jeudi 18 juillet 2019

Le socialisme « à la papa » comme F.HOLLANDE n'est plus dans le coup !


François Hollande : « Le socialisme a la vie longue, a la vie dure  ! »

Invité au pot de fin de session des sénateurs socialistes, François Hollande a prononcé un discours sur l'avenir et les défis à relever pour la social-démocratie.

Qu'il semble loin, le temps où un pot de fin de session parlementaire socialiste connaissait un tel casting. À l'initiative du président du groupe au Sénat Patrick Kanner, la cour du 64 boulevard Saint-Michel accueillait, ce mercredi soir, tout ce que le PS compte de héros d'hier et – un peu moins – d'aujourd'hui, glorieux ou déchus selon les époques. Au premier rang desquels un président de la République, évidemment, en la personne de François Hollande. Trois Premiers ministres, aussi : Bernard Cazeneuve, Jean-Marc Ayrault et le très silencieux Lionel Jospin, pourtant libéré de son mutisme après quatre années au Conseil constitutionnel. Édith Cresson, à l'étranger, Laurent Fabius, sage parmi les sages de la rue de Montpensier, et Manuel Valls, qui ne fait plus partie de la famille, manquaient à l'appel. Et, enfin, trois premiers secrétaires du parti : l'actuel, Olivier Faure, son prédécesseur Jean-Christophe Cambadélis et la maire de Lille Martine Aubry, plus en forme et « chaleureuse » que jamais, à en croire plusieurs invités. Le tout entouré d'une petite centaine de camarades, parmi lesquels trônent une bonne partie de sénateurs et les députés rescapés du raz-de-marée macroniste de 2017, arrivés en retard après avoir voté à l'Assemblée la motion de rejet des LR sur le Ceta. Voilà pour les forces en présence.
Après les laïus des deux présidents de groupe – Patrick Kanner et Valérie Rabault –, Olivier Faure, qui dirige la maison dans sa période la plus sombre depuis Épinay, s'est lui aussi exprimé devant ses pairs. Un exercice difficile pour celui qui se considère comme « le fils unique de Hollande et d'Aubry » et dont la relation au père s'est légèrement brouillée depuis qu'il a, en janvier dernier, osé parler de « trahison » pour qualifier l'épisode de la déchéance de nationalité. « S'il a été bon sur la forme, Olivier a donné l'impression de se justifier sur ce qu'il faisait depuis qu'il a été élu », analyse un élu pas franchement sur la ligne du chef. Un autre convive, davantage en phase avec la majorité fauriste – s'il en existe une –, abonde : « Ça a jeté un petit froid : l'ambiance était aux amabilités, aux politesses, et il a commencé son discours en expliquant qu'il savait que certains lui en voulaient d'avoir fait l'inventaire du quinquennat Hollande. Il a dû se dire que c'était le bon moment pour mettre les choses à plat… Heureusement, il a atterri rapidement sur le bilan positif des grandes figures socialistes de ce pays. »

Défense de la démocratie

Mais le moment que tous les socialistes attendaient, le climax de cette petite soirée de fête, était bien sûr la prise de parole de François Hollande, qu'un petit malin a pris soin d'enregistrer. Et que de louanges ! « Il a montré qu'il était largement au-dessus du lot, tout le monde a pu s'en apercevoir », glisse un député, tandis qu'un ancien cadre du parti encense « le taulier, qui joue en Champions League quand les autres… ». Il ne daignera même pas conclure son analogie. Cruel.


Pendant une vingtaine de minutes, l'ancien chef de l'État a prononcé un discours de défense de la social-démocratie et, plus encore, de la démocratie elle-même. « Elle se porte mal. Les partis politiques prétendus anciens, sans doute le Parti socialiste, comme les supposés nouveaux sont faibles. Reconnaissons-le. Ils sont incapables de mobiliser l'opinion et même de régler les conflits internes. Surtout pour les prétendus nouveaux… », ironise-t-il, ayant probablement en tête les bisbilles de plus en plus sanglantes entre les candidats de LREM à Paris… Et d'ajouter : « Nous voyons la multiplication des listes : aux européennes, il y en avait pas moins de trente ; aux élections municipales, chaque ville est une forme de concours à l'initiative et au dépôt de candidatures, faute de régulation par les grandes organisations. » De ce morcellement mortifère, Hollande veut pour preuve le score du Parti animaliste au dernier scrutin européen, qui a approché celui du Parti communiste : « Nous ne pouvons pas en sourire. Ça en dit long sur l'éclatement des enjeux », a-t-il ajouté. Ce qui fait dire à l'un des parlementaires, étonné de voir les vieux briscards amusés par l'évocation de cet exemple, que, « décidément, le PS n'a pas encore compris quels étaient les nouveaux enjeux de notre société ».

