le 17 novembre 2018, ont bravé l'interdiction jouant depuis le milieu de matinée au chat et à la souris avec les forces de l'ordre mobilisées massivement. Pour disperser les manifestants, elles ont tiré à plusieurs reprises des gaz lacrymogènes et chargé avec des matraques, repoussant les manifestants dans les rues voisines. Aux "dispersez-vous" de la police, certains répondaient "Cassez-vous" ou "Tout le monde déteste la police". Les forces de l'ordre à moto (de la Brigade de répression de l'action violente motorisée) sont intervenues à plusieurs reprises, sous les huées.

Dans ce quartier des Champs-Elysées quadrillé par les forces de l'ordre, des touristes interloqués se sont régulèrement retrouvés pris dans le flot des personnes dirigées par la police hors du périmètre.
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Même situation dans le quartier de la gare Saint-Lazare. Des manifestants, eux aussi souvent sans gilet jaune mais se revendiquant tel, ont été bloqués par les forces de l'ordre. Elles ont tiré une fois du gaz lacrymogène pour disperser les manifestants, qui ont pris la direction... des Champs-Élysées.
« Nous sommes traités comme des criminels », s'est énervée Brigitte, militante écologiste. Parmi les slogans entendus : « la rue, elle est à nous ». « Cette journée est symbolique pour nous, pour la convergence des luttes entre le climat, les retraites », a expliqué Éric, Gilet jaune venu de Toulouse avec sa compagne, tous deux cadres. Ils ont prévu d'aller à la marche pour le climat prévue samedi après-midi.
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Dispositif renforcé

Pour cette journée de manifestations multiples à Paris, les autorités disent craindre un retour des violences, comme au plus fort du mouvement des Gilets jaunes. Une source sécuritaire évoque ainsi des risques de « convergence » entre Gilets jaunes et « black blocs qui veulent tout casser », mais aussi d'« infiltration » de la marche pour le climat. Le préfet de police Didier Lallement a annoncé un dispositif de sécurité important, avec notamment 7 500 membres des forces de l'ordre.
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Avec la même vigueur qu'ils mettent à semer le souk chaque samedi, car cela devient une habitude !

Ils troublent l'ordre public, cela suffit, ils sont donc hors la loi :

"Les articles 431-3 et 431-4 du code pénal et L. 211-9 du code de la sécurité intérieure, qui permettent à un préfet, un maire ou un OPJ, sans intervention d’un magistrat, gardien de la liberté individuelle, de faire des sommations de dispersion à un rassemblement de personnes sur la voie publique ou dans un lieu public sous la seule condition que celui-ci leur paraisse "susceptible de troubler l’ordre public" et prévoient une peine d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende contre toute personne qui aurait volontairement continué à participer à un regroupement ainsi sommé !

Mais les lois si l'on ne les applique pas avec rigueur ne servent à rien, comme bien d'autres, alors ne nous plaignons pas, subissons et commençons à nous habituer à l’anarchie grandissante hélas !

Mais c'est malheureusement préoccupant car nos dirigeants bien-pensants semblent impuissants, car ayant semble-t-il peur de ses casseurs, vandales ou voyous divers !

Car leurs politiques diverses avec en plus une justice inefficace pour sanctionner ces faits, hors la loi, ne sont plus adaptés au nouveau monde dans lequel on vit de plus en plus avec le chacun pour soi présent !

Jdeclef 21/09/2019 14h39

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