Schiappa
annonce un « Grenelle des violences conjugales » en septembre
Emmanuel
Macron reconnaît que la République n'a « pas su [...] protéger » les
victimes de féminicides, au nombre de 74 depuis le début de l'année.
Le président Emmanuel Macron a lui-même reconnu samedi soir que la République n'a « pas su [...] protéger » les victimes de meurtres commis par des conjoints ou d'anciens compagnons, dans un message sur Facebook égrenant les prénoms d'une cinquantaine de femmes. « La violence qui vous a coûté la vie nous écœure, nous révolte », affirme-t-il.
Le Grenelle contre les violences conjugales, qui sera introduit par Édouard Philippe « et réunira les ministres concernés, acteurs de terrain, services publics, associations, familles de victimes », s'ouvrira le 3 septembre, « le 3/9/19, en écho au numéro 3919 », la ligne téléphonique consacrée aux femmes victimes de violences, relève Marlène Schiappa.
« Dès la semaine prochaine, je recevrai de nouveau toutes les associations financées par l'État pour avancer. Ce processus se conclura le 25 novembre, pour la Journée contre les violences envers les femmes », précise la secrétaire d'État. À cette date, en 2017, Emmanuel Macron avait érigé l'égalité femmes-hommes en « grande cause du quinquennat ». Depuis, « le gouvernement agit sans relâche », assure Marlène Schiappa face aux critiques, citant le lancement d'une plateforme de signalement, le « recrutement de 73 psychologues dans les commissariats », l'augmentation des moyens du 3919 « pour donner un objectif de réponse à 100 % » des appels. « Et l'inspection générale de la justice a été saisie le 21 juin » pour enquêter sur d'éventuels dysfonctionnements, rappelle-t-elle.
La justice dans le viseur
Le Grenelle doit permettre de « construire des mesures encore
plus efficaces, au plus près du terrain ». Pour autant, « il ne
suffit pas de signer un chèque pour qu'il n'y ait plus de féminicides »,
prévient la secrétaire d'État. Elle prend l'exemple des
« téléphones grave danger », remis pour six mois aux femmes
menacées : « 880 sont financés par l'État, seuls 302 sont
actifs ! Les autres dorment dans un placard quelque part, faute de
décisions de justice. »Dans une tribune également publiée par le JDD, 18 avocates de la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF), qui gère le 3919, dénoncent de leur côté « les carences du système judiciaire » et regrettent que le parcours des victimes s'apparente toujours à « un parcours de combattante ». Si l'on prend en compte les couples officiels comme les non officiels (du mariage à la relation épisodique), 130 femmes sont mortes en 2017 en France, tuées par leur conjoint ou ex, contre 123 en 2016, selon les dernières données du ministère de l'Intérieur.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
C’est intolérable car se
sont au sein des familles mêmes que le voit cela, de père de famille, de compagnons
conjoint, voire frères etc...
Mais il n’y a pas cela
il faut enfin ouvrir les yeux avec la petite délinquance sévit comme on l’appelle
hélas !
Alors qu’elle est toute
aussi dangereuse vers les filles de la part d’hommes ou garçons jeunes qui avilisse
ou fustige certaines jeunes filles ou femmes pour diverses raisons tenues ou
comportements non compatibles à leurs règles qui ne leurs conviennent pas, ou autres
que l’on ne citera pas, car étant du politiquement correct hypocrite que nos
dirigeants hypocrites ne veulent pas admettre ou voir, mais qui se développe de
plus en plus !
La justice et le code
pénal est totalement inadapté à ces problèmes, mais c’est aussi la violence
quotidienne urbaine et la délinquance ordinaire comme on le dit trop souvent ou
tout le monde veut faire sa loi et règle ses problèmes contre autrui par des
coups, voire, des crimes, alors oui !
Les femmes plus fragiles
sont plus touchées et leurs auteurs hommes lâches souvent peu punis !
Donc cela fait très bien
de faire soi-disant « un grenelle » des violences conjugales,
mais pas seulement pour se donner bonne conscience d’avoir laissé se dégrader
cet état de fait de la part de nos dirigeants de tous bords depuis 40 ans en
reprenant ce terme : de débat multipartite, normalement suivi d'un accord supposé
résoudre des problèmes importants à l'échelle du pays ?!
Parce que (« quand on a le nez dedans on se rend compte
que cela sent mauvais ») sans être trivial, mais qui représente bien notre
pays et ses gouvernements, mais sans garantie qu’ils y trouvent un remède
efficace par manque de volonté !
Jdeclef 07/07/2019 14h15LP