« On ne se rassemble que si on est forts »

Trêve de considérations générales, François Hollande demeure un chef de famille. En retrait, certes, mais toujours prompt à prodiguer ses analyses sur son propre camp, la social-démocratie, cette voie entre « le nationalisme et le libéralisme, l'enfermement ou la fuite en avant, le repli ou la soumission »… Et ses recettes pour éviter le chaos ! « Le socialisme a la vie longue, a la vie dure, à la condition qu'il croie en lui, qu'il ne soit pas simplement dans la fierté de son histoire, mais qu'il soit dans la constance de ses choix et dans la sûreté de son destin », a-t-il clamé. Il n'est guère besoin de chercher bien loin pour comprendre que le Corrézien d'adoption a peu goûté la décision de la direction du PS de se ranger, pour les européennes, derrière le mouvement peu connu et sans fonds qu'est Place publique. Ne parlons même pas de ceux qui seraient tentés par un effacement au profit d'une grande coalition à gauche, notamment derrière les écologistes. « Le socialisme est le mouvement qui permettra toujours à la gauche de revenir aux responsabilités. Si le mouvement socialiste, social-démocrate, sous la forme que l'ont connaît aujourd'hui ou sous une autre, redevient la première force au sein de la gauche, alors l'alternative sera possible. Sinon, vous la cultiverez uniquement dans un appel frénétique au rassemblement, qui ne connaîtra jamais de dénouement. On ne se rassemble que si on est forts, et s'il y a un axe central. Et c'est le vôtre. » Pour Hollande, la clé est triple – et, disons-le, plus facile à décrire qu'à construire : « porter des idées », « répondre aux enjeux d'aujourd'hui » et, enfin, ou surtout, tant la problématique est importante au PS, trouver « une incarnation le moment venu ». Bien sûr, il n'en dira pas plus…


À aucun moment François Hollande n'a pris la peine de tancer son ancien protégé Emmanuel Macron, ni même les autres formations politiques républicaines. Sauf une. La France insoumise a eu droit a son tacle habituel de la part de l'ex-chef de l'État, dans ce qui sonne comme un conseil – voire, plutôt, une mise en garde – à ses camarades qui envisageraient à terme une réconciliation avec le mouvement de Jean-Luc Mélenchon : « Nous savons maintenant que le populisme de gauche est un échec, tout simplement parce que le populisme n'est pas de gauche. Ne cherchez pas à discuter avec lui, il ne vous apportera aucune réponse, seulement des attaques et une volonté de vous nuire. Donc ceux qui entretiennent ce climat-là sont bien sûr ceux qui veulent détruire les conditions mêmes de la démocratie. » La charge est violente, et ne risque pas de soigner les relations houleuses qu'il entretient avec Jean-Luc Mélenchon. Qu'importe, les deux ont fait une croix sur cette option. Qui sait si ce n'est pas pour mieux ferrailler en 2022. En ce qui concerne François Hollande, ce n'est en tout cas pas son discours du soir qui permettra de dissiper les suspicions…

Discours prononcé par François Hollande, lors du pot de fin de session des sénateurs socialistes

