Des
Champs-Élysées sous tension pour le 14 juillet
Après le
défilé, des dizaines de personnes et des Gilets jaunes ont défié les forces de
l'ordre, qui ont dispersé les manifestants vers 16 heures.
Des
dizaines de personnes, dont des Gilets jaunes, sont parvenues dimanche
après-midi à investir les Champs-Élysées dans un face à face tendu avec les
forces de l'ordre, à l'issue du défilé militaire du 14 juillet, ont
constaté des journalistes de l'Agence France-Presse. C'est la première
fois depuis le 16 mars que des Gilets jaunes retournaient sur les
Champs-Élysées, qui avaient connu une flambée de violences lors du 18e samedi
de mobilisation de ce mouvement social, et étaient devenues depuis un secteur
interdit à toute manifestation.
Au
total, 175 personnes ont été interpellées, selon la préfecture de
police de Paris. D'abord en marge du défilé militaire, où des Gilets jaunes
avaient appelé à manifester, puis lors des échauffourées de l'après-midi.
Plusieurs figures des Gilets jaunes ont été interpellées dans la matinée et
placées en garde à vue quelques heures : Jérôme Rodrigues, qui a perdu son
œil droit en janvier, et Maxime Nicolle, dit « Fly Rider », pour
« organisation d'une manifestation illicite », et le routier Éric
Drouet pour « rébellion », selon le parquet.
Emmanuel Macron hué
Dans
la matinée, quelques dizaines de Gilets jaunes, sans leur chasuble fluo, mais
armés de sifflets et de ballons, ont copieusement hué le passage du président
Emmanuel Macron. C'est après la fin de la cérémonie que la situation s'est
tendue. Vers 14 h 30, des manifestants, mais aussi de jeunes gens
dissimulant leurs visages sous des foulards et des capuches ont investi le haut
de l'avenue en profitant de sa réouverture au public.
De
nombreuses barrières métalliques qui avaient été utilisées pour limiter les
déplacements des spectateurs ont été mises à terre, des poubelles incendiées,
conduisant les forces de l'ordre à riposter en tirant des grenades
lacrymogènes. Les policiers ont progressé sur l'avenue, en chassant peu à peu
les manifestants, qui se réfugiaient dans les rues adjacentes, a constaté
l'Agence France-Presse.
« De
retour »
« Ce
matin, on est venu assister au défilé car on est citoyen. On nous a tellement
interdit de Champs, c'est important d'être de retour », a déclaré
Cid, 33 ans, venu de Seine-et-Marne. Bleu, blanc, rouge des pieds à
la tête, il est encore révolté par le traitement réservé aux manifestants :
« On nous a nassés [encerclés] dans la matinée, on s'est fait traiter
comme des chiens. C'est eux [les forces de l'ordre, NDLR] qui ont fait monter
la pression. »
Le
calme est revenu progressivement à partir de 17 heures sur l'avenue,
où les forces de l'ordre demeuraient en nombre. Sur place
vers 18 heures, le préfet de police Didier Lallement a déclaré à la
presse que « 200 casseurs » s'étaient dirigés sur les Champs dès la
fin du défilé. « Nous les avons repoussés », a-t-il dit, assurant :
« Les destructions sont extrêmement minimes, il n'y a eu aucun
pillage. » Quelques vitrines de commerce ont été cassées dans des rues
proches de l'avenue et la vitre d'un abribus a été détruite, a constaté un
photographe de l'Agence France-Presse.
Journée
chargée sur les Champs-Élysées
Dans
l'après-midi, des « street-medics », des bénévoles assurant les
premiers secours dans les manifestations, ont indiqué à l'Agence France-Presse
avoir pris en charge une touriste étrangère grièvement blessée à l'œil gauche,
vers 14 h 30, en haut des Champs-Élysées. Des images d'une femme
blessée à l'œil ont circulé sur les réseaux sociaux, mettant en cause un tir de
LBD, une hypothèse que l'Agence France-Presse n'a pas pu confirmer à ce stade.
« Comment est-ce possible que des #BlackBlocs et des voyous d'extrême
gauche arrivent à tout saccager le jour de notre fête nationale ? »
s'est indignée la dirigeante du Rassemblement national Marine Le Pen sur Twitter.
Après
près de huit mois de mobilisation depuis le 17 novembre,
l'essoufflement gagnait le mouvement ces dernières semaines. Ils n'étaient que
quelques centaines à manifester samedi dans plusieurs villes de France. Les
Champs-Élysées devraient être à nouveau très fréquentés dans la soirée, alors
que se dispute à 21 heures la demi-finale de la Coupe d'Afrique des nations (CAN)
Algérie-Nigeria. « Je m'attends ce soir à ce que de nouvelles difficultés
apparaissent », a prévenu le préfet de police, alors que jeudi soir des
incidents avaient éclaté sur les Champs-Élysées après la qualification de
l'Algérie. « Ceux qui pensent pouvoir casser, qui pensent pouvoir
détruire, se heurteront à un dispositif policier et de gendarmerie conséquent »,
a-t-il assuré.
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On ne parle pas des
gilets jaunes mais des trublions supporters algériens en soirée jusqu’à 3
heures du matin !
Car nos autorités
CASTANER et son acolyte et le préfet de police étaient prévenus donc pas
d'excuse, car c'est une récidive !
Quant à la victoire de
l’Algérie, mais si cela avait été une défaite le résultat aurait été le même au
niveau des débordements !
Il aurait fallu interdire
de jouer à cette équipe d’Algérie, mais attention là, cela serait considéré
discriminatoire ou plus simplement en dehors du politiquement correct hypocrite
habituel !
En France on peut tout
faire et on n'a même pas la liberté de sévir sérieusement quand il le faut, car
des étrangers viennent se défouler sans vergognes en semant le désordre (naturellement,
car beaucoup habitent et vivent chez nous et on sait où dans notre pays depuis
les vagues d'immigrations depuis plus de trente ans !)
Et certains bien sur
issus de cette immigration sont maintenant devenus français...
Si possible en n'en
parlant pas trop, car c'était leur fête soi-disant, façon curieuse de la faire
dans notre pays plutôt que dans le leur ou cela aurait surement été plus
réprimé sévèrement alors qu'en France ou l'on accepte tout, on peut se défouler
!
Ajouter à cela une
couche de gilets jaunes et la coupe est pleine, mais nos concitoyens français
en ont assez de subir ces trublions violents, il faudrait quand même que le
gouvernement et le président ait le courage d'en tenir compte (surtout en
plus après les sifflets qu'il a subi lors de sa remontée des Champs Élysées,
lors du défilé militaire du 14 juillet !)
Notre pays devient de
plus en plus ingouvernable au niveau sociétal et régresse par ces mouvements
dit sociaux divers !
Jdeclef 15/07/2019
09h19LP