Kebab vs
homard : Sibeth Ndiaye est-elle « complètement à côté de la
plaque » ?
La
porte-parole du gouvernement a déclaré que les Français mangeaient « bien
souvent plutôt des kebabs » que des homards. Nous avons mené l'enquête !
Dans l'affaire
de De Rugy, c'est désormais au tour de Sibeth Ndiaye d'être passée sur
le gril. Et, pour sa première grande tempête médiatique, la porte-parole du
gouvernement se fait pincer. Pour défendre l'amateur de homard le plus célèbre
de France, elle a invoqué le
kebab, un symbole, selon elle, plus démocratique et populaire. « Nous
avons conscience que nos concitoyens ne mangent pas du homard tous les jours.
Bien souvent, c'est plutôt des kebabs », a-t-elle affirmé après la
démission de François de Rugy, pris dans la tempête médiatique à la suite
des révélations de Mediapart
sur son usage de l'argent public.
Fidèle à la noble tradition journalistique américaine du
« fact checking », Le Point
a enquêté pour vérifier si ce plat créé à Berlin dans les années 1970
était ainsi « bien souvent » consommé par les Français. Et les spécialistes
sont implacables : la fidèle d'Emmanuel Macron se
trompe !
« Sibeth Ndiaye est complètement à côté de la
plaque ! »
Déjà parce que le kebab est loin de plaire à tout le monde.
« C'est la génération Z qui consomme des kebabs. Ceux qui ont
entre 15 et 22 ans. Et les femmes en consomment peu. C'est
un plat de niche, contrairement aux pizzas, burgers ou sandwiches que tout
le monde consomme », analyse Bernard Boutboul, président du cabinet Gira
Conseil, spécialiste du marché de la consommation alimentaire.« Sibeth Ndiaye est complètement à côté de la plaque ! Elle fait de la démagogie de bas étage. Elle veut se faire jeune, alors elle évoque les kebabs au lieu de parler de steak-frites, de potée auvergnate ou de choucroute », s'insurge, quant à lui, le célèbre nutritionniste Jean-Michel Cohen.
« Loin d'être le plat le plus consommé par les
Français »
Sauf que ce n'est pas du tout la potée ou la choucroute qui
taillent des croupières au kebab, explique encore Bernard Boutboul :
les 360 millions de kebabs écoulés en 2018, selon Gira*,
arrivent en effet loin derrière les 2,4 milliards de sandwiches, les 1,2
milliard de burgers et le milliard de pizzas vendus en 2018.Pire, « le kebab, qui a fait son apparition après la guerre, est en train de se faire rattraper par le bagel (300 millions en 2018) », explique Bernard Boutboul. Le sandwich garni de viande accompagnée de sauce blanche, algérienne ou samouraï, est tout de même plus consommé que les sushis (45 millions de plats en 2018), le taco, qui a fait une récente entrée fracassante sur le marché (50 millions en 2018), ou la crêpe (60 millions en 2018).
Symbole du multiculturalisme
Par ailleurs, si les kebabs pèsent souvent sur l'estomac, ses ventes
ne pèsent pas très lourd dans le chiffre d'affaires global de la restauration.
En 2018, le célèbre sandwich n'a généré que 1,2 milliard d'euros sur un marché
des plats préparés estimé à 95 milliards, selon Gira Conseil, ce qui
s'explique par le faible coût du sandwich : un kebab avec des frites se
vend aux alentours de 5 euros. En outre, il y a en France 10 000
restaurants de kebabs sur les 340 000 points de vente, soit un total de
2,9 %. Ce qui n'est pas énorme. Attaqué par Robert Ménard, maire d'extrême droite de Béziers, qui s'oppose au « grand remplacement culinaire », transformé par Benoît Hamon en argument électoral, ce plat inventé par feu Kadir Nurman est devenu un symbole du multiculturalisme. Mais, si les politiciens se « fritent » désormais de manière récurrente à son sujet, c'est souvent ceux qui en parlent le plus qui en mangent le moins.
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On a bien eu comme dans
les années 60 le couscous qui avait fait une entrée fracassante, cela s’est
calmé et est passé dans le commun de la cuisine française !
Maintenant on veut
encore nous faire avaler le multiculturalisme avec le Kebab pour être dans la bienpensante
du politiquement correct hypocrite de nos dirigeants !?
Il faut laisser à la
France sa culture culinaire ancestrale que le monde entier nous envie et ne pas
essayer de nous faire changer tout, cela suffit !
Car les donneurs de
leçons divers çà, on en a une indigestion !
Cette trop jeune porte-parole
du gouvernement, s'il elle voulait se faire comprendre n'avait qu'à dire que
les français mangeaient des steak frites ou hamburgers plutôt que des homards
plats de luxe et onéreux que certains peuvent s'offrir pendant nos fêtes de fin
d'année (s'ils en ont les moyens !?)
C'est désespérant de
devoir subir les inepties de certains membres bobos du gouvernement car chacun a
le droit de manger ce qu'il veut, c'est comme les religions mais, il ne faut
pas essayer d'en influencer le peuple lambda par des moyens détournés et
paroles sans intérêt !
Cette jeune personne
devrait revoir ses discours avant de pérorer inutilement sur les écarts d'un
ministre par ses agapes...
Son intervention était
inutile, mais on n’a que ce qu’on mérite quand on met à un poste ou justement
on prend la parole des membres gouvernementaux non qualifiés pour ce type de tache !
Jdeclef 18/07/2019 09h55LP
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