vendredi 26 juillet 2019

Après tout, cette résidence est réservée aux présidents de notre république quoi de plus logique qu'E.MACRON en profite pour ses congés d'été ?!


Macron prend ses quartiers d'été au fort de Brégançon

Le chef de l'État est arrivé dans la demeure du Var, pour des vacances « calmes et studieuses ». Il va notamment y préparer le G7 organisé à Biarritz en août.

(Ça c’est sûr il ne va pas sortir en boite pour faire la fête comme un certain CASTANER de mémoire (lol)
Les vacances ont commencé pour Emmanuel Macron. Le chef de l'État est arrivé au fort de Brégançon (Var), la résidence estivale des présidents. Il compte y passer des vacances « au calme et studieuses », selon l'Élysée. Ce sera notamment pour lui l'occasion de préparer le sommet du G7. Accompagné de son épouse Brigitte, le chef de l'État a posé ses valises en toute discrétion, loin des caméras, dans la demeure fortifiée qui domine les eaux turquoise de la Méditerranée à Bormes-les-Mimosas (Var), à mi-chemin entre Marseille et Nice.
Il y passera « des vacances au calme et studieuses », notamment pour préparer le sommet du G7 qu'il accueillera à Biarritz du 24 au 26 août, a indiqué l'Élysée, qui n'a pas précisé la durée du séjour. Emmanuel Macron a entamé ses vacances au lendemain du dernier conseil des ministres, au cours duquel il a appelé les membres du gouvernement à « se reposer » et à faire « le plein d'énergie » avant une « rentrée chargée », selon la porte-parole Sibeth Ndiaye.

Une actualité internationale chargée

Au fort de Brégançon, le chef de l'État va continuer à suivre les dossiers d'actualité nationale, notamment la canicule et la sécheresse, et internationale, en particulier les tensions entre l'Iran et les États-Unis. Il a prévu de s'entretenir avec le nouveau Premier ministre britannique Boris Johnson. En août, il devrait assister aux cérémonies du 75e anniversaire du Débarquement en Provence le 15, avant le conseil des ministres de rentrée le 21 et le sommet du G7.
Perché sur un piton rocheux, le fort de Brégançon, devenu résidence officielle de la République en 1968, n'est accessible que par une étroite digue artificielle. Il est protégé des regards par de hauts murs et des massifs de bougainvilliers et de mimosas, que scrutent les paparazzis en prenant position sur la plage publique, en face de la presqu'île.
Lire aussi Les lieux secrets du pouvoir - Le fort de Brégançon, citadelle estivale

Un président discret

Depuis l'élection d'Emmanuel Macron, l'Élysée a repris la gestion directe du fort qui « a vocation à la fois à accueillir le président pour des périodes de repos, des rencontres officielles et des petits sommets diplomatiques ». Des travaux de rénovation y ont été menés, une piscine hors-sol y a été installée pour un coût déclaré de 34 000 euros, ce qui avait provoqué une polémique l'an dernier. Le chef de l'État s'y est rendu à deux reprises en 2018, en mai et en août, pour un coût total de 72 043 euros, selon la Cour des comptes. Il y a aussi effectué un court séjour fin mai pour le pont de l'Ascension.
Soucieux de protéger sa vie privée, Emmanuel Macron s'y montre plus discret que certains de ses prédécesseurs, comme Jacques Chirac, adepte des bains de foule dans la petite ville de Bormes-les-Mimosas. Ses successeurs Nicolas Sarkozy et François Hollande ont peu séjourné au fort de Brégançon, que le public peut visiter lorsqu'il n'est pas occupé. Ces visites reprendront le 26 août, selon l'Office de tourisme.
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De plus il faut bien qu'il se serve de la piscine, qu'il s'est fait installer avec les deniers publics des français ?!

Les médias n'ont rien d'autre à dire que de signaler ces faits communs comme dans les journaux people pour stars du show byz ?!

Il y a d'autres présidents passés qui allaient à l'étranger pour se détendre, de tous bords MITTERRAND, CHIRAC, SARKOZY etc...

Pour une fois que notre président actuel fait simple, cela devrait satisfaire les grincheux habituels !

Je ne suis pas un fan de MACRON loin de là, mais il ne faut pas chercher la petite bête, quand il n'y a rien d'anormal dans l'attitude du président, attendons la rentrée....

Jdeclef 26/07/2019 09h07LP

jeudi 25 juillet 2019

Les français n'ont pas à digérer le homard, car ce n'est pas la majorité qui peuvent en manger !


Baromètre Ipsos-« Le Point » : l'exécutif a digéré le homard

Malgré l'affaire de Rugy, qui a empoisonné les derniers jours, Emmanuel Macron et Édouard Philippe se maintiennent à un niveau de popularité correct.

L'affaire François de Rugy n'aura donc pas suffi à dissiper l'effet des bons résultats obtenus par la majorité aux élections européennes. Dans notre dernier baromètre Ipsos-Le Point, la cote de popularité d'Emmanuel Macron se stabilise à un score modeste de 31 % (- 1) d'opinions favorables, contre 64 % d'opinions défavorables (stable). À la même époque, Nicolas Sarkozy atteignait encore 45 % de jugements positifs contre 52 % de négatifs, tandis que François Hollande, lui, ne suscitait déjà plus que 20 % d'opinions favorables contre 75 % de défavorables. Sans grande surprise, l'image du président reste meilleure chez les personnes âgées (40 % d'opinions positives) que chez les moins de 35 ans (25 % d'avis positifs, - 6), tout comme elle demeure meilleure chez les cadres (46 % d'entre eux jugent favorablement l'action du chef de l'État, + 4) et les revenus supérieurs (43 % d'opinons favorables, + 5).
Édouard Philippe profite lui aussi de cette période de calme avec 32 % d'opinions positives (+ 2), soit dix points de plus depuis la fin de l'année dernière. Le Premier ministre se distingue du chef de l'État par son socle politique plus large puisqu'il séduit 90 % des sympathisants LREM mais aussi 46 % des Républicains et 34 % des sympathisants socialistes. Des chiffres qui pourraient aider ses proches et plus largement la macronie à reconsidérer la question de son éventuelle candidature à Paris.