« Nous sommes réunis dans un contexte où le paysage politique est marqué par la confusion, la dilution et la défiance. La confusion c'est celle des identités, avec l'effacement des clivages. La dilution, c'est celle des organisations politiques, mais pas seulement, qui ont structuré le débat politique pendant des années. La défiance, c'est celle des Français à l'égard du pouvoir, ce qui n'est pas nouveau, mais plus largement à l'égard de ses représentants.
Notre famille politique en est forcément affectée. Les élections européennes en ont été un signe supplémentaire. Il est légitime de s'interroger sur la place du socialisme aujourd'hui. À la veille d'élections municipales, qui sont pour nous le rappel que le socialisme est né de l'action locale, et que le renouvellement du Sénat sera lié aux résultats des élections municipales. Et par ailleurs que l'enjeu pour les territoires est majeur.
Nous avons exercé à plusieurs reprises le pouvoir et la responsabilité. François Mitterand deux fois comme président de la République, Lionel Jospin comme Premier ministre dans le cadre d'une cohabitation où le parlement disposait d'une majorité solide, et enfin avec mon élection en 2012. Et à chaque fois que la gauche a gouverné, des progrès sociaux ont été acquis. Des avancées sociales ont été réalisées. Et notre économie a été redressée, en plus des comptes publics et de la compétitivité. Et l'emploi à, chaque fois, été une priorité et une exigence. Nous n'avons pas forcément été récompensés de nos actes et de notre politique, mais chaque fois nous avons été capables de nous redresser.
Le socialisme a la vie longue, a la vie dure, à la condition qu'il croie en lui, qu'il ne soit pas simplement dans la fierté de son histoire, non, mais qu'il soit dans la constance de ses choix et dans la sureté de son destin. Le socialisme a une géographie : la social-démocratie est née en Europe, elle a conquis progressivement la plupart des gouvernements européens, pas forcément au même moment. Et cette social-démocratie a tenu bon. On l'a jugé moribonde, aujourd'hui elle gouverne l'Espagne, le Portugal, la Suède, la Finlande, le Danemark et participe au gouvernement de la République fédérale allemande. C'est aussi le deuxième groupe au parlement européen.
Le socialisme a-t-il un avenir ? Cette grande idée a-t-elle épuisé son message originel ? À la fois par ses succès, les grandes conquêtes sociales. Par ses échecs, aussi, comme la difficulté de pouvoir assurer la pérennité de l'exercice de nos responsabilités, les déceptions que nous avons pu parfois produire. Cette grande idée est-elle obsolète, terminée, oubliée ? A-t-elle achevé son mandat historique ? Une autre thèse court, selon laquelle la mondialisation et la construction européenne écarteraient toute volonté de transformation d'ampleur. Et donc nous serions nécessairement sacrifié dans le débat politique d'aujourd'hui. Enfin, est-ce que l'urgence climatique disqualifie a tout jamais le clivage gauche-droite et entretient l'idée que l'écologie serait devenue finalement la seule réponse possible permettant de décider de l'ensemble politiques publiques ? Je veux répondre à ces questions…
La lutte contre les inégalités ne connaît ni frontières dans l'espace ni limites dans le temps. C'est un combat qui a été ouvert il y a des décennies et qui continuera d'animer les femmes et les hommes. Ensuite, la mondialisation, l'Europe, qui c'est vrai sont autant de contraintes pour l'action publique, sont aussi le niveau à partir duquel nous pouvons donner une dimension à la volonté qui est la nôtre de changer le monde et de créer un espace européen de progrès.
Enfin, le changement climatique est une réalité incontournable et angoissante, qui mobilise les nouvelles générations et qui appelle un changement profond de nos modes de vie et même de notre gouvernance. C'était le sens de l'accord sur le climat, dont vous devez être fiers que ce soit la France à la fin de l'année 2015 qui en ait été à l'initiative. De la même manière, c'est au niveau européen qu'il faudra un jour définir une politique écologique commune, comme nous avons été capables il y a plus de 50 ans de définir une politique agricole commune. Si l'écologie est une exigence globale, l'écologisme est une réponse partielle. En d'autres termes, si l'écologie doit inspirer l'ensemble de nos choix, elle ne peut résumer un projet de société face aux défis des inégalités, de la transformation numérique, de la mutation du travail, de l'intelligence artificielle, de la fracture territoriale, de la laïcité, du vivre ensemble, de la question migratoire. C'est en ce sens que la social-démocratie, ou le socialisme, reste une idée forte, car une idée qui pense le monde et qui construit des solutions pour aujourd'hui.
C'est sur ce terrain-là qu'il faut reprendre l'offensive ! Définir un nouveau modèle productif, définir quelle croissance nous voulons, avec quel contenu et avec quelle intensité pour le travail. Et repenser les mécanismes de redistribution, on l'a vu à travers la fronde sur la fiscalité écologique.
Nous devons aussi approfondir notre démocratie - nous voyons bien la demande de participation - et proposer un nouvel ordre international. Voilà la mission qui vous revient, et qui revient à tous ceux qui pensent que nous avons encore, pas simplement des mots à dire, mais des actes à poser. Le nationalisme et le libéralisme sont des impasses : l'enfermement ou la fuite en avant, le repli ou la soumission. Qui veut de ce choix ? En revanche, nous sommes capables avec nos méthodes, notre doctrine, de définir une stratégie. Ça relevait de ce qu'on appelait autrefois la planification, et qui trouve encore son sens aujourd'hui, notamment par rapport à l'urgence climatique ! Plus elle est là, plus nous devons voir loin et pour longtemps ! Nous devons aussi, avec la décentralisation, penser que le circuit court de l'action publique est bien préférable à ce qui peut être décidé au niveau de l'état.
“Nous vivons une vague nationaliste de grande ampleur. Son seul bénéficiaire est l'extrême droite”
