lundi 1 juillet 2019

Il faut arrêter de palabrer et polémiquer en FRANCE et pour tout et notamment le religieux !


Burkini à Grenoble : le maire en appelle à Emmanuel Macron

L'association Alliance citoyenne, dont des membres se sont baignés en burkini dans une piscine la semaine dernière, dit désormais vouloir «  calmer le jeu  ».


L'heure est à l'apaisement. Une semaine après leur baignade en burkini dans une piscine de Grenoble (Isère), les femmes et les militants à l'origine de cette campagne y sont retournés dimanche 30 juin, cette fois à la rencontre des usagers et pour «  calmer le jeu  ». Restant sur le trottoir, une quinzaine de personnes, appartenant majoritairement au collectif Alliance citoyenne, ont tenté de sensibiliser à la cause de ces musulmanes protestant contre les «  règlements discriminatoires  » des piscines vis-à-vis de ce vêtement de bain très couvrant.
Ils n'ont pas tenté d'entrer dans l'établissement, gardé de toute façon depuis trois jours par des vigiles et policiers municipaux. Ils ont reçu de nombreux témoignages de soutien et ont débattu dans le calme avec les détracteurs, a constaté un journaliste de l'Agence France-Presse (AFP). «  La laïcité c'est aussi le droit de chacun de pouvoir s'habiller comme il l'entend. Y compris dans une piscine, tant que le maillot de bain n'enfreint aucune règle d'hygiène ou de sécurité  », estime Eleonora, une habitante. «  C'est politique, votre truc ! Ce sont des choses comme ça qui amènent le fascisme  », peste de son côté Alain, la soixantaine.

 «  On veut s'inscrire dans le temps long  »

Alliance citoyenne avait lancé mardi sur Internet une invitation à une «  sortie piscine en famille  », avec prêt possible de burkini, la troisième action de ce type en six semaines à Grenoble, consistant pour ces femmes à entrer par surprise dans le bassin ainsi vêtues. «  Finalement, on a préféré calmer le jeu  », souligne Lucas, un sympathisant. «  La semaine a été agitée : notre voix a été relayée (par la presse, NDLR), mais on a aussi été menacées  », témoigne Soumia, 17 ans. «  On veut s'inscrire maintenant dans le temps long  », a expliqué Adrien Roux, le directeur de l'Alliance citoyenne à Grenoble.
Le Premier ministre Édouard Philippe, la secrétaire d'État à l'Égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa et la ministre de la Justice Nicole Belloubet ont appelé cette semaine ces baigneuses au respect du règlement. Marlène Schiappa a insisté sur l'aspect, selon elle, inégalitaire de cette tenue. «  Ce vêtement est un choix, pas une soumission  », répond Latifa, 50 ans. Le maire écologiste de Grenoble Éric Piolle a appelé le gouvernement à «  prendre position  », sur les questions de laïcité et sur celles d'hygiène que soulève cette affaire. Vendredi 28 juin, dans Le Dauphiné libéré, il a appelé Alliance citoyenne à respecter le règlement des piscines et à «  faire son buzz toute seule  ».

Emmanuel Macron appelé à trancher

Le maire s'est « réjoui » dimanche soir que la journée « se soit bien passée ». Mais il a dénoncé la manière dont Édouard Philippe, Marlène Schiappa et la ministre de la Justice Nicole Belloubet s'étaient joints au débat cette semaine. Éric Piolle, qui « dénonce la stratégie du choc » employée par « les professionnels du développement communautaire et des religieux politiques », a jugé qu'il aurait fallu « écraser ce buzz ».
Il a appelé Emmanuel Macron à trancher : « Est-ce que le gouvernement veut ou pas que la piscine devienne, comme l'école, un sanctuaire qui soit protégé du religieux, et donc avoir un regard qui est contraire, aujourd'hui en tout cas, aux regards de l'Observatoire de la laïcité et du Défenseur des droits », s'est-il demandé. En tout cas, « ce n'est pas aux 36 000 maires de définir l'égalité face aux lois de la République ».
Quant à la question de l'hygiène du burkini, qui définit son autorisation ou pas par les règlements de piscines, le maire de Grenoble a concédé que « les règlements évoluent en permanence » et il n'a pas fermé la porte au principe de « travaux techniques » pour se déterminer sur cet aspect. Mais comme « il n'y a pas de discussion possible avec des religieux politiques, et que ça ne se fait pas dans les périodes d'effervescence politique où tout le monde cherche à fracturer la société, cette question ne se pose pas de toute façon dans la période qui vient », a-t-il affirmé. Les éventuelles contrevenantes continueront à être verbalisées, a-t-il fermement rappelé.
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Les piscines municipales sont des lieux publics, donc il faut faire respecter les lois et règlements pour tous dans ces établissements, c'est tout !

Si le gouvernement et 1er ministre voire même le président déroge à ce principe établi par des lois, cela amènera l’anarchie ou chacun voudra faire ses lois à sa convenance !

Il y a déjà assez de trublions provocateurs qui ne respectent pas les lois, inutile d'ouvrir les portes en grand à d'autres qui sèment le désordre !

Car certains extrémistes se servent de certains dogmes religieux obscurantistes pour semer le désordre et si nos autorités dirigeantes cèdent à ceux-ci, s'en sera fini de notre république laïque et surtout de nos libertés, car les religions quel qu'elles soient divisent les hommes depuis 2000 ans n’aggravons pas cela dans ce XXI eme siècle qu'on dit de progrès, mais qui semble-t-il régresse en matière de mysticisme extrémiste !

On va voir si le président MACRON va tomber dans ce piège grossier ?!

Il faudra bien que lui et son gouvernement arrête de « pousser la poussière sous le tapis en pratiquant la politique de l'autruche » !

Jdeclef 01/07/2019 09h14LP

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