mardi 10 septembre 2019

Elle a rendu cet argent indu semble-t-il ce n'est pas une mauvaise opération pour elle !


Commission européenne : Sylvie Goulard hérite d'un vaste portefeuille économique

La future commissaire française sera chargée du marché intérieur, de l'industrie et de la défense. Un poste stratégique pour Emmanuel Macron.

Ursula von der Leyen a tranché : Sylvie Goulard hérite d'un très gros portefeuille économique comprenant la régulation du marché intérieur, l'industrie, la recherche, la défense et l'espace. La future présidente de la commission a détaillé ce mardi la liste complète des attributions des 26 commissaires réunis autour d'elle, le Royaume-Uni passant son tour pour cause de Brexit.
La désignation tardive de l'Italien Paolo Gentiloni a obligé la responsable allemande à revoir quelque peu les équilibres toujours délicats entre les « grands » et les « petits » pays, les étiquettes politiques des candidats proposés et l'adéquation entre les postes et les appétits des États membres. Gentiloni aspirait à un portefeuille économique, ce qui n'était pas du goût des Scandinaves, toujours méfiants quand il s'agit de laisser un État du Sud s'approcher du tiroir-caisse de l'Union... « En outre, les changements opérés à la dernière minute ont réveillé les velléités de ceux qui n'étaient pas tout à fait satisfaits de leurs attributions, ce qui a un peu compliqué les choses », confie une source bruxelloise.
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Autres personnalités d'envergure au sein de la Commission : le Néerlandais travailliste Frans Timmermans et la Danoise libérale Margrethe Vestager. Cette dernière conserve la concurrence, tandis que Timmermans est chargé de la lutte contre le changement climatique, sujet qui a vocation à devenir majeur au cours de ce mandat.

Feuille de route

Pour Emmanuel Macron, l'affectation de Sylvie Goulard à la politique industrielle de l'Europe est importante. Dans son discours aux ambassadeurs, le 29 août, le président français définissait en quelque sorte lui-même la « feuille de route » du futur commissaire. « L'Europe a été formidable pour penser une stratégie concurrentielle. Très utile pour créer plus d'innovation, plus de concurrence, protéger les consommateurs. Et il ne faut pas perdre cette qualité. Mais nous n'avons plus pensé notre stratégie industrielle », regrettait-il.
Le chef de l'État plaide pour « une Europe qui investit dans la recherche et l'investissement beaucoup plus massivement et en particulier dans les nouveaux secteurs industriels, qui rebâtit des règles de concurrence qui sont compatibles avec cette souveraineté industrielle et qui considère qu'on doit regarder les champions au niveau d'un marché pertinent, qui est devenu un marché mondial dans tous ces secteurs. Et une Europe qui décide d'avoir une vraie stratégie climatique et industrielle et donc, qui met un vrai prix du carbone, suffisamment élevé pour inciter à la transition que mènent nos acteurs et un vrai tarif aux frontières pour éviter la concurrence déloyale d'acteurs qui ne jouent pas la même transition ».
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Cohérence

Naturellement, Emmanuel Macron n'a pas tout à fait digéré le rejet par la précédente Commission de la fusion Alstom-Siemens. Néanmoins, l'Union européenne a mis de côté sa doctrine rigoriste en matière de concurrence pour permettre à la France et à l'Allemagne de jeter les bases d'une réelle politique industrielle concertée dans le domaine des batteries électriques, et ce, à droit de la concurrence constant. « Sur ce coup-là, Margrethe Vestager nous a aidés », rappelle un diplomate français.
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Le fait que le portefeuille de Sylvie Goulard couvre « le marché intérieur », « l'industrie » et « la recherche » devrait permettre à l'Europe de mettre en cohérence ses normes et son droit de la concurrence pour éviter, d'une part, que la réglementation pénalise les entreprises européennes au détriment des extracommunautaires et, d'autre part, exiger la réciprocité dans l'ouverture des marchés étrangers. Tout doit être fait pour éviter le naufrage qu'a été le photovoltaïque, il y a quelques années, quand les fabricants chinois de panneaux solaires ont réussi, du fait de l'impéritie européenne, à écarter les Européens et s'arroger tout le marché... Cela dit, tout n'a pas été un échec : l'Union européenne a protégé l'industrie du vélo traditionnel et érige également des défenses sur le segment des vélos électriques.
« Pendant trop longtemps, nous avons joué divisés sur ce sujet. Il est indispensable de retrouver cette souveraineté, estimait le chef de l'État le 29 août. Si on veut demain (...) continuer à produire nos centrales, nos services climatiques environnementaux, nos avions et nos technologies de défense et toute notre industrie, c'est indispensable. Et dans cette stratégie-là, je mets évidemment la souveraineté technologique qu'il nous faut poursuivre. Sur la 5G, quel est notre choix  ? Choisir entre une technologie américaine ou chinoise  ? Je pense très profondément que nous devons défendre une vraie souveraineté européenne sur ce point sans stigmatiser qui que ce soit. »

C’est de la cuisine politicienne européenne E.MACRON a placé ses pions, mais il est à douter que les français lambda ne comprennent pas totalement cela !

Car cela les intéresse peu, tout comme les élections européennes, car pas plus que chez nous, ils ne sont associés aux décisions de cette commission européenne ainsi que celle de son parlement !

C’est pourquoi les directives qui sont prises ne leurs plaisent pas souvent !

Jdeclef 10/09/2019 13h13

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