Enfin, la maitrise des biens publics, devrais-je dire la nationalisation de ce qui est l'essentiel, redevient finalement aussi une actualité pressante : pour la nature, les infrastructures, et même pour les données numériques que nous devons non seulement protéger, mais utiliser comme des matières premières, comme le font les grandes sociétés de services. La méthode social-démocrate, ou socialiste, consiste à chercher le compromis, le dialogue avec les forces vives pour trouver le sens de l'intérêt général. Nous voyons bien, quand on s'y écarte, ce que le pays peut avoir comme colère. Et puis aussi cette créativité que nous sommes toujours en train de rechercher : l'innovation la culture, la jeunesse, l'éducation, la formation que nous avons toujours voulu être une priorité. Il n'y a pas plus grande nécessité aujourd'hui.
Voilà pourquoi je voulais ici vous dire mon inquiétude, non pas sur le socialisme, que je pense être toujours d'avenir, mais sur la démocratie, ce qui est plus grave. Il ne s'agit pas simplement de chercher des solutions pour notre famille politique, ou pour la gauche, mais de savoir comment nous pouvons préserver la démocratie. Elle se porte mal, nous en avons de multiples signes. Les partis politiques, prétendus anciens, sans doute le Parti socialiste, comme les supposés nouveaux, sont faibles. Reconnaissons-le. Incapables de mobiliser l'opinion et même de régler les conflits internes. Surtout pour les prétendus nouveaux… Nous voyons la multiplication des listes : aux européennes, il y en avait pas moins de trente ; aux élections municipales, chaque ville est une forme de concours à l'initiative et au dépôt de candidatures, faute de régulation par les grandes organisations. Les enjeux sont éclatés. Nous avons vu même, et j'ai le plus grand respect pour cette liste, les animalistes faire autant que les Communistes français. Nous ne pouvons pas en sourire. Ça en dit long sur l'éclatement des enjeux. Enfin, ce qui s'est passé avec les gilets jaunes, c'est la crise d'une forme de représentation dans laquelle nous avons aussi notre part.
Ce qui est vrai pour la France est aussi vrai en Europe, où les populistes sont plutôt en mouvement. C'est vrai surtout aux États-Unis. Nous vivons une vague nationaliste de grande ampleur. Son seul bénéficiaire est l'extrême droite. Nous savons maintenant que le populisme de gauche est un échec. Tout simplement parce que le populisme n'est pas de gauche. Ne cherchez pas à discuter avec lui, il ne vous apportera aucune réponse, seulement des attaques et une volonté de vous nuire. Donc ceux qui entretiennent ce climat-là sont bien sûr ceux qui veulent détruire les conditions mêmes de la démocratie. Avons-nous bien mesuré que l'élection de Donald Trump aux États-Unis a changé l'ambiance et, pas simplement, la réalité du monde. Donald Trump est le leader de l'extrême droite à l'échelle de la planète : nationaliste, extrémiste, racialiste… Voyons encore ce qu'il a dit à propos des femmes parlementaires ! Et ce comportement que l'on pouvait trouver vulgaire n'est pas seulement un débordement d'un caractère difficile à maitriser, c'est une idéologie, qui se répand à l'échelle du monde. Et dont nous devons prendre conscience.
De la même manière, nous devons regarder les reculs de la démocratie comme autant de signaux d'inquiétudes supplémentaires. La Chine, qui aujourd'hui ne revendique même plus d'être une démocratie. Elle aurait du mal… La Russie, qui n'enregistre même pas ses opposants pour des élections municipales. Et tant d'autres exemples. Alors, sans doute que le combat des socialistes - et pas seulement des socialistes ! - est aussi le combat pour la démocratie.
“Le socialisme est le mouvement qui permettra toujours à la gauche de revenir aux responsabilités”
Enfin, je veux terminer sur la question de l'alternative. On voit bien que si rien ne change, que rien ne bouge, le duel qui nous sera proposé sera la répétition du précédent. Comment refaire l'alternative ? Comment soulever l'espérance ? Comment redonner une perspective à nos électeurs ? Qui existent toujours… même s'ils ne viennent pas forcément voter pour nous, c'est là le paradoxe. Comment leur redonner une confiance ? Eh bien, je vous donne mon avis : le socialisme est le mouvement qui permettra toujours à la gauche de revenir aux responsabilités. Si le mouvement socialiste, social-démocrate, sous la forme que l'ont connait aujourd'hui ou sous une autre, redevient la première force au sein de la gauche, alors l'alternative sera possible. Sinon, vous la cultiverez uniquement dans un appel frénétique au rassemblement, qui ne connaîtra jamais de dénouement. On ne se rassemble que si on est fort, et s'il y a un axe central. Et c'est le vôtre. Comment y parvenir ? Il ne m'appartient plus de le dire. Mais c'est toujours autour du même triptyque qu'il faut une identité, l'assumer, l'affirmer : il faut des idées, parce que ce qu'on a fait ne sert pas forcément de référence, si ce n'est pour montrer de la crédibilité ; il nous faut répondre aux défis d'aujourd'hui et pas à ceux d'hier ; il nous faut aussi une incarnation le moment venu…
Il faut donc être fier de son identité, porteur d'idées, et capable de trouver les femmes et les hommes pour les porter. Voilà pourquoi je pense que votre combat est le bon, votre présence est la garantie que vous pourrez de nouveau porter ce drapeau-là. Le rassemblement est la seule condition pour gagner, car la division est la seule certitude de perdre. Nous l'avons mesuré à plusieurs reprises. Et moi, à la place qui est la mienne, une place singulière il faut bien le dire puisque le seul mandat que je détiens c'est le titre de l'exercice de ma dernière responsabilité : ancien Président. Ce qui me donne, c'est vrai, beaucoup de liberté, mais aussi un devoir de solidarité à l'égard de celles et de ceux, vous, qui portez les combats de ma vie. Merci. »
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Comme le PC parti communiste français qui a sombré depuis longtemps avant!