Hidalgo, Baroin et Pécresse à la hausse

Surtout que, côté opposition, Anne Hidalgo refait surface avec 25 % d'avis positifs (+ 7) contre 59 % d'avis négatifs (- 6). Non seulement l'actuelle maire de Paris gagne 19 points auprès des sympathisants PS avec 60 % d'opinions favorables, mais elle bénéficie aussi de la bienveillance des sympathisants LREM et de La France insoumise qui sont respectivement 28 % (+ 7) et 30 % (+ 7) à émettre une opinion favorable sur son action.
De l'autre côté du spectre, deux hausses sont à noter. Celle de François Baroin pour commencer, toujours 2e du classement des personnalités préférées des Républicains avec 63 % d'opinions favorables (+ 5) et désormais talonné par Valérie Pécresse qui passe de la 5e à la 3e position avec 59 % d'avis positifs (+ 9). Et celle de Marion Maréchal qui atteint à présent 81 % d'opinions favorables (+ 10) chez les sympathisants RN et se rapproche de Marine Le Pen dont seuls dix points la séparent dans ce classement.
« L'affaire de Rugy » a beau se tasser, elle laisse des traces dans la cote de popularité de l'ancien ministre de la Transition écologique. Passé de la 30e à la dernière place (36e) de notre classement général, il suscite la désapprobation de 72 % des Français (ils étaient seulement 49 % à juger défavorablement son action en juin dernier). Ils ne sont plus que 9 % à exprimer encore à son égard une opinion favorable (- 5 points). Les sympathisants LREM sont les plus sévères puisque seuls 25 % d'entre eux expriment encore une opinion favorable (- 12) contre 61 % qui jugent durement l'action du ministre démissionnaire (+ 31).
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Alors nos dirigeants semblent satisfaits, car eux forcement cela ne les choquent pas vivants dans les ors de notre république qui a bien du mal à tirer un trait sur l’ancien régime qui leur collent aux basques comme des monarques sans couronne !

Pourtant les français ont tenté en 2017 à la présidentielle suivi des législatives de leurs faire comprendre en rejetant une majorité de l'ancienne classe politique, pour autant notre jeune président n'a pas pris cela assez en compte car il y a des progrès à faire ce qui a occasionné depuis son élection un balai de chaise musicale chez les ministres et incidents sociétaux divers inutiles à rappeler !

Mais en ce qui concerne ces histoires d'élus parvenus profiteurs qui passent la ligne jaune du raisonnable, cela commence à être indigeste, ces feuilletons médiatiques !

Car ces personnages rattrapés par la patrouille médiatique sont souvent ceux qui veulent donner des leçons au bon peuple lambda qui ont d'autres soucis plus sérieux dans leur quotidien de vie !

Il serait temps qu'une vraie déontologie indépendante soit vraiment instituée avec des sanctions appropriées en cas de dérapage pour que l'on cesse de se poser des questions sur nos élus de tous bords !

Car il y a d'autres choses à faire que d'attendre les scoops médiatiques divers de médias spécialisés à l'affut, car les services de l'état pour ce genre de problèmes ou service du 1er ministre et autres dédiés ne 
sont pas à la hauteur!

Jdeclef 25/07/2019 13h54LP

Quand KIM JONG UN veut protester contre le USA et son voisin coréen du sud:


La Corée du Nord tire deux missiles de courte portée

Les projectiles ont parcouru 430 kilomètres. Les Sud-Coréens, premiers à signaler les tirs, affirment suivre de « près la situation » et être prêts à réagir.

Est-ce une simple manifestation de colère alors que des exercices conjoints entre Séoul et Washington sont prévus  ? La Corée du Nord a tiré deux missiles de courte portée qui ont fini leur chemin dans la mer jeudi. Un acte qui pourrait compliquer les efforts pour relancer des négociations nucléaires qui patinent. Il s'agit du premier essai de missile depuis la rencontre impromptue le mois dernier entre Donald Trump et Kim Jong-un dans la zone démilitarisée (DMZ) qui divise la péninsule. Le président américain et le dirigeant nord-coréen avaient alors convenu de reprendre les discussions. Mais cet engagement ne s'est pour l'heure pas concrétisé et Pyongyang a averti récemment que le processus pourrait dérailler si les manœuvres se déroulaient comme prévu en août.
L'état-major interarmées sud-coréen a annoncé que les deux missiles avaient été tirés peu après l'aube de Wonsan, sur la côte orientale nord-coréenne, parcourant 430 kilomètres avant de s'abîmer. « Notre armée suit de près la situation en cas de tirs supplémentaires et se tient prête à réagir », ajoute l'état-major. Nous appelons le Nord « à cesser ses opérations qui ne contribuent pas à l'apaisement des tensions militaires », a dit Choi Hyun-soo, porte-parole du ministère sud-coréen de la Défense.
Le ministre japonais de la Défense a dénoncé des tirs « extrêmement regrettables », soulignant cependant que les missiles ne s'étaient pas abîmés dans la zone économique exclusive du Japon. Pyongyang avait déjà lancé en mai des engins similaires, ses premiers tests depuis novembre 2017, ce que Donald Trump avait balayé d'un revers de la main. Il s'agissait de « quelque chose de très standard », avait-il dit.

