dimanche 7 juillet 2019

Mais ce n'est pas nouveau cette constatation de bien-pensants donneurs de leçon ?!


Schiappa annonce un « Grenelle des violences conjugales » en septembre

Emmanuel Macron reconnaît que la République n'a « pas su [...] protéger » les victimes de féminicides, au nombre de 74 depuis le début de l'année.


« Face à une situation préoccupante, le gouvernement va lancer au mois de septembre prochain à Matignon un Grenelle des violences conjugales. L'objectif ? Enrayer le phénomène des féminicides, au nombre de 74 depuis le 1er janvier selon un collectif », annonce Marlène Schiappa dans un entretien au Journal du dimanche. « Nous lançons autour du Grenelle une mobilisation nationale avec une grande consultation citoyenne et une campagne pour interpeller toute la société », ajoute la secrétaire d'État à l'Égalité femmes-hommes, qui précise que « Brigitte Macron s'engagera » personnellement dans ce dossier.
Le président Emmanuel Macron a lui-même reconnu samedi soir que la République n'a « pas su [...] protéger » les victimes de meurtres commis par des conjoints ou d'anciens compagnons, dans un message sur Facebook égrenant les prénoms d'une cinquantaine de femmes. « La violence qui vous a coûté la vie nous écœure, nous révolte », affirme-t-il.
Le Grenelle contre les violences conjugales, qui sera introduit par Édouard Philippe « et réunira les ministres concernés, acteurs de terrain, services publics, associations, familles de victimes », s'ouvrira le 3 septembre, « le 3/9/19, en écho au numéro 3919 », la ligne téléphonique consacrée aux femmes victimes de violences, relève Marlène Schiappa.

2 000 manifestants à Paris Environ 2 000 personnes selon les organisateurs, 1 200 d'après la police, se sont rassemblées samedi place de la République pour exiger des mesures immédiates contre les féminicides, à l'appel d'un collectif de familles et proches de victimes qui avait réclamé dans une tribune un « Grenelle des violences faites aux femmes ». Dans son interview au JDD, Marlène Schiappa annonce qu'elle s'adressera jeudi « à l'ensemble des préfets de France pour les mobiliser ».
« Dès la semaine prochaine, je recevrai de nouveau toutes les associations financées par l'État pour avancer. Ce processus se conclura le 25 novembre, pour la Journée contre les violences envers les femmes », précise la secrétaire d'État. À cette date, en 2017, Emmanuel Macron avait érigé l'égalité femmes-hommes en « grande cause du quinquennat ». Depuis, « le gouvernement agit sans relâche », assure Marlène Schiappa face aux critiques, citant le lancement d'une plateforme de signalement, le « recrutement de 73 psychologues dans les commissariats », l'augmentation des moyens du 3919 « pour donner un objectif de réponse à 100 % » des appels. « Et l'inspection générale de la justice a été saisie le 21 juin » pour enquêter sur d'éventuels dysfonctionnements, rappelle-t-elle.

Violences contre les femmes : quand le prédateur est le conjoint

La justice dans le viseur

Le Grenelle doit permettre de « construire des mesures encore plus efficaces, au plus près du terrain ». Pour autant, « il ne suffit pas de signer un chèque pour qu'il n'y ait plus de féminicides », prévient la secrétaire d'État. Elle prend l'exemple des « téléphones grave danger », remis pour six mois aux femmes menacées : « 880 sont financés par l'État, seuls 302 sont actifs ! Les autres dorment dans un placard quelque part, faute de décisions de justice. »
Dans une tribune également publiée par le JDD, 18 avocates de la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF), qui gère le 3919, dénoncent de leur côté « les carences du système judiciaire » et regrettent que le parcours des victimes s'apparente toujours à « un parcours de combattante ». Si l'on prend en compte les couples officiels comme les non officiels (du mariage à la relation épisodique), 130 femmes sont mortes en 2017 en France, tuées par leur conjoint ou ex, contre 123 en 2016, selon les dernières données du ministère de l'Intérieur.
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C’est intolérable car se sont au sein des familles mêmes que le voit cela, de père de famille, de compagnons conjoint, voire frères etc...

Mais il n’y a pas cela il faut enfin ouvrir les yeux avec la petite délinquance sévit comme on l’appelle hélas !

Alors qu’elle est toute aussi dangereuse vers les filles de la part d’hommes ou garçons jeunes qui avilisse ou fustige certaines jeunes filles ou femmes pour diverses raisons tenues ou comportements non compatibles à leurs règles qui ne leurs conviennent pas, ou autres que l’on ne citera pas, car étant du politiquement correct hypocrite que nos dirigeants hypocrites ne veulent pas admettre ou voir, mais qui se développe de plus en plus !

La justice et le code pénal est totalement inadapté à ces problèmes, mais c’est aussi la violence quotidienne urbaine et la délinquance ordinaire comme on le dit trop souvent ou tout le monde veut faire sa loi et règle ses problèmes contre autrui par des coups, voire, des crimes, alors oui !

Les femmes plus fragiles sont plus touchées et leurs auteurs hommes lâches souvent peu punis !

Donc cela fait très bien de faire soi-disant « un grenelle » des violences conjugales, mais pas seulement pour se donner bonne conscience d’avoir laissé se dégrader cet état de fait de la part de nos dirigeants de tous bords depuis 40 ans en reprenant ce terme : de débat multipartite, normalement suivi d'un accord supposé résoudre des problèmes importants à l'échelle du pays ?!

Parce que (« quand on a le nez dedans on se rend compte que cela sent mauvais ») sans être trivial, mais qui représente bien notre pays et ses gouvernements, mais sans garantie qu’ils y trouvent un remède efficace par manque de volonté !

Jdeclef 07/07/2019 14h15LP

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