Car ces vieux partis n'ont pas vu que le monde a changé et les français aussi et dont leurs leaders vieillissants n'ont pas vu ou pas su prendre le train de la nouveauté restant sur leur passé idéologique poussiéreux sans idées nouvelles !

La droite d'ailleurs est presque dans le même état de décomposition, car avec les mêmes erreurs qu'ils n'arrivent pas à gommer par certains égos de leurs leaders qui ont montré leurs limites !

Reste l’extrême gauche avec le vieux leader MÉLENCHON qui a perdu de sa fougue d'aboyeur de foire de tribun usé et même une partie de son aura après de ses troupes LFI depuis les élections européennes !

Quant à l’extrême droite RN de M.LE PEN égale à elle-même sans plus elle tourne en rond !

Seul la REM du président et le gouvernement malgré qu'ils se débattent dans ses problèmes d'avatars divers ratissent large pour continuer à éponger les vieux partis en pensant aux municipales, entre autres échéance, mais travaille aux réformes, quoi que l'on dise !

Alors que F.HOLLANDE parte en vacances avec sa JULIE, plutôt que de pérorer avec ses commentaires inutiles,  surtout après son quinquennat désastreux en voulant donner des leçons qu'il n'a pas su appliquer à lui-même!?

Jdeclef 18/07/2019 13h32

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