« Message fort »

Les deux dirigeants se sont retrouvés le 30 juin dans la DMZ, promettant de reprendre un dialogue en panne depuis l'échec de leur deuxième sommet à Hanoï en février. Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo avait déclaré que des discussions de travail commenceraient vraisemblablement à la mi-juillet, mais la semaine dernière, Pyongyang a prévenu que les manœuvres conjointes pouvaient tout remettre en cause. Pour le Nord, ces exercices constituent une « violation claire » de la déclaration commune signée par les deux dirigeants lors de leur premier tête-à-tête historique en juin 2018 à Singapour. Pyongyang a même laissé entendre qu'il pourrait revoir son moratoire sur ses essais balistiques et nucléaires.
Les derniers tirs constituent « un message fort », « une protestation de Pyongyang » contre les exercices conjoints, a commenté Cheong Seong-chang, analyste à l'Institut Sejong. Près de 30 000 soldats américains sont déployés en Corée du Sud et les exercices annuels qu'ils mènent avec des dizaines de milliers de soldats sud-coréens ne manquent jamais de courroucer Pyongyang. Le Nord les considère comme la répétition d'une invasion de son territoire. D'autres analystes jugent cependant que le Nord se sert des manœuvres comme prétexte pour dérouler ses ambitions militaires. « Les tirs d'aujourd'hui entrent dans le cadre de la volonté nord-coréenne d'avoir un programme balistique avancé, plutôt qu'une dénonciation des exercices militaires », dit Hong Min, chercheur à l'Institut Corée pour l'unification nationale.

Texte flou

« Le Nord a annoncé par le passé qu'il allait moderniser et améliorer son système de défense. Ces tirs font partie de ce projet. » Les médias officiels viennent de publier des photos montrant Kim Jong-un en train d'inspecter un nouveau sous-marin, faisant craindre que Pyongyang ne développe un programme de missile mer-sol balistique stratégique (MSBS). D'après Adam Mount, de la Federation of American Scientists, il est clair que « les arsenaux nucléaires et balistiques du Nord sont désormais améliorés, déployés et testés régulièrement ». « Le marché actuel est le suivant : “ne testez pas d'ogives nucléaires ou de missiles à longue portée et les États-Unis n'auront pas d'objection” », a-t-il ajouté sur Twitter.
À Singapour, Donald Trump et Kim Jong-un avaient adopté un texte flou sur la « dénucléarisation complète de la péninsule coréenne », annonçant des relations bilatérales d'un genre « nouveau ». Mais les deux parties n'ont pu s'entendre sur un allègement des sanctions pesant sur le Nord et sur les contreparties nord-coréennes, et la rencontre de Hanoï s'était soldée par un échec retentissant. Donald Trump martèle que sa relation personnelle avec Kim Jong-un est assez forte pour que la porte du dialogue reste ouverte. Comme on lui demandait mardi si de nouveaux rendez-vous étaient prévus, il a répondu : « Non, on a simplement de très bonnes relations. Ils veulent probablement une rencontre et on verra ce qui se passe. »
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Contre des manœuvres militaires de ces principaux adversaires militaires historiques, il montre qu'il est toujours là, et tire des missiles de semonce !

Pour moderniser son armement, car toujours sur la défensive pour être près, ce qui montre l'instabilité de cette région et ses dirigeants qui jouent à se faire peur hypocritement !

Les discours de TRUMP n’y font rien...

Jdeclef 25/07/2019 11h31LP

Mineur ou pas les français en ont marre de ses avantages divers accordés à nos élus qui en profitent, ou les immunités parlementaires par exemple qui les protègent !


Affaire de Rugy : « Ce qui lui est reproché est mineur »

INTERVIEW. Pour l'historien Jean Garrigues, les conséquences politiques qui ont suivi les révélations de Mediapart sont disproportionnées par rapport à la faute morale.

