mercredi 18 septembre 2019

Un mur d'incompréhension pas seulement pour les avocats qui se sont fait une retraite sur mesure (par point abondé par leur profession) car ils en ont les moyens !


Retraites : un mur d'incompréhension entre avocats et gouvernement

Après la mobilisation des robes noires, l'exécutif tente de renouer le dialogue et balayer les craintes de doublement des cotisations et de baisse des pensions.


Après la journée de forte mobilisation des avocats contre la réforme des retraites, lundi 16 septembre, le gouvernement a tenté de renouer le fil du dialogue avec les représentants de la profession, mardi. Nicole Belloubet, la garde des Sceaux, accompagnée du haut-commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye, a rencontré pendant plus d'une heure Marie-Aimée Peyron, bâtonnière de Paris, Christiane Féral-Schuhl, présidente du Conseil national des barreaux, et Jérôme Gavaudan, président de la Conférence des bâtonniers au ministère de la Justice.
Ces derniers ne se sont pas montrés très loquaces à la sortie de la réunion, face à la presse. « Nous n'avons pas eu toutes les précisions demandées, nous n'avons pas de garantie de conserver notre régime », a lâché Marie-Aimée Peyron qui affirme d'ores et déjà travailler « avec les autres professions concernées à de nouvelles actions communes ». Selon elle, « la balle est dans le camp du gouvernement ».
Réforme des retraites : « De nombreux cabinets d'avocats devront mettre la clé sous la porte »

Fin de non-recevoir

Du côté de l'exécutif, on a pris acte de la demande des avocats de ne pas être intégrés dans le futur régime universel de retraite promis par Emmanuel Macron « considérant qu'ils disposent d'un régime autonome qui garantit leur impartialité et est bien géré ». Nicole Belloubet et Jean-Paul Delevoye ne leur ont pas moins opposé une fin de non-recevoir polie, mais ferme. Ils ont plaidé le malentendu sur les conséquences de l'intégration du régime des avocats dans le nouveau système de retraite, notamment en ce qui concerne la crainte d'une baisse des pensions ou d'un doublement des cotisations de 14 % à 28 % pour beaucoup d'entre eux.
Cette drôle de grève des avocats
« Il y a eu manifestement une incompréhension, une difficulté de lecture », a estimé Jean-Paul Delevoye. « Lorsqu'ils entendent que le régime universel va doubler leurs cotisations et doubler leurs pensions, je peux comprendre que ça puisse rajouter une angoisse à une angoisse », a lancé le haut-commissaire à la presse. Une façon très courtoise de critiquer à mots couverts la stratégie très offensive du Conseil national des barreaux (CNB) pour inciter les robes noires à descendre dans la rue.
« On peut reprocher beaucoup de choses au gouvernement ou à moi-même, mais comment imaginer un seul instant qu'on mette en place un régime universel qui ait pour but de doubler les cotisations et diviser par deux les pensions  ? a fait mine de s'interroger Jean-Paul Delevoye. Dans le rapport, il était indiqué que nous voulions offrir, profession par profession, des chemins de convergence qui rendent compatible cette intégration avec un équilibre économique et nous avions un certain nombre de pistes que, manifestement, certains participants découvrent. » Un autre tacle discret à ses interlocuteurs. Le haut-commissariat met notamment un possible changement d'assiette sociale qui ferait baisser la CSG des avocats ainsi que d'autres mécanismes d'atténuation des conséquences de la réforme pour les avocats.
Une nouvelle rencontre va être organisée, probablement d'ici à 15 jours, pour tenter de convaincre leurs représentants. Pas sûr que les arguments du gouvernement suffisent à les rassurer.
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Car leurs salaires sont à la carte en fonction des affaires qu'il traite selon leur appréciation et du client qui les sollicite !

Le salaire d'un avocat est estimé à 81 300 euros brut par an, soit 6 775 euros par mois
 10,25 % des avocats perçoivent un salaire annuel compris entre 40 et 45 000 euros brut. Et 25,45 % des avocats gagnent plus de 100 000 euros bruts par an.

Qui n'ont rien à voir avec les salaires des salariés lambda et même de certains cadres retraités comme moi, cette profession étant ce que l'on peut voir de plus libérale !

Exemple : j'ai fait appel à un avocat pénaliste pour une affaire de droit commun concernant ma fille non responsable des faits pour la défendre, que l'on lui reprochait après consultation de celui-ci il m'a dit demander 1500 €, mais il a vu que je faisais grise mine pour une affaire simple, alors bien que je n'ai rien dit ?!

Il m'a dit ensuite de lui faire un chèque de 1000 € , je voulais payer par CB ce n'était pas possible...

Autre exemple : j'ai dû faire appel à un autre avocat mais spécialiste des affaires familiales pour un litige concernant l'hospitalisation de ma mère très âgée en hôpital public en gérontologie pour des frais indus réclamé par le trésor public avec mis en demeure, j'ai eu gain de cause, grâce à l'intervention de l'avocat qui m'a aussi demandé 1500 € ceci en passant !

Et cet avocat ne manquait pas de clients !

Je ne dis pas qu'ils soient inutiles, mais c'est comme la justice, les nantis peuvent plus facilement y avoir recours, alors quand on parle d'égalité en France, c’est un des mauvais exemples d'inégalité !

D'ailleurs des avocats cela ne manque pas et plus facile à trouver que des médecins !

Alors qu'ils se plaignent pourquoi pas, on le fait tous, mais il est difficile de les plaindre !

La notion de régime spéciaux doit être revus, c'est un défaut des corporatismes d'après-guerre qui doit être réformé !

Mais bien sûr on est mieux qu'au IXX eme et début du XX eme siècle avec les trains à vapeur et seulement le dimanche pour jour de congé !

Pour avancer et ne pas régresser pour le bien de tous et pour le pays !

Jdeclef 18/09/2019 12h49LP

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