mercredi 17 juillet 2019

Je disais hier que cette démission de Rugy n'avait pas traîné, mais son remplacement non plus dans ce jeu de chaise musicale bien connu !


Élisabeth Borne nommée ministre de la Transition écologique

VIDÉO. La ministre des Transports a été nommée pour prendre la tête du ministère dirigé par François de Rugy jusqu'à sa démission mardi.


Le suspense n'aura pas été très long. C'est la ministre des Transports, Élisabeth Borne, qui a été nommée, mardi tard dans la soirée, ministre de la Transition écologique et solidaire, selon un communiqué de presse de l'Élysée. Elle remplacera donc François de Rugy, dont la démission a été acceptée par le président de la République mardi 16 juillet, après une série de révélations portant notamment sur des dîners fastueux lorsqu'il était président de l'Assemblée nationale. Il a dénoncé un « lynchage médiatique » alors qu'il s'apprêtait à défendre le projet de loi énergie et climat. Emmanuel Macron a dit respecter la « décision personnelle » du ministre, englué dans une série de révélations, « pour qu'il puisse se défendre pleinement et librement », a affirmé l'Élysée. La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a affirmé n'avoir « aucune indication tendant à démontrer que François de Rugy a commis des actes qui sont contraires à la justice », alors que Matignon a lancé une enquête sur des faits reprochés.
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Selon son entourage, le ministre a pris sa décision durant la nuit et avait en tête sa démission en se rendant mardi matin à Matignon, où il était attendu pour une réunion de travail « classique » avec Édouard Philippe. « C'est une décision personnelle. La seule force extérieure, c'est l'acharnement de Mediapart », souligne cette source. Trente minutes avant de se présenter à l'Assemblée pour les questions au gouvernement où, contre toute attente, la démission n'a pas été abordée, M. de Rugy a fait savoir par communiqué qu'il se retirait, « trop attaché à l'écologie pour accepter que (notre) action écologique soit affaiblie par des mises en cause personnelles incessantes ».

Réforme de la SNCF

Élisabeth Borne, sortie de l'École polytechnique en 1981, haute fonctionnaire marquée à gauche, est déjà la troisième à prendre en charge le maroquin de l'environnement sous le quinquennat d'Emmanuel Macron, après les mandats écourtés de Nicolas Hulot puis François de Rugy. Cette ingénieure de 58 ans gardera parallèlement le portefeuille des Transports, qu'elle pilote depuis 2017, sans pour autant reprendre le titre de ministre d'État de ses prédécesseurs. Technicienne et exigeante, réputée bien au fait de ses dossiers et ne se laissant pas démonter, Élisabeth Borne a, durant ses deux années aux Transports, gagné une assise certaine en menant à son terme l'une des réformes emblématiques du gouvernement Macron, celle de la SNCF.
En dépit d'une grève des cheminots historique par sa durée, la réforme, promulguée mi-2018, prévoit notamment l'ouverture à la concurrence du transport des voyageurs et la suppression à partir du 1er janvier 2020 des embauches au très protecteur statut de cheminot. Un autre chantier d'envergure, qu'elle est en train de boucler, est le projet de loi sur les mobilités (LOM). Ce texte, qui doit revenir en septembre en nouvelle lecture au Parlement faute d'accord entre les deux chambres, a une composante environnementale affichée : il s'agit notamment de « verdir » les transports en prenant en compte les « nouvelles mobilités » et les impératifs de lutte contre la pollution. Le texte doit entre autres fixer un cadre pour la circulation des trottinettes électriques, rétribuer les salariés allant travailler à vélo ou permettre aux communes de créer des « zones à faible émission » (ZFE) interdisant la circulation de certains véhicules polluants à certaines heures.

Ancienne préfète de la région Poitou-Charentes

Élisabeth Borne, dont le précédent maroquin était déjà placé sous la tutelle du ministère de la Transition écologique, n'arrive pas en terre inconnue à l'hôtel de Roquelaure. « Elle a construit une relation avec les élus locaux à travers les différents textes qu'elle a eu à défendre, elle connaît très bien ses secrétaires d'État », Brune Poirson et Emmanuelle Wargon, et « est opérationnelle tout de suite pour défendre la loi énergie-climat » actuellement au Sénat, a fait valoir une source gouvernementale.
Elle avait aussi déjà fait un passage en 2014 comme directrice de cabinet de la ministre de l'Environnement Ségolène Royal. L'année précédente, en 2013, elle avait été préfète de la région Poitou-Charentes, présidée alors par Ségolène Royal. Dès 2015, Mme Borne avait toutefois été nommée présidente de la RATP, une grande entreprise publique de transports, quelques années après avoir été directrice de la stratégie de la SNCF, au début des années 2000.

Dans une carrière essentiellement consacrée au service public, notamment dans les cabinets socialistes dans les années 1990, chez Lionel Jospin à l'Éducation ou Jack Lang à la Culture, Mme Borne a aussi fait un passage dans le privé, en charge des concessions du groupe Vinci en 2007. Mais un an plus tard, elle rejoint la Mairie de Paris comme directrice de l'urbanisme.
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Et le président et son 1er ministre ont nommé la ministre du transport qui garde son poste sans être nommée ministre d’état, économie oblige, mais qui lui donnera plus de travail logiquement avec deux ministères !

Ce qui laisserait à penser que le ministère de l’écologie (ou transition écologique nom fumeux pour faire croire à son importance) est marginal dans la politique du président qui parle beaucoup comme d’habitude (mais traîne un boulet avec cette écologie souvent en opposition avec sa politique, car trop utopique pour faire plaisir au bon peuple gogo)

A sa décharge tous ces ministres de l’écologie que ce soit avec son prédécesseur et avant ont été souvent « des empêcheurs de tourner en rond utopiques excessifs » médiocres sans résultat probant !

Car l’écologie est bien sur utile à condition qu’elle ne soit pas extrémiste, car elle ne fait pas bon ménage avec la politique générale des gouvernements quel que soit leurs bords, et avec des ministres intègres sans tache ne profitant pas des avantages de leurs fonctions !

Car les français n’aiment plus du tout cela, ces avantages indus aux serviteurs élus de l’état dont certains abusent !

Jdeclef 17/07/2019 08h53LP

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