Ce mardi, une enquête du gouvernement sur les travaux dans le logement de François de Rugy a « dans l'ensemble » validé les dépenses engagées par l'ancien ministre de la Transition écologique, qui a démissionné mardi dernier. L'inspection, diligentée le 11 juillet, souligne notamment qu'« aucune rénovation importante » n'avait été réalisée « depuis 2009 et même depuis 2003 » à l'hôtel de Roquelaure, un bâtiment du XVIIIe siècle où le ministre de la Transition écologique avait ses quartiers. Seuls des manquements mineurs semblent avoir été mis en lumière par le rapport administratif commandé par Matignon. Virginie Aubart, la contrôleuse générale des armées en charge de l'inspection, a en effet exprimé quelques bémols concernant les travaux réalisés dans le ministère. Cette dernière pointe notamment du doigt la « relative urgence » dans laquelle les commandes ont été passées, et ce, en particulier pour la réalisation d'un dressing sur mesure pour près de 17 000 euros TTC.
En ce qui concerne les dîners organisés à l'hôtel de Lassay, l'enquête du secrétaire général de l'Assemblée nationale sur François de Rugy conclut que l'ancien président de l'institution n'a commis « aucune irrégularité ». Le rapport épingle toutefois trois dîners familiaux ou amicaux qu'il pourra rembourser, selon le rapport communiqué ce mardi. Dénoncés par Mediapart, neuf autres dîners à l'hôtel de Lassay avec des journalistes, des universitaires, ou encore des représentants du monde de la culture, sans « produit de luxe » d'après le secrétaire général, ne sauraient « être qualifiés de privés » selon lui.
Si François de Rugy n'est pas totalement mis hors de cause dans ces deux affaires, Jean Garrigues, historien et auteur du livre Les Scandales de la République (éd. Nouveau Monde), estime néanmoins que ces enquêtes prouvent qu'il n'y avait aucune raison légale pour justifier la démission du ministre.
Le Point : Après la démission de François de Rugy, les enquêtes de Matignon et de l'Assemblée nationale semblent le mettre en partie hors de cause… L'affaire est-elle en train de se dégonfler  ?
Jean Garrigues : C'est la conclusion qui s'impose. La démission de François de Rugy est apparue comme une concession à l'esprit du temps face à une montée de l'intransigeance sur le train de vie des parlementaires et des politiques en général. Sur les frais de repas, ce qui est reproché est ambigu et difficile à démêler. Il y a bien sûr une idée d'abus. Ce qui lui est imputé par la vox populi est sous-jacent chez Mediapart : on lui reproche d'avoir utilisé le denier public pour ses dépenses personnelles. Cette accusation, qui est difficile à prouver légalement, a un impact fort puisqu'elle rejoint l'idée qu'ont les Français et qui veut que les élus se sentent intouchables et au-dessus des lois.
Ces enquêtes administratives sont-elles impartiales, dans la mesure où diligentées par les services du Premier ministre et de l'Assemblée  ?
Il est évident que ces inspections vont être taxées « d'enquêtes de complaisance », de ne pas être objectives et favorables à François de Rugy. Il faut cependant s'attacher à leurs conclusions. Depuis le début de cette affaire, on s'est concentré sur des images plutôt que sur une qualité légale. Ces enquêtes nous permettent aujourd'hui de sortir d'une dimension abstraite.
Est-ce que, dans cette affaire, tout est allé trop vite  ?
Ce qui est reproché à François de Rugy est mineur. Il y a toujours eu des dîners de prestige à l'Assemblée et au Sénat. Le problème, c'est que François de Rugy est à l'origine du premier grand texte voté à l'été 2017… sur la moralisation de la vie publique. Ce qu'on pourrait reprocher à François de Rugy, au-delà des aspects légaux, c'est les contradictions entre son discours et ses pratiques. Derrière tout ça, il y a une volonté de Mediapart de flatter le « populisme » et une stratégie plus globale de déstabilisation de La République en marche (LREM) et d'Emmanuel Macron.
Je ne dis pas que Mediapart a tort ou raison, mais pour analyser correctement cette affaire, il ne faut pas perdre de vue l'objectivité relative d'Edwy Plenel, qui, soit dit en passant, a une véritable histoire avec l'investigation. On ne peut pas reprocher à Mediapart de vouloir rendre la République plus transparente, mais le site a aussi des positions politiques, ce qui rend ces révélations ambiguës. Et c'est d'autant plus ambigu que les accusations semblent globalement contestées par les derniers rapports d'enquête. Avec cette affaire, on est sur une campagne de presse qui devient une campagne politique.
Même si François de Rugy est globalement « blanchi » sur les travaux réalisés à Matignon, il est épinglé pour trois dîners organisés à l'Assemblée nationale. L'enquête de Mediapart a donc du bon...
L'enquête est évidemment légitime, puisqu'elle va aboutir à plus de transparence de la part des politiques et à plus de contrôles sur la façon dont est utilisé l'argent public. Mais elle a aussi des aspects négatifs. Parmi eux, l'accentuation de la méfiance du public envers la classe politique, alors qu'il y a une nouvelle génération d'élus de tous bords qui sont, eux, sensibles à ces questions. Cette évolution saine est ici polluée par une campagne de déstabilisation dont les conséquences sont disproportionnées par rapport à la faute morale elle-même. Il y a clairement eu une forme de désinvolture, qui apparaît d'autant plus forte après la crise des Gilets jaunes, qui ont opposé pendant plus de six mois peuple et élite. Si on prend du recul, on comprend que la société veut de plus en plus de transparence, mais, dans ce cas précis, il y a une forme de lynchage qui est dangereuse.
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Mais quelque fois en exagérant au point qu'ils se prennent pour des seigneurs qui se croient tout permis, surtout que ces messieurs sont déjà nantis et très correctement rémunérés !

En plus leur bêtise est de se croire intouchables et de faire leurs agapes ou autres dérapages onéreux sans discrétion dans un monde d'information ou tout se sait !

Alors peut être que RUGY a commis un peu vite des fautes pas si graves et qu'il paie pour d'autres à titre d'exemple ?!

Mais comme dit le proverbe « qui se sent morveux se mouche » et c’est lui qui a démissionné très rapidement, car ne supportant pas les attaques de ces médias spécialisés qui relatent les écarts de ces élus de tous bords, puisqu’ils ne peuvent faire preuve d'une déontologie efficace et responsable dans leurs rangs et notamment à l'assemblée nationale !

Les affaires reprenant des faits d'élus mettant les mains dans le pot de confiture sont hélas devenus monnaie courante depuis ces dernières décennies qui ont forcé le 1er ministre suite à cette affaire à faire une lettre de rappel au secrétaire général de l'assemblée nationale pour resserrer les boulons et les limites à ne pas dépasser....

Mr RUGY n'est pas dans le besoin loin de là, ne le plaignons pas trop et il est toujours député !

Dans le privé on n'a pas tant de chance et le monde politique n'est pas un fleuve tranquille ou beaucoup de coups sont permis pas toujours très nets !

Jdeclef 25/07/2019 09h36

mercredi 24 juillet 2019

Si on se réduit à boire les paroles d'une gamine utopique instrumentalisée par des écolos extrémistes ?!


Assemblée nationale : qu'a vraiment dit Greta Thunberg ?

 Réchauffement climatique, budget carbone, émissions de CO2... Nous avons repassé les faits et chiffres évoqués par la Suédoise au tamis de la science.

