jeudi 11 juillet 2019

Cet ex écolo politique comme d'autres avant lui dans l’entourage macronien :


François de Rugy ou l'hubris du homard

CHRONIQUE. Les dîners trop fins de l'ex-président de l'Assemblée nationale sont anecdotiques, mais catastrophiques en ces temps de fracture sociale.


Sous le hashtag «  homardmatuer  », les réseaux sociaux s'amusent des fastes de l'hôtel de Lassay du temps de François de Rugy. Si l'on en croit les révélations de Mediapart publiées mercredi, l'ex-président de l'Assemblée nationale a donné quelques dîners aussi fins que coûteux dans le cadre de ses anciennes fonctions. Ronde de crustacés, grands crus à plusieurs centaines d'euros la bouteille, dans le cadre de soupers destinés, selon lui, à rester... connecté avec le monde réel. On est loin de la sobriété heureuse. Avant d'ôter sa cravate les jours de canicule, il aurait dû se soustraire à une folie des grandeurs qui ne fait pas très « nouveau monde ».
Le titulaire du « perchoir » a bien évidemment le droit, si ce n'est le devoir, de recevoir dans son magnifique écrin de fonction qu'est l'hôtel de Lassay. Mais pas n'importe qui, et surtout pas des amis, surtout s'il s'agit de vider la meilleure cave de Paris. Accumulant les déboires, François de Rugy a été contraint de limoger sa directrice de cabinet, Nicole Klein, épinglée pour une histoire de HLM parisien.
EXCLUSIF. François de Rugy limoge sa directrice de cabinet, épinglée pour un HLM

Les « frais de bouche », un grand classique

La faute est d'autant plus impardonnable que les agapes aux frais de la princesse sont un grand classique dans le répertoire des scandales politique. « Frais de bouche », cette expression surannée, devrait retentir comme une alarme dans le cerveau de toute personne en charge de responsabilités politiques importantes. Au début de son second mandat de président, Jacques Chirac avait été mis en cause pour les dépenses alimentaires excessives engagées à l'Hôtel de Ville de Paris entre 1987 et 1995. La Cour de cassation a mis fin à la procédure en 2003, mais l'expression est restée dans toutes les mémoires.
Elle ressurgit pendant la campagne présidentielle de 2017, quand un livre intitulé Dans l'enfer de Bercy, accuse Emmanuel Macron d'avoir utilisé 80 % des crédits de représentation de son ministère en huit mois pour « multiplier les dîners, parfois deux par soir ». Le député d'Eure-et-Loir Philippe Vigier, l'un des porte-parole de François Fillon, s'insurge alors de ces « 120 000 euros pour des agapes d'En marche  !, pour réunir tel ou tel, pour préparer sa campagne présidentielle ».
François de Rugy ne pouvait pas ignorer ces suspicions récurrentes. Pourquoi avoir passé outre  ? L'ivresse du pouvoir  ? L'aveuglement des lambris dorés  ? Pour sa défense, il demeure droit dans ses bottes et « assume totalement ». Bien entendu, il répond à côté de la question puisqu'il évoque sa légitimé à organiser des dîners de débats avec les intellectuels, des chefs d'entreprise, des personnalités du monde des arts ou de la société civile, ce que personne ne lui conteste. Mais il ajoute, depuis l'Élysée, à l'issue du conseil des ministres, cette demi-contrition pathétique : « Je comprends, évidemment, que cela puisse interpeller les Français. » Pourquoi, alors, avoir cédé à l'hubris du homard, dérisoire comparé à l'avenir de la planète, mais radical pour rendre un ministre inaudible  ?
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François Goulet de Rugy de noblesse nantaise comme le montre le blason de sa famille n'a pu se retenir de profiter des avantages de sa fonction en jouant comme un certain Nicolas FOUQUET pour jouir de plaisirs dispendieux que seule cette V eme république permet aux élus nommés par le pseudo monarque E.MACRON  !

Mais il a de la chance, il ne finira pas comme le surintendant des finances à l'époque de Mazarin, procureur général au parlement de Paris sous le règne de Louis XIV !

Il ne sera même pas démissionné par son seigneur et maître, mais en plus a eu l’impudence de limoger sa directrice de cabinet qui avait continué de bénéficier d'un HLM qu'elle n'occupait pas, car il est toujours plus facile de faire payer les lampistes pour leurs fautes en essayant de cacher les erreurs du patron !

On n'en sortira pas de cette V eme république pseudo monarchique nostalgique de l'ancien régime comme un chewing-gum collant aux chaussures de nos dirigeants bien-pensants donneurs de leçon !

La folie des grandeurs et du pouvoir perverti les hommes politiques de tous bords à tous les niveaux !

« Bon appétit, Messieurs ! O ministres intègres ! - Conseillers vertueux ! Voilà votre façon - De servir, serviteurs qui pillez la maison » (Victor  HUGO)

Jdeclef 11/07/2019 08h43 LP

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