Greta Thunberg n'était pas là pour donner des bonnes nouvelles. La fin du monde ? « Ce ne sera pas pour dans onze ans », lance-t-elle en guise d'introduction. Comme une espièglerie à ces adultes qui l'accusaient tout le moins de « semer la panique ». De cette « bonne nouvelle », ils se contenteront. Car la militante suédoise n'est pas seulement venue à l'Assemblée nationale pour quelques formules-chocs, dont se seraient tout autant régalés ses soutiens. Non, Greta Thunberg – à qui n'avait pas échappé la polémique qui précédait sa visite – est venue avec son livre de chevet, d'aucuns diraient sa bible : le rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec). « On nous accuse, nous les enfants, d'être des alarmistes, lance la jeune oratrice de 16 ans. Mais avez-vous seulement lu le dernier rapport du Giec ? » Comme un maître d'école, face aux députés et journalistes parfois médusés, elle fait la classe : « Page 108. Tout y est. Nous n'avons plus que huit ans et demi avant d'avoir épuisé notre crédit carbone. »
Qu'en est-il vraiment – scientifiquement – de ce « budget carbone » de la page 108, dont parle Greta Thunberg ? Si le concept n'est pas nouveau, il est devenu depuis le 5e rapport du Giec (publié en 2014) un outil scientifique cardinal permettant de « temporaliser » plus précisément le réchauffement climatique. Le budget carbone est, écrit le Giec, « l'estimation des émissions mondiales nettes cumulées de CO2 anthropique [c'est-à-dire issues des activités humaines, NDLR] depuis une date de début donnée jusqu'au moment où les émissions anthropiques de CO2 atteignent un niveau net nul, ce qui aurait pour effet de limiter le réchauffement planétaire à niveau donné ». Concrètement, ce crédit délivre deux informations : le délai auquel il convient de ramener les émissions de dioxyde de carbone à zéro et, ajoutent les scientifiques du Giec, « les implications potentielles d'un avenir marqué par des contraintes carbone ». Plus ces dernières deviennent nécessaires, plus le volume de réduction des émissions de CO2 imposé par les États européens à leurs industriels devient important.

Conséquences climatiques

C'est d'ailleurs dans ce chapitre 2 du rapport du Giec, dit Greta Thunberg, que l'on retrouvera « [ses] opinions résumées ». Et quel résumé… Les scientifiques de l'institution y démontrent – sur de nombreuses pages agrémentées de graphiques – que de nombreux dégâts impactant les écosystèmes et les êtres humains peuvent être évités si le réchauffement climatique est contenu à 1,5 °C. Chance, s'il en est une, la fenêtre pour respecter ce seuil est plus importante que prévu, abondent les scientifiques de l'institution. Cette fameuse bonne nouvelle dont parlait Greta Thunberg dans son propos introductif. Mais, s'appuyant toujours sur le rapport, elle affirme : « 420 giga tonnes de CO2, c'est tout ce qu'il nous restait à émettre, au 1er janvier 2018, pour avoir 67 % de chances d'atteindre l'objectif de 1,5 °C d'augmentation de température mondiale. » Une chance qui se réduit au regard de la hausse des émissions mondiales de dioxyde de carbone liées aux activités humaines qui sont reparties à la hausse en 2018 avec un niveau historique de 33,1 milliards de tonnes.
Quelques minutes après les mots de Greta Thunberg, c'est la vice-présidente du Giec, Valérie Masson-Delmotte, qui a réexpliqué les répercussions d'une telle situation : « Nous vivons déjà avec les conséquences du réchauffement climatique avec, en France, l'intensification des jours chauds – 4 à 6 de plus chaque décennies, des canicules plus fréquentes sur terre comme en mer, l'intensification des pluies torrentielles, des sécheresses particulièrement frappantes tout autour de la Méditerranée, la fonte généralisée des glaciers, la montée du niveau des mers. Au rythme actuel de 0,2 °C de plus chaque décennie, le réchauffement planétaire atteindra 1,5 °C entre environ 2030 et 2050. Quand nos enfants auront notre âge. Plus tôt si les émissions de gaz à effet de serre [dont le CO2, NDLR] continuent à augmenter. »
De cette page 108, Greta Thunberg tire le reste de son message aux échos bien plus politiques. « Voici les chiffres qui comptent. Voici la seule science valable pour l'heure [...]. Certains ont décidé de ne pas venir nous écouter aujourd'hui. Ce n'est pas grave, nous ne sommes que des enfants... Mais vous devez écouter le consensus scientifique. Et c'est tout ce que nous demandons », a ensuite décoché la jeune Suédoise à l'attention de ses détracteurs, dont certains ont remis en cause sa légitimité. « Ce n'est clairement pas la tonalité de propos apocalyptique », défend le député LREM Gaël Le Bohec qui en fait une traduction : « Que dit-elle ? Que ce ne sera pas la fin du monde, que par contre il y aura des points de basculement. Personne d'autre que des enfants et des scientifiques n'ose le faire. Le message de tous ces jeunes est clair : respecter la science, comprenez la science, unissons-nous derrière les scientifiques. »
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C'est en effet que le monde va mal, car il ne sait plus dans quel sens il doit aller et les priorités à appliquer !

Mère nature fera ce qu’elle veut malgré les bonnes ou mauvaises volontés des hommes si divisés depuis des siècles !

Le monde a changé immanquablement très vite depuis le IXX eme siècle industriel ou on a brulé la chandelle par les deux bouts en y ajoutant bien sur suite à cela des guerres mondiales meurtrières !

Il y a de plus en plus d'illuminés fanatiques que ce soit par les religions ou maintenant par cette nouvelle écologie qui devient extrémiste, car dans nos pays et sociétés démocratiques libres !

En France on le voit bien puisqu'il ne se passe pas de semaines ou des manifestations plus ou moins violentes pour n'importe quels sujets économiques ou autres quelque fois futiles ou chacun veut faire sa loi jusqu'à l’extrême et maintenant comme l'écologie est devenue un sujet qu'il est difficile de maîtriser surtout si l'on instille la peur dans l'esprit des plus faibles, comme pour certaines religions rigoristes moyenâgeuses !

La seule chose importante et prioritaire est de maintenir la paix dans le monde qui est très fragile, ce qui n'est pas le cas loin de là, car on se bat encore partout dans le monde pour différentes raisons et les grands pays se réarment ce qui est un mauvais signe !

Car on n'a pas tiré les leçons du passé et du fait que l'histoire se répète, car faite par les hommes et quand la situation des peuples semblait s'améliorer cela à déclencher ces guerres mondiales, car nos dirigeants passés et présent ne résonnent que pour eux ainsi que leurs politiciens qui leurs sont inféodés, mais pas pour leurs peuples !

Car les hommes ne sont pas capables de s'entendre entre eux et quand on gratte le vernis dont ils sont recouverts on voit leur vraie nature « le chacun pour soi » pour vivre (ou survivre pour d'autres !)

Jdeclef 24/07/2019 11h07

« Qui se sent morveux se mouche » il a bien fait de démissionner !


Affaire de Rugy : l'Assemblée ne voit « aucune irrégularité », mais épingle trois dîners

L'ex-ministre va prendre contact avec le Palais-Bourbon pour rembourser à l'institution les dîners privés épinglés dans un rapport.

L'enquête du secrétaire général de l'Assemblée nationale sur François de Rugy conclut que l'ancien président de l'institution n'a commis « aucune irrégularité », en épinglant toutefois trois dîners familiaux ou amicaux. L'intéressé, qui doit s'exprimer mardi soir au journal de 20 heures de France 2, a annoncé qu'il allait rembourser les sommes contestées. Dénoncés par Mediapart, neuf autres dîners à l'hôtel de Lassay entre septembre 2017 et juin 2018 avec des journalistes, des universitaires ou encore des représentants du monde de la culture, sans « produit de luxe » d'après le secrétaire général, ne sauraient « être qualifiés de privés » selon lui.
François de Rugy, qui s'en est expliqué le 13 juillet devant le plus haut fonctionnaire de l'Assemblée, épaulé par la déontologue de l'institution, a fourni les listes d'invités, qui ne sont pas dévoilées. Ces dîners-là « ne posent pas de difficulté particulière quant à leur imputabilité sur les frais de réception du président » et « le niveau des prestations culinaires servies était conforme aux normes habituelles », selon le secrétaire général Michel Moreau, missionné le 11 juillet par l'actuel président de l'Assemblée Richard Ferrand.
Au total, l'écologiste « n'a enfreint, directement ou indirectement, aucune règle et n'a commis aucune irrégularité ». Mais le rapport pointe trois dîners présentant « à la fois un caractère familial ou amical et un niveau manifestement excessif par rapport à ce qui peut être considéré comme raisonnable », et suggère le remboursement des dépenses par l'ancien président de l'Assemblée et ex-ministre, qui l'avait proposé lui-même. Dans un communiqué, l'actuel titulaire du perchoir y donne une « suite favorable ».

« Prestations nettement supérieures aux usages »

Parmi ces trois dîners, celui de Noël, où « le menu festif dérogeait au niveau habituel des prestations d'un dîner de famille à l'hôtel de Lassay ». Alors que M. de Rugy « a réglé lui-même les frais afférents au déjeuner donné pour son mariage, une semaine auparavant, le coût de ce dîner ne paraît pas non plus imputable sur les frais de réception », selon le secrétaire général. De même pour le dîner de Saint-Valentin : « Le niveau des prestations est manifestement excessif par rapport à la pratique courant pour les repas privés. » Un dernier dîner privé rassemblant le couple Rugy et quatre invités est relevé pour ses « prestations nettement supérieures aux usages ».
M. Moreau assure que « les dépenses de la présidence de l'Assemblée nationale ne sont pas régies par "l'opacité" » et souligne que les frais de réception sont globalement à la baisse depuis plusieurs années. Les frais d'approvisionnement alimentaire des cuisines se sont élevés à 278 811 euros en 2018, les boissons à 85 004 euros, et encore les vins destinés à être stockés en cave font l'objet d'un budget de 40 000 euros, pas forcément consommé intégralement.
M. Ferrand a annoncé avoir décidé « la création d'un groupe de travail dont l'objet consistera à proposer toutes les mesures qu'il jugera utiles pour renforcer les règles et procédures budgétaires de la présidence de l'Assemblée nationale ». Ce groupe de travail, avec notamment les questeurs et Christian Babusiaux, président de chambre honoraire à la Cour des comptes, devra rendre ses propositions à l'automne « afin qu'elles puissent être prises en compte dès l'exercice budgétaire 2020 ».
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Car il suffit que ces politiciens élus soient nommés à des postes de ministres par le pseudo monarque pour qu'ils se prennent pour des courtisans de ce roi sans couronne qui déjà profite des largesses que lui donne la constitution de cette V eme république pseudo monarchique, (mais que lui n'a pas à justifier...)

Le problème étant que comme des enfants gâtés, c'est qu'ils ne savent pas où sont les limites à ne pas franchir, pourtant ils sont correctement rémunérés et souvent déjà largement nantis avant, mais n'en n'ont jamais assez !

Mais avec cette transparence encore floue qui existe néanmoins, même si incomplète car laxiste, il est moins facile de passer entre les gouttes et surtout avec des médias spécialisés qui épluchent tout !

Car sans cela, que reste-t-il aux français lambda se plaindre ou râler en vain sur leurs conditions de vie, alors que nos dirigeants s’en fichent et profitent ?!

En fait on continue et on subit une certaine bourgeoisie « bobo » qui a remplacé une noblesse d’antan de l’ancien régime !

Tant pis si le fossé se creuse entre riches et pauvres, malgré les belles paroles de nos bienpensants donneurs de leçons hypocrites !

Jdeclef 24/07/2019 09h02CLP

mardi 23 juillet 2019

C'est vrai qu'il lui ressemble Boris Johnson à son cousin d'Amérique Donald Trump ?!

Boris Johnson à Downing Street : fini de rire

PORTRAIT. S'il s'est longtemps fait passer pour un clown, le nouveau Premier ministre est en réalité un fin stratège. Ses adversaires auraient dû se méfier.

Boris fait de la tyrolienne et reste coincé. Boris joue au rugby et plaque un enfant. Boris nettoie les berges d'une rivière et tombe à l'eau… On ne compte plus épisodes de la série « Les frasques de Mister Johnson ». Elle est diffusée gratuitement sur Internet et commentée bien au-delà des frontières du royaume.
Un peu de maladresse, pas mal de grosses blagues et surtout beaucoup de mise en scène, c'est la recette de la popularité de celui que les Britanniques ont longtemps appelé simplement par son prénom. Ils vont désormais devoir s'habituer à lui donner du « Mister Prime Minister » : Boris Johnson prendra officiellement, mercredi 24 juillet, la tête du gouvernement de Sa Majesté. Le couronnement d'une carrière commencée dans le journalisme, qui le conduira ensuite de la mairie de Londres à la plus célèbre adresse de la capitale britannique. Au moment de le voir franchir le pas du célèbre 10 Downing Street, on se frotte les yeux en repensant à toutes ses bourdes. Et s'il avait tout prévu  ?

La star d'Oxford

À bien y repenser, la vie et la carrière politique d'Alexander Boris de Pfeffel Johnson ne semblent rien devoir au hasard. Une à une, il a coché toutes les cases du parcours d'excellence requis pour adhérer à l'élite britannique – ou plutôt pour y demeurer quand, comme lui, on est bien né. Une famille aisée, le collège et lycée le plus prisé du royaume, Eton – où sont passés 19 Premiers ministres avant lui –, il étudie ensuite à Oxford, où il se fait un nom en devenant président de l'association la plus influente de l'université (The Oxford Union Society).
Le chroniqueur du Financial Times Simon Kuper a consacré une longue enquête aux jeunes années de Boris Johnson, car, comme lui, il était à Oxford au début des années 1980. Pour Le Point, il convoque ses souvenirs d'étudiant. « C'était le plus charismatique, le plus éloquent. C'était la star. » Boris accède vite au groupe des jeunes ambitieux, qui forment une sorte de cercle des poètes disparus à la sauce britannique. Sauf que les protagonistes sont plus politiques que poètes et qu'ils n'ont pas du tout disparu… Parmi eux, on retrouve déjà David Cameron, Premier ministre pendant six ans, ainsi que Jeremy Hunt et Michael Gove, des membres éminents du Parti conservateur, qui étaient eux aussi en course pour succéder à Theresa May.
Il joue le clown, et comme il est très intelligent, il le fait bien
À l'heure des premiers flirts et des joutes oratoires entre jeunes premiers, il a déjà de hautes visées. « Boris à Downing Street, c'est donc tout ce qui compte. » La sentence, signée Jeremy Hunt, date de juillet 2019. Mais celui-ci assure qu'il était déjà arrivé à pareille conclusion dès le début des années 1980…
« Il joue le clown, et comme il est très intelligent, il le fait bien. Mais c'est surtout un ambitieux, abonde Simon Kupper. Il s'est vite rendu compte qu'avec son sens de l'humour il pouvait avoir beaucoup de choses : des femmes, de l'argent et du pouvoir. Au Royaume-Uni, encore plus qu'ailleurs, le sens de l'humour, c'est important. »
Mais même outre-Manche, l'humour ne fait pas tout. Et en politique, l'ambition n'est rien sans une certaine adresse. Dans ce domaine aussi, Boris est bien pourvu. Député à 37 ans après une carrière de journaliste, brève mais mouvementée (nous y reviendrons), il passe huit ans à la mairie de Londres. Deux mandats pour un édile conservateur dans la capitale cool et branchée, entre Ken « le rouge » Livingstone et Sadiq Khan, le premier maire musulman de la mégalopole : on mesure la performance.


Comme maire, il est plutôt libéral et modéré, ses anciens administrés se souviennent aujourd'hui surtout de ses vélos en libre-service (les « Boris bikes ») et du lancement des nouveaux modèles de bus. Car Boris aime les bus. Rouge et à impériale, bien entendu. Il en dessine pendant ses temps libres, c'est du moins ce qu'il affirmait récemment quand on lui demandait ce qu'il faisait de ses temps libres pour se relaxer...
Revenu à la politique nationale, il parvient à se faire nommer ministre des Affaires étrangères par Theresa May, alors même qu'il conspire déjà pour la renverser. À peine trois années plus tard, elle se retrouve contrainte de lui céder la place, n'ayant jamais pu rassembler son camp – et notamment Boris Johnson – derrière son accord de Brexit. Le plan de celui-ci s'est, comme à son habitude, déroulé sans accroc. Il récupère le poste qu'il convoite depuis Oxford. Et tant pis si certains lui reprochent sa légèreté sur les grands dossiers.

« À la table de travail, Boris, c'est toujours celui qui n'a pas lu le dossier »

« Pour lui, pas besoin de bosser pendant des heures sur des sujets compliqués, c'est bon pour les gens moins brillants. Boris préfère s'en sortir avec une bonne blague, analyse Simon Kupper. On dit qu'à la table de travail, Boris, c'est toujours celui qui n'a pas lu le dossier. »
Davantage séducteur qu'idéologue, on ne compte plus ses revirements. Même la mesure qu'il a le plus portée et au moyen de laquelle il a participé à la chute de Theresa May – le Brexit doit se faire avec ou sans accord –, il n'en est plus aussi certain. « Je m'engage à ce que le Royaume-Uni sorte de l'UE le 31 octobre », a-t-il répété durant toute la campagne pour décrocher l'investiture de son parti. « Si tu échoues, démissionneras-tu  ? » lui a demandé son rival Jeremy Hunt. Silence gêné de Boris… « C'est-à-dire que je ne veux pas faire miroiter à l'Union européenne qu'ils pourraient favoriser ma démission en refusant de conclure un accord. » C'est joliment tourné.
Comme tout bon charmeur, il sait s'adapter à son public. Lorsqu'il vient en France en 2015, pour promouvoir sa biographie de Churchill – la seule idole qu'on lui connaisse – il fait le tour des médias et déclame, dans un joli Français, son amour pour ce peuple fier. Repassé la Manche, il semble avoir changé d'avis. À bien y réfléchir, les Français seraient plutôt des « turds », des petites crottes.
Une duplicité qui n'est pas sans rappeler les analyses psychologiques prodiguées en son temps par un certain Stendhal. Ayant lui-même collaboré avec la presse britannique, le grand auteur avait identifié deux vices répandus, selon lui, au sein des élites anglaises : le cant (l'hypocrisie de moralité) et la bashfulness (timidité orgueilleuse et souffrante). Point de timidité chez Boris Johnson, mais une hypocrisie qui lui est souvent reprochée. Ainsi qu'une certaine propension à mentir...

Docteur ès fake news

« Ne laissez jamais les faits vous priver d'une bonne histoire. » C'est la leçon inaugurale offerte par Boris Johnson à Jean Quatremer, lorsque celui-ci débarque à Bruxelles pour y être correspondant. Une incroyable rencontre que le journaliste de Libération raconte dans le Guardian. La technique, si elle a fait ses preuves, n'est certainement pas enseignée dans les écoles de journalisme de France ni du Royaume-Uni (il faudrait vérifier).
Car avant d'être un homme politique, Boris Johnson a été journaliste. Pas du genre à bâtonner de la dépêche au fond d'une rédaction. Plutôt celui qui ramène sans arrêt des bonnes histoires à son rédacteur en chef. Des infos tellement exclusives que ses scoops sont la plupart du temps complètement bidon.
Quelques-unes des manchettes de ses années au Times, au Daily Telegraph puis au Spectator sont restées célèbres. Le correspondant à Bruxelles surfe sur l'europhobie de certains Britanniques, déjà bien répandue à l'époque, pour faire les gros titres. « Le bâtiment de la Commission européenne va être rasé » (il est toujours debout) ; « l'UE va imposer un modèle unique pour les préservatifs » (toutes les tailles sont – heureusement – encore disponibles) ; « les bananes ne pourront plus être vendues que par deux ou trois dans l'UE » (aux dernières nouvelles, on peut toujours en trouver à l'unité).
Lire aussi Lettre de la City – Boris Johnson, lauréat du prix du mensonge
Boris pratiquait la fake news avant qu'elle devienne à la mode. Peu importent les faits, une histoire cocasse et bien présentée, voilà qui fait l'affaire. Avant les smartphones et Twitter, il avait anticipé que beaucoup de lecteurs s'arrêtaient de toute façon au titre. En cela, force est de reconnaître qu'il avait vu juste.

Euro-Trump  ?

À présent, le voici aux affaires, en première ligne. À son tour d'affronter les intox et les campagnes calomnieuses. Privé de sa chronique dans le Telegraph, au moyen de laquelle il donnait son opinion sur tout, peut-être reprendra-t-il en main son compte Twitter, aujourd'hui très morne, pour, comme Trump, régler ses comptes  ?
Des deux côtés de l'Atlantique, on s'attend à ce que Boris et Donald s'entendent comme larrons en foire. Mise à mal ces derniers temps, notamment à cause de l'affaire de l'ambassadeur britannique aux États-Unis, la « relationship » entre Londres et Washington devrait redevenir « special ». Les deux hommes représentent l'homme politique 2.0. Autrefois jugé pas assez sérieux pour, justement, être pris au sérieux. Ils ont pris le pouvoir en faisant de leurs personnalités atypiques des forces face aux politiques mornes et aux discours policés.
« Comme Trump, c'est un entertainer, il aime bien divertir les gens. Mais il n'a pas sa rage ni sa haine, sauf peut-être envers Bruxelles – une ville qu'il trouve triste et pas rigolote », analyse Simon Kupper. Selon lui, l'europhobie de Boris Johnson ne serait pas qu'une stratégie politique pour arriver au pouvoir, il a vraiment des comptes à régler avec la capitale de l'UE. « Il trouve qu'on y parle un mauvais anglais, que les bâtiments sont moches. Surtout, c'est dans cette ville, où il est scolarisé étant jeune, que ses parents divorcent et que son père quitte le domicile familial. » Et si le Brexit reposait en fait sur un simple traumatisme d'enfant  ? L'histoire est à la fois drôle et très sérieuse. Comme toute la vie de Boris Johnson.
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Pour le reste, on verra si ses frasques qu'il avaient déjà utilisées lors de sa mandature de maire de Londres seront toujours aussi tonitruantes !

Et rapprochera plus les relations anglo/americaines ?

Ce n'est pas si anachronique que cela les anglais anglo/saxons et irlandais avec leur langue commune de par leur vieille histoire de cette ancienne colonie américaine perdue de par son indépendance de ce qui deviendra les USA par leur constitution le 17 septembre 1787 par une convention réunie à Philadelphie, elle s'applique depuis le 4 mars 1789 !

Et ces USA qui ont hérité des immigrants de la vieille Europe qui ont créé leurs populations actuelles !

A noter les similitudes d'époques avec la révolution française de 1789 qui a aidé à cette indépendance avec le Marquis de LAFAYETTE !

Jdeclef 23/07/2019 14h10LP